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Paroisse St Pierre-St Paul
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5 mars 2018

Amoris laetitia

Le cardinal Kasper sur Amoris laetitia : arrêtons de parler d'hérésies, les fidèles ont compris                                                                                                                                                                                                                                                                             

Publié le 5 Mars 2018

"La tradition n'est pas un lac stagnant, mais c'est comme une source, une rivière : c'est une chose vivante. L'Église est un organisme vivant et la tradition catholique toujours valide doit être traduite dans la situation actuelle. C'est le sens de la mise à jour dont parlait le Pape Jean XXIII". C'est ce qu'a déclaré le cardinal Walter Kasper, aujourd'hui âgé de 85 ans, interrogé par Vatican News comme le montre l’article d’Andrea Tornielli pour Vatican Insider ce lundi 5 mars 2018.

 

Le cardinal allemand vient d'envoyer le livre "Le Message d' Amoris Laetitia. Une discussion fraternelle" dans les bibliothèques et dans l'interview il affirme que les fidèles ont compris le message de l'exhortation apostolique, en invitant certains à arrêter avec les accusations d'hérésie. Kasper, dans les premières pages de son livre, souligne qu'Amoris laetitia n'est pas une doctrine nouvelle, mais un renouvellement créatif de la tradition au sens de la mise à jour dont parlait Jean XXIII

 

Á propos de la célèbre «note 351» d’Amoris laetitia sur l’admission aux sacrements des divorcés remariés, Kasper dit qu’elle doit être lue à la lumière du décret du concile de Trente sur l'Eucharistie. Comme le montre le cardinal : «Si ce n'est qu'un péché véniel, la personne peut être absoute et être admise au sacrement de l'Eucharistie. Cela correspond déjà à la doctrine du pape Jean-Paul II et, en ce sens, le pape François est en pleine continuité dans la foulée ouverte par le pape précédent. Je ne vois aucune raison de dire que c'est une hérésie.»

 

Le cardinal Kasper conclue ainsi : "Nous vivons aujourd'hui une période de violence sans précédent dans le monde. Beaucoup de gens sont blessés. Même dans les mariages - conclut le cardinal - il y a beaucoup de blessures. Les gens ont besoin de la miséricorde, de l'empathie et de la sympathie de l'Église en ces temps difficiles dans lesquels nous vivons aujourd'hui. Je pense que la miséricorde est la réponse aux signes de notre temps".

 

Pour le cardinal Walter Kasper Amoris laetitia est fidèle à la Tradition et il le montre avec le concile de Trente, ce qui risque d’être embarrassant pour ceux qui sont contre l’exhortation apostolique, démontrant ainsi que la Tradition chrétienne n’est pas rigide mais ouverte au renouvellement.  

 

Merci !

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12 avril 2018

Prières pour les malades

Chers frères et soeurs,

Aujourd'hui, nous vous demandons de prier pour notre soeur Yvette:

Prière pour « la guérison d'un Malade » à l’Enfant Jésus :
« Ô Jésus Enfant, Maître de la vie et de la mort, bien qu'indigne et pauvre pêcheur, je me prosterne devant Toi pour implorer la guérison de …Yvette N……………….. qui me tient tant à cœur. Celle pour qui je prie, souffre terriblement ; dans sa douleur, elle n'a pas d'autre issue que Toi qui es Tout-Puissant, en Toi, elle met tout son espoir. Soulage, Ô Médecin du Ciel, ses peines, délivre-la  de ses souffrances et donne-lui une santé parfaite, si cela est conforme à ta Volonté et pour le bien de son âme. Amen. »

16 juillet 2018

Voyager libre et léger...

                     

                                                   
                        
Angélus du 15 juillet 2018 © Vatican News

Angélus du 15 juillet 2018 © Vatican News

        

                Angélus : le messager du royaume de Dieu voyage libre et léger         

Paroles du pape à la prière mariale (Traduction intégrale)

                            

Les missionnaires voyagent « libres et légers, sans appuis et sans faveurs, seulement sûrs de l’amour de Celui qui les envoie » : ils ne sont pas « des managers tout-puissants, pas des fonctionnaires intraitables, pas des vedettes en tournée », a souligné le pape François à l’angélus de ce 15 juillet 2018.

Introduisant la prière mariage place Saint-Pierre en présence de 15 000 personnes, le pape a en effet insisté sur « la pauvreté des moyens », dans la mission. Et il a rappelé que tous les chrétiens étaient missionnaires par le baptême : « Un baptisé qui ne sent pas le besoin d’annoncer l’Evangile, d’annoncer Jésus, n’est pas un bon chrétien. »

« Aucun chrétien n’annonce l’Evangile “à son compte”, a-t-il aussi affirmé, mais seulement envoyé par l’Eglise qui a reçu le mandat du Christ lui-même. »

Voici notre traduction des paroles que le pape a prononcées avant et après l’angélus.

Paroles du pape avant l’angélus

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Evangile d’aujourd’hui (cf. Mc 6,7-13) raconte le moment où Jésus envoie les Douze en mission. Après les avoir appelés par leur nom un par un, « pour qu’ils soient avec lui » (Mc 3,14) en écoutant ses paroles et en observant ses gestes de guérison, aujourd’hui il les convoque à nouveau pour « les envoyer en mission deux par deux » (6,7) dans les villages où il allait se rendre. C’est une sorte de “stage” de ce que nous serons appelés à faire après la Résurrection du Seigneur avec la puissance de l’Esprit Saint.

Le passage évangélique s’arrête sur le style du missionnaire, que nous pouvons résumer en deux points : la mission a un centre ; la mission a un visage.

Le disciple missionnaire a avant tout un centre de référence, qui est la personne de Jésus. Le récit l’indique en utilisant une série de verbes qui ont Jésus pour sujet – « il les appela », « il commença à les envoyer en mission », « il leur donnait autorité », « il leur prescrivit », « il leur disait encore » (vv. 7.8.10) –, de sorte que le départ et l’action des Douze apparaît comme l’irradiation d’un centre, la représentation de la présence et de l’œuvre de Jésus dans leur action missionnaire. Cela manifeste combien les Apôtres n’ont rien d’eux-mêmes à annoncer, ni de capacités à démontrer, mais parlent et agissent en tant qu’ “envoyés”, messagers de Jésus.

Cet épisode évangélique nous concerne aussi, et pas seulement les prêtres, mais tous les baptisés, appelés à témoigner de l’Evangile du Christ dans les divers domaines de la vie. Et pour nous aussi cette mission n’est authentique qu’à partir de son centre immuable qu’est Jésus. Ce n’est pas une initiative des fidèles individuels ni des groupes ni non plus des grandes agrégations, mais c’est la mission de l’Eglise inséparablement unie à son Seigneur. Aucun chrétien n’annonce l’Evangile “à son compte”, mais seulement envoyé par l’Eglise qui a reçu le mandat du Christ lui-même. C’est le baptême qui nous rend missionnaires. Un baptisé qui ne sent pas le besoin d’annoncer l’Evangile, d’annoncer Jésus, n’est pas un bon chrétien.

La seconde caractéristique du style du missionnaire est, pour ainsi dire, un visage, qui consiste dans la pauvreté des moyens. Son équipement répond à un critère de « sobriété ». Les Douze, en effet, ont l’ordre de « ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de monnaie dans leur ceinture » (v. 8). Le Maître les veut libres et légers, sans appuis et sans faveurs, seulement sûrs de l’amour de Celui qui les envoie, forts de sa parole qu’ils vont annoncer. Le bâton et les sandales sont l’équipement des pèlerins, parce que tels sont les messagers du royaume de Dieu, pas des managers tout-puissants, pas des fonctionnaires intraitables, pas des vedettes en tournée. Pensons, par exemple, à ce diocèse dont je suis l’évêque. Pensons à certains saints de ce diocèse de Rome : saint Philippe Neri, saint Benoît Joseph Labre, saint Alessio, sainte Ludovica Albertini, sainte Françoise Romaine, saint Gaspard Del Bufalo et tant d’autres. Ils n’étaient pas fonctionnaires ou entrepreneurs, mais d’humbles travailleurs du Royaume. Ils avaient ce visage. Et à ce “visage” appartient aussi la façon dont est accueilli le message : il peut en effet arriver de ne pas être accueilli ou écouté (cf. v. 11). Cela aussi est pauvreté : l’expérience de l’échec. L’histoire de Jésus, qui fut rejeté et crucifié, préfigure le destin de son messager. C’est seulement si nous sommes unis à Lui, mort et ressuscité, que nous réussissons à trouver le courage de l’évangélisation.

Que la Vierge Marie, première disciple et missionnaire de la Parole de Dieu, nous aide à apporter au monde le message de l’Evangile dans une exultation humble et radieuse, au-delà de tout rejet, incompréhension ou tribulation.

11 avril 2013

Le mot du curé-avril 2013-

 

Quel bonheur !!!!!!!!!   

Jésus, qui a donné sa vie librement par amour, est RESSUSCITE !!!!!

Nous le savons, Jésus Christ était mort, Il est vivant.

Que ne sommes-nous pas plus nombreux à le savoir, à en vivre ?

C’est notre trésor !

Chaque être vivant y est convié !

Après une semaine éprouvante, de douleurs intenses, semaine crucifiante, Jésus est sorti du tombeau, Il est même allé au séjour des morts réveiller ceux qui ont un cœur qui cherchent Dieu, et même le bon larron a reçu cette promesse de Jésus sur la Croix parce qu’il a reconnu que Jésus est son seul Sauveur.

Chers enfants de Dieu le Père, dans ces grands moments de troubles en France, où la paix est chancelante, où la haine de son prochain est latente, gardons nos regards fixés sur Jésus Christ, notre Sauveur et notre Résurrection. Il nous convie à changer de vie pour L’imiter, L’aimer et Le faire aimer pour accéder avec Lui à l’ETERNITE d’AMOUR. C’est bien ce que nous cherchons, non ?

Nous ne pouvons pas rester indifférents aux évènements qui se produisent et nous devons nous engager à la suite du Christ pour une vie « propre », Evangélique. Ne nous trompons pas de combat. Notre quête, c’est le ciel car « nous irons tous au paradis » n’est qu’une chanson. La foi enseigne que si le paradis existe, l’enfer et le purgatoire aussi. Car nous sommes tous libres d’accepter ou non ce que Jésus nous a dit de vivre, et de le vivre malgré nos pauvretés, et nous sommes tous pauvres.

 

« … être baptisé, ce n'est pas être purifié de souillures extérieures, mais s'engager envers Dieu avec une conscience droite, et participer ainsi à la résurrection de Jésus Christ qui est monté au ciel, au-dessus des anges et de toutes les puissances invisibles, à la droite de Dieu ». (1P3,21-22)

 

Pour traiter de deux points qui ont fait et font encore du bruit. Essayons de bien voir ce qui se trame. Pour ce qui est du mariage pour tous, n’oublions pas que Dieu a créé tout être vivant et qu’Il nous aime tous personnellement. Personne n’est exclu de son amour et du salut, homosexuel comme hétérosexuel. Mais nous devons tous chercher à rencontrer le Christ qui guérit nos blessures, quelles qu’elles soient, et nous en avons tous. Devant l’amour de Dieu, nous sommes tous au même niveau. Ainsi, l’Eglise ouvre toujours ses bras à toutes les personnes humaines sans distinctions ; mais il y a des lois qui ne sont pas bonnes parce qu’elles vont contre ce que Dieu a créé. Dès lors que nous faussons la réalité, les conséquences seront innombrables et nous les subirons.

C’est pourquoi, il faut savoir se dresser humblement mais fermement contre tout ce qui touche à la création de Dieu sans jamais pour autant manquer d’amour et de vérité pour les personnes. Parfois nous sommes maladroits, mais peut être daignera-t-on nous pardonner les maladresses. Le second  point est l’affaire Cahuzac. Oui, le mensonge existe mais il semblerait qu’il ne soit pas le seul. Comment aider cet être humain créé par amour à trouver en Jésus la Vérité qui libère ?

Mais ces deux exemples en fait n’en font qu’un. Notre pays est en crise et c’est grave, mais nos paroisses le sont, nos familles  le sont, nos institutions le sont, NOUS LE SOMMES. Que faire ? Nous sommes tous responsables les uns des autres !

Avec Jésus Christ tout est possible. YES YOU CAN !!!!  Contre la haine, il y a l’amour, contre le mensonge, la vérité…. Là où nous sommes faibles, Jésus nous rend fort si nous le voulons en nous faisant tomber amoureux de l’opposer de nos péchés.

"Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

O Seigneur, que je ne cherche pas tant à
être consolé qu'à consoler,
à être compris qu'à comprendre,
à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en se donnant qu'on reçoit,
c'est en s'oubliant qu'on se retrouve,
c'est en pardonnant qu'on est pardonné,
c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie."

Merci Saint FRANCOIS !!!!! et que la résurrection soit vécue déjà personnellement car il ne peut y avoir d’amour de Dieu et pour le prochain si je n’apprends pas à m’aimer moi-même…. Car Jésus nous dit que le plus grand des commandements c’est d’ « Aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, et son prochain COMME soi-même ».

Voilà c’est ainsi que nous pouvons vivre avec Jésus Christ la RESURRECTION AUJOURD’HUI et en vu de l’ETERNITE. Que notre paroisse rayonne de l’AMOUR du Christ Ressuscité en s’engageant avec Jésus sur le chemin du Ciel.

Merci à notre nouveau Pape François d’accepter de conduire la barque de l’Eglise. Soyez assurés, très saint Père, de notre prière. Merci à tous ceux qui se sont engagés pour une magnifique semaine sainte. Merci à tous ceux qui cherchent Jésus et se laissent aimer. Merci à tous ceux qui acceptent de rendre la vie plus belle chaque jour un peu plus. Merci Seigneur pour la vie !

 

30 juillet 2013

Allez par toute la terre annoncer Jésus Christ …

 

Allez par toute la terre annoncer Jésus Christ …

Les mois d’été sont bien là…. Chaleur, orages, baptêmes,  mariages, obsèques…. Fêtes patronales. Quelques uns d’entre nous sont partis à Lourdes, d’autres en vacance mais la vie de l’Eglise continue quoi qu’il en soit.

Nous avons pu entendre parler des JMJ à Rio et entendre le message du saint Père aux jeunes : « Le service que vous avez accompli ces jours-ci m’a rappelé la mission de saint Jean-Baptiste, qui a préparé le chemin à Jésus. Chacun, à sa manière, a été un instrument afin que des milliers de jeunes aient « le chemin préparé » pour rencontrer Jésus. Et c’est le service le plus beau que nous puissions accomplir comme disciples missionnaires. Préparer le chemin afin que tous puissent connaître, rencontrer et aimer le Seigneur. À vous qui, en cette période, avez répondu avec promptitude et générosité à l’appel pour être volontaires durant les Journées mondiales de la Jeunesse, je voudrais dire : soyez toujours généreux envers Dieu et envers les autres : on n’y perd rien, au contraire la richesse de vie qu’on en reçoit est grande !

Dieu appelle à des choix définitifs ; il a un projet sur chacun : le découvrir, répondre à sa propre vocation est une marche vers la réalisation heureuse de soi-même. Dieu nous appelle tous à la sainteté, à vivre sa vie, mais il a un chemin pour chacun. Certains sont appelés à se sanctifier en constituant une famille par le Sacrement du mariage. Il y a ceux qui disent qu’aujourd’hui le mariage est « démodé » ;dans la culture du provisoire, du relatif, beaucoup prônent que l’important c’est de « jouir » du moment, qu’il ne vaut pas la peine de s’engager pour toute la vie, de faire des choix définitifs, « pour toujours », car on ne sait pas ce que nous réserve demain.Moi, au contraire, je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment. Moi, j’ai confiance en vous, jeunes, et je prie pour vous. Ayez le courage d’« aller à contre-courant ». Ayez le courage d’être heureux. »

Pardonnez-moi, mais les jeunes dont le saint Père François parle, c’est vous aussi.

Je vois que notre paroisse est jeune, pleine de dynamisme, d’envie d’aller de l’avant. Je vois tout ce que vous faites et vous en remercie. Oui, nous avons l’avenir devant nous. N’est pas jeune celui qui a moins de 30 ans (âge limite pour les JMJ), est jeune celui qui croit que l’avenir lui appartient.

Oui, nous sommes parfois fatigués, débordés, mais ensemble nous commençons une nouvelle étape de notre vie paroissiale et m’en réjouis. Chacun ira à son rythme, chacun trouvera sa place, et tous nous serons ensemble les missionnaires dont parle notre Pape bien aimé.

Alors reprenons le « Duc in altum » de Jean-Paul II : Avance au large ! N’ayons pas peur d’être des saints.

Je vous bénis tous du fond du cœur et rend grâce à Dieu pour m’avoir mis dans cette paroisse.

Que Marie soit notre étoile.

Michel Dejouy, curé.

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3 juin 2014

Le mot du Curé, JUIN 2014

 

Quelle définition de l’amour donneriez-vous aujourd’hui ?

Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie…. Même pour nos ennemis mais d’abord déjà entre nous…

Notre Sauveur Jésus Christ nous l’a dit et bien sûr, Il l’a fait. Son exemple est on ne peut plus parlant. C’est profondément encourageant de méditer sur le don de la vie que Jésus a fait et cela nous permet aussi de nous appuyer sur Lui. Oui, aimer, c’est tout donner et se donner soi-même.

Dans notre monde, qui a ses qualités et ses défauts, il y a un mal pernicieux. Celui de l’égoïsme, de l’indifférence. Certes, c’est agréable de savoir que telle ou telle personne nous apprécie, nous aime, mais en même temps, de quel amour parlons-nous ?

Quelle définition de l’amour donneriez-vous aujourd’hui ?

Nous avons les réseaux sociaux, les nouvelles par internet ou autres média,  le téléphone, mais nous avons peut-être aussi besoin d’une relation qui soit toujours plus proche du titre de chrétien.

En ce temps qui nous prépare à la Pentecôte et le temps qui suivra, nous pouvons nous poser la question du don de l’Esprit Saint que nous allons recevoir encore cette année. Dieu ne veut pas nous abandonner, Il s’offre à nous par la troisième Personne de la Trinité pour pouvoir vivre en nous de manière subtile, discrète. Il veut demeurer au fond de nous de manière cacher, pour que nous puissions toujours le chercher du fond de notre cœur, le désirer, l’appeler, le laisser travailler en nous. Mais pourquoi ? Pour que nous puissions être unis comme le Père, le Fils et le Saint Esprit sont unis. Que nous soyons uns comme Ils sont un ! Pour que le travail de l’âme soit le travail de la paroisse !

Quelle définition de l’amour donneriez-vous aujourd’hui ?

Oui, le chrétien est au monde ce que l’âme est au corps, et que dirions-nous d’une âme égoïste qui ne s’intéresse pas au corps ? Qu’elle est une mauvaise âme. Ainsi en est-il du chrétien qui ne vit pas en sa communauté la fraternité, la charité, le don de soi. Comme nous sommes en chemin sur cette terre, nous devons aussi apprendre la persévérance et l’humilité…  Ainsi, pour être une âme qui s’occupe de son corps, il faut aussi que l’âme soit sereine, en paix. Elle doit donc se donner les moyens d’être saine. Cela ne peut se faire tout seul, il faut être entouré, soutenu, en face de soi-même en vérité. Alors, forte des autres, l’âme, comme le chrétien, peut prendre soin avec amour de son corps, comme du monde.

Le don de l’Esprit Saint est un don qui vient investir notre âme dans sa capacité de volonté, d’amour, pour mettre en œuvre l’Evangile dans nos vies, au quotidien. C’est un cadeau immense que nous devons demander. Oui, que nos âmes soient investies de la puissance d’Amour Divin, que nos liens se resserrent pour être les témoins que l’amour est possible dans notre monde d’égoïsme et d’indifférence.

Seigneur, je vous en supplie, embrasez nos cœurs et soutenez notre route vers la patrie céleste.

Que le Dieu d’amour vous bénisse et vous garde en paix, soyez bénis de tout mon petit cœur,

Michel Dejouy, prêtre de Jésus Christ.

 

8 octobre 2014

Le mot du curé octobre 2014

 Dans la vigne du Seigneur, la tour de garde est la prière.

               Aujourd’hui, je suis heureux de vous avoir vu si nombreux à la salle saint Roch à Blausasc. Les DEP restent notre rendez-vous familial mensuel. L’Evangile que nous avons reçu ce dimanche 5 octobre nous invite à travailler à la vigne du Seigneur et j’insistai simplement sur cette tour de garde que je vois comme étant la prière.

C’est notre thème de l’année : la prière. Avec nos échanges, entre grands et petits, il me semble que nous sommes tous touchés par ce sujet. Oui, comment prier, qu’est-ce que la prière, quelles conditions pour prier … nous sommes dans les mains de Dieu et saint Paul nous rappelle que c’est l’Esprit Saint qui nous permet de prier comme il faut parce que nous ne savons pas vraiment prier.

En se mettant à l’école de la prière, nous sommes invités à veiller les uns sur les autres, à construire notre famille qu’est la paroisse. C’est bien ce que dit le pape François : la paroisse doit être la famille des familles.

C’est en paroisse que nous pouvons travailler humblement à la vigne du Seigneur et je veux tous vous remercier de tout mon cœur. Pendant que certains travaillaient à l’organisation du DEP, d’autres priaient auprès de malades, d’autres travaillaient au vide grenier, d’autres étaient en retraite, d’autres petites oreilles prenaient le temps d’écouter…. Et tout cela par ce que nous aimons être les uns avec les autres, parce que nous aimons vivre ensemble selon l’Evangile, parce que nous savons que nous grandissons les uns avec les autres à la suite du Christ.  

C’est un grand défi qui nous attend mais c’est surtout un magnifique chemin. Prions donc dès aujourd’hui en demandant la grâce d’être guidés par le Saint Esprit et que notre vie soit le témoignage du Christ vivant pour le monde.

Que la prière soit notre tour de garde pour faire fructifier la vigne que le Seigneur nous confie.

Que Dieu vous bénisse tous et encore merci à chacun d’entre vous.

Michel Dejouy, votre curé.

 

28 septembre 2014

Réaction de Monseigneur Marceau

 

Réaction de Mgr André Marceau, évêque de Nice, suite à l’exécution d'Hervé Gourdel

 

 

Communiqué de Mgr André Marceau, évêque de Nice... par diocesedenice

 

Nous venons d’apprendre une terrible nouvelle et elle nous rejoint particulièrement, habitants des Alpes-Maritimes, qui que nous soyons, quelle que soit notre religion, nos approches philosophiques, quelles que soient nos appartenances. Cet événement ne peut que nous choquer, nous toucher au cœur, nous faire mal lorsque l’homme s’attaque à l’homme de cette manière-là, que nous pouvons, comme beaucoup, taxer de barbare.

C’est notre espérance dans l’homme, notre foi dans l’homme qui est mise à mal. Et nos pensées vont évidemment tout d’abord à celui qui a été l’objet, si j’ose dire, de cette terrible mort. Cet homme dont on nous dit qu’il était un amoureux de la nature, montagnard. Cet homme qui, sûrement aimait communier dans la découverte de ces paysages, dans la solitude, dans la marche, avec ce qui peut être au plus profond de l’homme, ce qui lui donne aussi des raisons de vivre, cette grande et belle dimension spirituelle.

Nous pensons évidemment à ses proches, aux siens, qui sont dans la douleur et le malheur. Cet événement nous renvoie à tout ce qui a touché notre société, notre monde ces derniers mois, ces dernières semaines. Ce sont les mêmes qui veulent s’installer sur une terre au nom, paraît-il, de Dieu. Au nom de quelle acception du pouvoir, de quelle société, ces hommes qui tuent, chassent d’autres musulmans de leur terre, chassent des chrétiens habitant une terre depuis des millénaires aussi. Ces hommes aujourd’hui, qui de manière inavouable, donnent la mort à des individus innocents, cela est inacceptable !

Vu le message de l’évangile, le Christ a donné sa vie. Son sang a été source de vie. Il me revenait une citation dans l’écriture, dans le livre de Job, qui parle du mal. Puisque là, nous sommes confrontés au mal dans tout ce qu’il a de terrible. Job disait : "Terre, ne couvre pas mon sang et que ma clameur ne trouve point de refuge."

Je crois que la vie de Monsieur Hervé Gourdel crie aujourd’hui : "Terre, ne couvre pas mon sang". Nous ne pouvons oublier cela, et que sa vie crie la vie. Car, amoureux de la nature, de la montagne, c’est la vie. Que sa clameur soit une clameur de vie pour nous.

Alors, je crois que ça nous rejoint, ici sur notre terre des Alpes-Maritimes, pour nous dire le sens de la vie, sa force, son prix. Nous avons à être toujours plus solidaires les uns des autres. Dans la vie sociale, celle de notre département, nous ne sommes pas des étrangers, nous portons ensemble l’avenir de la vie.

Ainsi, pour les communautés chrétiennes, je demande que de manière particulière l’on puisse porter dans la force de la prière cet événement, le transformant finalement en événement d’espérance. On ne peut désespérer de l’homme et je pense que si une vie a été arrachée, elle a été aussi donnée. Gardons cela comme un message à partager et à vivre.

+ André Marceau évêque de Nice

6 décembre 2014

LE MOT DU CURE Décembre 2014

 

Joyeuse et sainte année à vous tous et à chacun.

Nous sommes entrés dans une nouvelle année liturgique qui nous convie à suivre la vie de Jésus avant toute chose. En commençant cette nouvelle année, c’est tout d’abord l’année passée que nous pouvons remettre au Seigneur mais c’est aussi l’année qui vient que nous pouvons lui demander de soutenir, guider, couronner.

Une nouvelle année, ce n’est pas simplement un bis repetita de l’année écoulée, mais une nouvelle mesure de ce que nous sommes pour améliorer notre vie. Améliorer ce que nous sommes convient à des êtres humains. Nous ne sommes pas faits pour végéter mais pour inscrire notre volonté dans le projet de Dieu pour nous avec humilité. Nous savons bien que nous sommes faibles mais nous savons aussi que le Seigneur peut tout faire en nous.

Alors que voulons-nous ?

Le premier temps qui nous est donné est celui de l’Avent, c’est le temps de l’attente pour laisser venir le Christ en nous. C’est par là que nous devons commencer. Humblement avec la Sainte Vierge Marie, accepter que Dieu prenne toute la place en nous.

Si nous le demandons humblement, notre désir de Dieu va croître en nous, notre cœur s’enflammer progressivement du désir de vivre de Lui, notre vie se transformer doucement.

Prenons l’exemple de Saint Jean Baptiste, il nous demande de préparer le chemin du Seigneur. C’est un chemin intérieur qui nous dépouille de nous-mêmes pour laisser la place à Jésus Christ. Osons croire qu’Il peut faire sa vie en nous. Osons croire qu’Il désire habiter en nous. Osons croire qu’Il peut nous rendre plus saint que nous ne le voulons car si nous ne savons pas êtres saints par nous-mêmes, Lui est notre sainteté.

Merci Seigneur pour cette nouvelle année, nous vous la remettons entre vos mains.

Que chacun soit béni

Votre curé, Michel Dejouy

 

13 janvier 2015

Conférence des Evêques de France

 

Quelle société voulons-nous construire ensemble ?

 

Publié le 12 janvier 2015

 

 Quelques jours après les événements tragiques qui ont secoué notre pays, au lendemain des manifestations citoyennes dans tout le pays, les évêques du conseil permanent de la Conférence des Évêques de France se sont retrouvés ce lundi 12 janvier 2015. A l’issue de leur rencontre, ils ont publié la déclaration suivante.

 

Quelle société voulons-nous construire ensemble ?

 

La semaine dernière, le terrorisme a frappé et la mort a fait irruption au cœur de notre société. L’attentat contre Charlie hebdo, les prises d’otages et les assassinats qui l’ont suivi sont des drames qui marquent l’ensemble des Français et bien au-delà de notre pays, tous ceux qui sont attachés aux valeurs qui fondent la possibilité de vivre ensemble. Perpétrées sur notre territoire, au cœur de notre nation, ces horreurs ont également suscité un puissant élan de cohésion de nos concitoyens et l’expression d’un soutien de la part de tant de pays, si éclatants ce dimanche, autour des principes fondamentaux qui façonnent notre société. Nous avons pris part à cet élan ; nous le soutiendrons encore.

 

Nous invitons les catholiques de nos diocèses à prier pour les victimes et à confier à Dieu les âmes aveuglées des terroristes. Nous saluons les policiers et les gendarmes qui ont payé un lourd tribut dans ces attaques et qui exercent cette mission essentielle de « garder la paix », cette paix quotidienne qui nous semble si naturelle. Nous assurons de notre fraternel soutien la communauté juive encore une fois endeuillée. Nous voulons redire que les amalgames sont trop faciles et que la tentation peut toujours exister de confondre une religion avec les extrémismes qui se réclament d’elle en la défigurant. Nous exhortons les uns et les autres à ne pas entrer dans la spirale mortifère de la peur et du mépris de l’autre.

 

Toutes les libertés sont intrinsèquement liées les unes aux autres. La liberté de la presse, quelle que soit cette presse, reste un des signes d’une société solide, ouverte au débat démocratique, capable de ménager une place digne à chaque personne dans le respect de ses origines, de sa religion, de ses différences. C’est cette France respectueuse de tous, symbole au-delà même de ses frontières, qui a été meurtrie ; c’est vers cette France qu’ont afflué du monde entier les très nombreux témoignages de sympathie et de compassion ; c’est cette France-là qui dimanche a redit son adhésion profonde aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.

 

Le temps viendra où nous devrons avoir le courage de nous interroger pour savoir comment la France a pu voir croître en son sein de tels foyers de haine. Enracinés dans l’Evangile, portés par l’Espérance, nous devons nous interroger sur notre projet de société. Quelle société voulons-nous bâtir ensemble ? Quelle place réservons nous aux plus faibles, aux exclus et aux différences culturelles ? Quelle culture voulons-nous transmettre aux générations qui nous suivent ? Quel idéal de notre communauté humaine proposons-nous à la jeunesse ?

 

Nous appelons les catholiques à poursuivre leur engagement dans la vie familiale, la vie associative et plus généralement dans la vie publique pour faire progresser notre société dans la justice et la paix.

 

Nous invitons à amplifier les efforts faits dans le domaine de l’éducation, conscients que cet enjeu est majeur pour aujourd’hui et pour demain.

 

C’est ensemble que nous construirons la société de demain. Non les uns contre les autres mais les uns avec les autres.

 

Mgr Georges PONTIER Archevêque de Marseille Président de la CEF

et le conseil permanent de la CEF : Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président,

 Cardinal André VINGT-TROIS, Archevêque de Paris Mgr Jean-Claude BOULANGER, Évêque de Bayeux et Lisieux Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez Mgr Hubert HERBRETEAU, Évêque d’Agen Mgr Jean-Paul JAMES, Évêque de Nantes Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise Mgr Benoit RIVIÈRE, Évêque d’Autun, Chalon et Mâcon

 

13 février 2015

LE MOT DU CURE

Mot du Curé  février 2015

 

Mes biens chers paroissiens, nous voilà en février (déjà bien commencé) et toujours pas de mot du curé, mais ça y est, c’est fait.

 

J’étais à Assise avec notre Evêque et les jeunes prêtres de moins de dix ans de sacerdoce et puis je n’ai pas eu beaucoup de temps en rentrant alors c’est maintenant seulement que je parviens à écrire quelques mots.

 

Mais cela tombe plutôt bien, c’est juste avant le DEP de dimanche à Blausasc et quelques jours avant le carême que je vous écris. Je me demandais justement comment nous abordions ce temps du carême qui nous invite à nous resituer dans notre rapport au Christ vainqueur de la mort.

 

Oui, ce temps de pénitence est aussi le temps où nous regardons le Christ Jésus opérer la chose la plus extraordinaire de tous les temps : le Salut du monde.

 

Alors que notre vie est jonchée de joies et de peines, nous pourrions être tentés de nous enfermer sur nous-mêmes et perdre confiance en Jésus. Et c’est là que Satan est rusé. Il nous laisse penser que Dieu n’est plus assez proche de nous, que nous sommes seuls et malheureux… mais non, il se trompe. Quel menteur. Il veut nous faire croire que Jésus n’est plus notre Sauveur personnel, qu’Il n’est pas pour moi le Rédempteur.

 

               La relation intime avec Jésus, voilà la question.

 

Nous sommes noyés dans un monde où la personne humaine n’a plus de valeur pour elle-même. Tout est fait pour croire que nous avons beaucoup de connaissances, d’amis, de relations etc… et pourtant tellement de personnes se sentent seules. Tout est fait pour avoir des plaisirs personnels et pourtant rien ne comble les cœurs. Mais Jésus nous permet de comprendre que c’est l’inverse pour Lui. Oui j’existe à ses yeux, je compte pour Lui. C’est moi qu’Il a sauvé et c’est à moi qu’Il adresse son amour. En Le regardant Lui, en redécouvrant qu’Il m’aime, je peux devenir frère de toutes les créatures qu’Il a créé par amour. Je peux les aimer vraiment.

 

Alors debout ! Fixons notre regard sur le Christ. Choisissons de vivre ce carême de tout notre cœur car c’est seulement en nous convertissant sans cesse que nous serons à la fois heureux personnellement et dans la joie de la vraie communion entre nous. Oui armons nous de Jésus et laissons-Le nous transformer en Lui.

 

Paix et vérité à chacun et à tous.

 

Monsieur le curé, Michel Dejouy

 

NDLR: Cette année le Carême  débute le 18 février, Mercredi des Cendres.

1er Dimanche de Carême donc, le dimanche 22 février.

 

8 janvier 2014

Le mot du curé de janvier 2014

 

Une heureuse et sainte année à vous tous.

 

            La nouvelle année est-elle source de nouvelles décisions, de résolutions importantes ? A quoi bon prendre de bonnes résolutions qui ne tiendront pas bien longtemps ? En fait, ce qui est certain c’est que choisir de prendre de bonnes résolutions est un signe de bonne santé de l’âme, d’une croissance vers  le Seigneur qui nous invite a être toujours plus proches de Lui. Oui, nous pouvons choisir de Le suivre un peu mieux cette année. Non pas en révolutionnant notre vie extérieurement mais en se laissant convertir intérieurement et du coup, il y aura des aspects extérieurs qui auront changés.

 

            L’importance de la conversion quotidienne, le choix d’une proximité toujours plus vraie avec le Seigneur par la prière, le service des personnes, la formation personnelle, la relation fraternelle, pour rayonner de l’Evangile est nécessaire pour tout chrétien. Les épreuves nous accablent bien souvent, les difficultés nous surprennent et nous atterrent parfois, les moments de joies semblent être si peu goûtés, qu’en regardant une année passée, on pourrait se dire que cette année là sera si semblable, si éprouvante qu’il vaut mieux ne pas rêver et se laisser aller au fil de l’eau sans même prendre le gouvernail du navire.

 

            Non, non et non ! Tout est possible avec la joie de la foi car avec le Seigneur Jésus, nous savons que nous sommes faits pour le bonheur, l’amour intense qui ne passera pas et que nous sommes déjà sur ce chemin aujourd’hui. Oui, Il change nos cœurs et nous donne le bonheur. J’aime particulièrement ce texte de Charles Péguy du « Porche du Mystère de la deuxième vertu » :

 

Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance

Et je n'en reviens pas.

Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout.

Cette petite fille espérance.

Immortelle

Car mes trois vertus dit Dieu,

Les trois vertus mes créatures,

Mes filles, mes enfants,

Sont elles-mêmes comme mes autres créatures,

De la race des hommes.

La Foi est une Epouse fidèle,

La Charité est une Mère,

Une mère ardente, pleine de cœur,

Ou une sœur aînée qui est comme une mère.

L'Espérance est une petite fille de rien du tout,

Qui est venue au monde le jour de Noël de l'année dernière,

Qui joue encore avec le bonhomme Janvier

Avec ses petits sapins en bois d'Allemagne. Peints.

Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas,

Puisqu’elles sont en bois.

C'est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.

C'est cette petite fille de rien du tout.

Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.

La petite espérance s'avance entre ses deux grandes sœurs et on ne prend seulement pas garde à elle.

Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route entre ses deux sœurs la petite espérance

S'avance.

Entre ses deux grandes sœurs,

Celle qui est mariée,

Et celle qui est mère.

Et l'on n'a d'attention, le peuple chrétien n'a d'attention que pour les deux grandes sœurs,

La première et la dernière,

Qui vont au plus pressé,

Au temps présent,

A l'instant momentané qui passe.

Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n'a de regard que pour les deux grandes sœurs.

Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.

Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.

La petite, celle qui va encore à l'école.

Et qui marche,

Perdue entre les jupes de ses sœurs.

Et il croit volontiers que ce sont les deux grandes qui traînent la petite par la main.

Au milieu.

Entre les deux,

Pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.

Les aveugles qui ne voient pas au contraire,

Que c'est elle au milieu  qui entraîne ses deux grandes sœurs.

Et que sans elle elles ne seraient rien.

Que deux femmes déjà âgées.

Deux femmes d'un certain âge.

Fripées par la vie.

 C'est elle, cette petite, qui entraîne tout.

Car la Foi ne voit que ce qui est

Et elle voit ce qui sera

La Charité n'aime que ce qui est

Et elle aime qui sera.

 

Que l’Espérance soit votre soutien, votre joie, votre courage.

Je vous bénis affectueusement et que notre route soit remplie de tendresse dans le Seigneur. Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s’embrassent …

 

M. le curé, Michel Dejouy

 

13 mars 2015

Le mot du curé du mois de mars

 

Enfanter à la sainteté.

 

C’est déjà la mi-carême…. Le chemin vers Pâques est déjà bien entamé. Où en sommes-nous ?

 

Dieu a voulu nous donner son propre Fils, Il s’est livré pour chacun d’entre nous, pour moi, parce qu’Il m’aime. Pourtant, je dois me rendre à l’évidence que nous sommes bien pauvres et que toutes les intentions d’efforts et d’offrandes ne sont qu’une petite goutte d’eau comparé à l’offrande du Christ. Et pourtant Il m’aime. Pourquoi persévérer pendant le carême ? Pourquoi se donner tant de peine et voir si peu de résultat ? La persévérance vérifie la qualité de notre foi nous dit saint Paul. Voilà qui est encourageant. Oui, persévérer pour montrer à Dieu notre fidélité, notre amour. Lui offrir nos vies humblement, nous en remettre à Lui comme un petit enfant contre son père.

 

Voilà pour nous tous un peu de réconfort, se blottir contre Dieu, contre son cœur aimant en acceptant d’être façonné petit à petit, au plus intime de nos vies. Oui, Il est là. Il est là, Il est là. Il veille sur nous, Il ne nous abandonne pas, Il nous regarde avec bonté et miséricorde. Alors oui, je veux fixer mon regard sur Jésus Christ, je veux le contempler sur la Croix, je veux me tenir auprès de Lui et Lui offrir mes sacrifices, mes regards, mes actes d’amour, mes pleurs et mes joies. Je veux tout Lui donner bien que je sois si petit. Voilà comment persévérer dans le carême. Car même si je ne sais pas bien t’aimer Seigneur, je le désir au plus profond de moi.

 

En regardant l’offrande de Jésus sur la Croix, je peux désirer aussi m’offrir à Jésus qui me conduit vers le Père. En regardant Jésus donner sa vie, je désir donner ma vie pour mes frères, sans les juger, sans les critiquer, juste en découvrant qu’ils sont tous faibles et pourtant aimés particulièrement de Dieu.

 

Que l’amour de Dieu nous donne l’amour des frères.

 

Soyez bénis.

 

Monsieur le curé Michel Dejouy

 

17 mars 2015

MESSAGE DE CAREME D'UN "MENDIANT"!

 

AIMES-MOI TEL QUE TU ES !

"Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances. Je te dis quand même : donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es.

Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu n’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu ne voudrais jamais connaitre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer.

Aime-moi tel que tu es, je veux l’amour de ton cœur indigent ; si, pour m’aimer, tu attends d’être parfait, tu ne m’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des millions de saints mille fois plus parfaits et aimants que ceux que j’ai créés ? Ne suis-je pas le Tout Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour ?

Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte te former, mais en attendant, je t’aime comme tu es. Et je souhaite que tu fasses de même. Je désire voir du fond de ta misère monter ton amour.

J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres. Je veux que de l’indigence s’élève constamment ce cri : « Seigneur je vous aime ! » C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t’en donnais, tu es si faible que bientôt l’amour propre s’y mêlerait, ne t’inquiète pas de cela.

J’aurais pu te destiner à de grandes choses ; non, tu seras le serviteur inutile, je te prendrais même le peu que tu as, car je t’ai créé par amour. Aime ! L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche à remplir que le moment présent de ton amour.

Aujourd’hui je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des Seigneurs. Je frappe et j’attends, hâte-toi de m’ouvrir, n’allègue pas ta misère. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, serait de te voir douter et manquer de confiance.

Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit, je ne veux pas que tu poses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour. Je te donnerai d’aimer au-delà de tout ce que tu peux rêver. Mais souviens-toi, aime-moi tel que tu es, n’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu n’aimeras jamais."

 

Ce texte, paru dans un bulletin monastique (1940) et d’un auteur inconnu. Pour certain, ce texte est de Saint Augustin.

 

Tiré du site : histoires-saintes.over-blog.com

 

22 avril 2015

Il est vraiment ressuscité La joie des fêtes de

 

Il est vraiment ressuscité 

 

La joie des fêtes de Pâques reste dans nos cœurs grâce à la liturgie quotidienne parce que chaque messe nous transporte dans le mystère de la foi. Les textes nous parlent tous de la résurrection et c’est une joie merveilleuse que de connaître cette bonne nouvelle.

Nous lisons aussi tout ce que les apôtres ont vécu après la résurrection de Jésus. Ils étaient tous remplis de joie et ils annonçaient au monde entier cette réalité étonnante et merveilleuse. Oui, le Christ Jésus est vraiment ressuscité d’entre les morts. C’est magnifique ! Ca change une vie !

Dès lors, nous sommes nous aussi invités à vivre cette joie et à la transmettre. C’est pourquoi nous ne pouvons délaisser le service de l’annonce de la victoire du Christ sur la mort. Nous sommes tous invités à porter ce message dans nos propres vies, en témoigner continuellement.

 

Je vous invite donc à venir vendredi soir à 18h30 en l’Eglise de L’Escarène afin de bâtir ensemble une communauté chrétienne digne de ce nom.

 

Il est Vivant Alleluia. Que Dieu vous bénisse et vous protège de tout mal.

 

Père Michel Dejouy

 

11 juin 2015

Rencontre oecuménique du Pape François

 

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS À SARAJEVO (BOSNIE-HERZÉGOVINE)

 

RENCONTRE ŒCUMÉNIQUE ET INTERRELIGIEUSE

 

DISCOURS DU SAINT-PÈRE

 

Centre international d'études franciscain Samedi 6 juin 2015

 


 

Chers frères et sœurs,

 

Je suis heureux de participer à cette rencontre qui rassemble les représentants des confessions religieuses présentes en Bosnie-Herzégovine. J’adresse un salut cordial à chacun de vous et à vos communautés, et je remercie en particulier pour les aimables paroles, et pour les réflexions qui ont été proposées. Et en les entendant, je peux vous dire qu’elles m’ont fait du bien !

 

La rencontre d’aujourd’hui est le signe d’un désir commun de fraternité et de paix ; elle donne le témoignage d’une amitié que vous construisez au fil des ans et que vous vivez déjà dans la cohabitation quotidienne et la collaboration. Être ici est déjà un « message » de ce dialogue que nous cherchons tous et auquel nous travaillons.

 

Je voudrais spécialement rappeler, comme fruit de ce désir de rencontre et de réconciliation, l’institution, en 1997, du Conseil pour le Dialogue Interreligieux local, qui rassemble musulmans, chrétiens et juifs. Je me réjouis du travail que développe le Conseil, avec la promotion de diverses activités de dialogue, la coordination d’initiatives communes, et la rencontre avec les Autorités de l’État. Votre travail est très précieux dans cette région et à Sarajevo en particulier, carrefour de peuples et de cultures, où, si la diversité constitue d’un côté une grande ressource qui a permis le développement social, culturel et spirituel de cette région, elle a, de l’autre, été la cause de douloureuses déchirures et de guerres sanglantes.

 

Ce n’est pas un hasard si la naissance du Conseil pour le Dialogue Interreligieux et les autres initiatives appréciables dans le domaine interreligieux et œcuménique ont eu lieu à la fin de la guerre, comme une réponse à l’exigence de réconciliation et face à la nécessité de reconstruire une société déchirée par le conflit. En effet, le dialogue interreligieux, ici comme en beaucoup d’endroits du monde, est une condition indispensable à la paix ; et par conséquent, il est un devoir pour tous les croyants (cf. Evangelii gaudium, n. 250).

 

Le dialogue interreligieux, avant même d’être une discussion sur les grands thèmes de la foi, est une « conversation sur la vie humaine » (ibid.). On y partage l’existence dans sa quotidienneté, dans ce qu’elle a de concret, avec les joies et les douleurs, les peines et les espérances ; on assume les responsabilités communes ; on projette un avenir meilleur pour tous. On apprend à vivre ensemble, à se connaître et à s’accepter dans les diversités respectives, librement, pour ce qu’on est. Dans le dialogue on reconnaît et on développe une communauté spirituelle, qui unifie et aide à promouvoir les valeurs morales, les grandes valeurs morales, la justice, la liberté et la paix. Le dialogue est une école d’humanité et un facteur d’unité, qui aide à construire une société fondée sur la tolérance et le respect mutuel.

 

Pour cette raison, le dialogue interreligieux ne peut pas se limiter seulement à quelques uns, aux seuls responsables des communautés religieuses, mais il devrait s’étendre autant que possible à tous les croyants, impliquant les diverses sphères de la société civile. Et, en ce sens, les jeunes, appelés à construire l’avenir de ce pays, méritent une attention particulière. Cependant, il est toujours bon de rappeler que le dialogue, pour être authentique et efficace, suppose une identité formée : sans une identité formée, le dialogue est inutile ou nuisible. Je dis cela en pensant aux jeunes, mais cela vaut pour tous.

 

J’apprécie sincèrement tout ce que vous avez fait jusqu’à maintenant et je vous encourage dans votre engagement pour la cause de la paix, dont vous êtes, en tant que leader religieux, les premiers gardiens, ici en Bosnie-Herzegovine. Je vous assure que l’Église catholique continuera à donner son plein appui et à assumer son entière responsabilité.

 

Nous sommes tous conscients qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais ne nous laissons pas décourager par les difficultés et continuons avec persévérance sur le chemin du pardon et de la réconciliation. Alors que nous faisons justement mémoire du passé, aussi pour apprendre les leçons de l’histoire, évitons les regrets et les récriminations, mais laissons-nous purifier par Dieu qui nous donne le présent et l’avenir : c’est Lui notre avenir, c’est Lui la source ultime de la paix.

 

Cette ville qui, dans un passé récent, est tristement devenue symbole de la guerre et de ses destructions, cette Jérusalem d’Europe, aujourd’hui, avec sa variété de peuples, de cultures et de religions, peut devenir à nouveau signe d’unité, lieu où la diversité ne représente pas une menace mais une richesse et une opportunité pour grandir ensemble. Dans un monde encore malheureusement déchiré par les conflits, cette terre peut devenir un message : attester qu’il est possible de vivre l’un à côté de l’autre, dans la diversité mais dans l’humanité commune, en construisant ensemble un avenir de paix et de fraternité. On peut vivre en faisant la paix !

 

Je vous suis reconnaissant à tous de votre présence et des prières que vous aurez la bonté d’offrir pour mon service. De ma part, je vous assure que je prierai en retour pour vous, pour vos communautés, et je le ferai de tout cœur. Que le Seigneur nous bénisse tous.

 

Maintenant je vous invite tous à faire cette prière. À l’Éternel, à l’Unique et Vrai Dieu Vivant, au Miséricordieux.

 

 

 

PRIÈRE

 

Dieu tout-puissant et éternel, Père bon et miséricordieux ; Créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles ; Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, Roi et Seigneur du passé, du présent et de l’avenir ; seul juge de tous les hommes, qui récompense tes fidèles par la joie éternelle! Nous, descendants d’Abraham selon la foi en toi, Dieu unique, juifs, chrétiens et musulmans, nous sommes humblement devant toi et nous te prions avec confiance pour ce pays, la Bosnie-Herzegovine, afin que puissent y habiter en paix et dans l’harmonie les hommes et les femmes croyants de diverses religions, nations et cultures. Nous te prions, ô Père, pour que cela advienne dans tous les pays du monde ! Renforce en chacun de nous la foi et l’espérance, le respect réciproque et l’amour sincère pour tous nos frères et sœurs. Fais qu’avec courage, nous nous engagions à construire la justice sociale, à être des hommes de bonne volonté, remplis de compréhension réciproque et de pardon, artisans patients de dialogue et de paix. Que toutes nos pensées, nos paroles et nos œuvres, soient en harmonie avec ta sainte volonté. Que tout soit en ton honneur et à ta gloire, et pour notre salut. Louange et gloire éternelle à toi, notre Dieu ! Amen.

 

22 septembre 2015

Méditation du Pape François

 

PAPE FRANÇOIS

 

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

 

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 38 du 17 septembre 2015)

 

Dans le petit il y a tout

 

« Dans le petit il y a tout ». Le style de Dieu qui agit dans les petites choses mais qui nous ouvre de grands horizons a été au centre de la Messe célébrée en la mémoire liturgique de la nativité de Marie. En rappelant le texte de la collecte prononcée peu auparavant — dans lequel on demande au Seigneur « la grâce de l’unité et de la paix — le Pape a porté son attention sur deux verbes déjà mis en évidence dans les homélies des « jours derniers » : réconcilier et pacifier.

La réflexion de François est partie du concept de « petit », ce « petit » dont il est question dans la première lecture (Mi 5, 1-4) : « Et toi Bethléem, Ephrata, le plus petit... ». « Le plus petit : mais tu seras grande, parce que de toi naîtra ton guide, et il sera la paix. Lui-même sera la paix », parce que de ce « petit » « vient la paix ». Voilà le style de Dieu, qui « choisit les petites choses, les choses humbles pour faire de grandes œuvres ». Le Seigneur « est le Grand » et nous « nous sommes les petits », mais le Seigneur « nous conseille de devenir petits comme les enfants pour pouvoir entrer dans le royaume des cieux », où « les grands, les puissants, les hautains, les orgueilleux ne pourront pas entrer ». Dieu, donc, « réconcilie et pacifie dans le petit ».

Le Pape a ensuite affronté le deuxième concept, selon lequel le Seigneur réconcilie « également sur le chemin : en marchant ». Il a expliqué : « Le Seigneur n’a pas voulu pacifier et réconcilier avec la baguette magique : aujourd’hui — pouf — tout est fait ! Non. Il s’est mis en chemin avec son peuple ». Un exemple de cette action de Dieu se retrouve dans l’évangile du jour (Mt 1, 1-16.18-23). Un passage, celui de la généalogie de Jésus, qui peut sembler un peu répétitif. Pourtant, « c’est le chemin de Dieu : le chemin de Dieu parmi les hommes, bons et méchants, parce que dans cette liste il y a des saints et il y a des criminels pécheurs ». Une liste donc, où l’on rencontre aussi « beaucoup de péchés ». Toutefois, « Dieu n’a pas peur : il marche. Il marche avec son peuple. Et sur ce chemin, il fait croître l’espérance de son peuple, l’espérance dans le Messie ». Voilà la « proximité » de Dieu. Pour « marcher en chrétiens », pour « pacifier » et « réconcilier » comme l’a fait Jésus, nous avons la voie : « Avec les béatitudes et avec ce protocole sur lequel nous serons tous jugés. Matthieu 25 : “Faites ainsi : des petites choses” ». Cela signifie : « dans le petit et sur le chemin ».

Le Pape a alors ajouté un autre élément. Le peuple d’Israël « rêvait de la libération », il avait « ce rêve parce que cela lui avait été promis ». Même « Joseph rêvait » et son rêve « est un peu comme le résumé du rêve de toute cette histoire de chemin de Dieu avec son peuple ». Mais « Joseph n’est pas le seul à avoir des rêves : Dieu rêve. Notre Père Dieu a des rêves, et rêve de choses belles pour son peuple, pour chacun de nous, parce qu’il est Père et étant Père, il pense et rêve le meilleur pour ses fils ».

En conclusion : « Ce Dieu tout-puissant et grand, nous enseigne à réaliser la grande œuvre de pacification et de réconciliation dans le petit, dans le chemin, en ne perdant pas l’espérance avec cette capacité » de faire « de grands rêves »,

d’avoir « de grands horizons ».

 

 

 

26 novembre 2015

Ouverture des Portes saintes Actualité mise en

 

 

Ouverture des Portes saintes

Actualité mise en ligne le 26 novembre 2015

 

Que l'Année Sainte soit pour tous les croyants un véritable moment de rencontre avec la miséricorde de Dieu Pape François

 

Le 8 décembre sera lancée à Rome, par le pape François, l’année du Jubilé de la Miséricorde. Il ouvrira ce jour-là la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre. Le 13 décembre, quatre portes saintes seront ouvertes à leur tour dans le diocèse de Nice, annonçant une année sainte à vivre jusqu’au 13 novembre 2016. Un jubilé pour se laisser réconcilier avec Dieu.

Le jubilé est un temps favorable pour l'Église, pour qu'elle puisse contempler le mystère de la miséricorde, source de joie et de paix. La miséricorde est l'acte ultime par lequel Dieu vient à notre rencontre. Elle est le chemin qui unit Dieu et l'homme, pour qu'il ouvre son cœur à l'espérance d'être aimé pour toujours malgré les limites de son péché. Le pèlerinage est un signe particulier de l'Année Sainte : il est l'image du chemin que chacun parcourt au long de son existence. Il est l'occasion de passer la Porte Sainte pour nous mettre à la suite de Jésus Christ, de recevoir le sacrement du pardon pour vivre en homme libre, et de pratiquer la miséricorde en actes pour vivre mieux selon l'Évangile. À l'invitation du Pape François, « laissons-nous surprendre par Dieu. Il ne se lasse jamais d'ouvrir la porte de son cœur pour répéter qu'il nous aime et qu'il veut partager sa vie avec nous ».

 

 

Le commencement d'une année jubilaire est toujours solennellement marqué par l'ouverture d'une Porte sainte par le pape en la Basilique Saint-Pierre à Rome. Cela se déroulera mardi 8 décembre, jour de la fête de l’Immaculée Conception Mais, en ce Jubilé de la Miséricorde, le Pape François a souhaité que, dans chaque diocèse, une porte sainte permette à chacun, à travers le monde, de faire une démarche jubilaire. En passant par la Porte sainte, le pèlerin se met à la suite de Jésus qui a dit : « Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10, 9). La Porte sainte rappelle la responsabilité qu'a tout croyant d'en franchir le seuil : c'est une décision qui suppose la liberté de choisir le Christ et en même temps le courage d'abandonner le péché, de laisser derrière soi ce qui conduit au mal. Passer cette porte signifie vouloir suivre Jésus-Christ pour vivre la vie nouvelle qu'il nous a donnée. Le 13 décembre, troisième dimanche de l’Avent, la Basilique Saint Jean au Latran à Rome ainsi que chaque cathédrale à travers le monde ouvriront une Porte sainte.

Dans le diocèse de Nice, Mgr André Marceau a choisi quatre lieux jubilaires. Dans chacun de ces lieux sera également ouverte la Porte sainte, dimanche 13 décembre, à des heures différentes. À cette occasion, la lumière de Bethléem sera accueillie et transmise par les Scouts et Guides de France.

 

 

 

Cathédrale Sainte Réparate 10h : Rendez-vous à la chapelle de la Miséricorde (cours Saleya) pour démarrer la procession 3, rue Sainte-Réparate 06300 Nice cathedrale-nice.fr

Sanctuaire Notre-Dame de Laghet - 10h45 06340 La Trinité sanctuaire-laghet.nice.cef.fr

Sanctuaire Notre-Dame de Valcluse - 17h 1014, route de Grasse 06810 Auribeau-sur-Siagne sanctuaire-nd-valcluse.org

Monastère de Cimiez - 10h30 Place Jean Paul II 06000 Nice stemariedesanges.free.fr

 

9 décembre 2015

LE MOT DU CURE

 

Elle est conçue IMMACULEE !!!!

Chose incroyable mais vrai, Dieu veut entrer dans le monde, se faire proche de nous et choisit une jeune fille d’Israël, Marie… et pour sa venue dans notre chair, Il l’a fait im-peccable… oui im-peccable ; pour que nous puissions nous attacher à Elle et nous rendre compte que Dieu est vraiment tout puissant. C’est un dogme, une vérité de foi qui nous dépasse et nous invite à nous plonger un peu plus dans le mystère du salut.

Le monde étant coupé de Dieu par le péché originel, Dieu veut retrouver le monde et le rattacher à Lui. Le monde l’ayant rejeté, Lui veut-nous racheter. Comment ? Il prépare le cœur des hommes pendant des siècles et Il prépare une demeure parfaite pour venir ici-bas. Pourquoi ? Pour pouvoir habiter en chacun de nous aussi.

En concevant la Vierge Marie, Dieu veut nous montrer aussi ce que nous sommes pour Lui, Il nous aime et ne veut pas nous voir malheureux. C’est pourquoi Il nous offre sa miséricorde en se faisant Lui-même homme et en prenant sur Lui nos péchés. C’est alors le début d’une immense aventure, celle du cœur. Mais comme Dieu ne nous force jamais la main, c’est à moi, à chacun de nous de répondre librement. Est-ce que je vais répondre oui ou non à son amour ?

Pour répondre, il me faut être guidé, car tout ne dépend pas de moi. J’ai besoin de l’Eglise. Celle de mon village, de mon diocèse et celle qui est universelle. C’est pourquoi je dois être attentif à cette année de la miséricorde que notre pape François à promulguée. Aujourd’hui, s’est ouverte l’année de la miséricorde et dans notre diocèse, dans notre doyenné, nous vous offrons plusieurs propositions pour redécouvrir la miséricorde divine. 

Je vous invite à regarder les différentes propositions que nous faisons et à vous y joindre. C’est en les vivant que nous découvrirons la profondeur de l’amour de Dieu pour nous. Aujourd’hui est un très grand jour. Ne laissons pas cette grâce passer. Vivons-là profondément.

La très sainte Vierge Marie a dit oui parce qu’elle a compris que son bonheur est en Dieu. Disons oui à la miséricorde. Elle est notre exemple, suivons-la pour vivre de Jésus

Que Dieu vous bénisse.

Humblement, votre serviteur, le Père Michel

 

15 janvier 2016

LE MOT DU CURE Janvier 2016

Bonne et sainte année à tous et à chacun.

Une nouvelle année…. Des résolutions… Des souhaits pour l’avenir… oui, beaucoup de choses sont à espérer. Et ce que j’espère avant toutes choses, c’est la Paix. La vraie Paix, celle de Jésus. Quelle est-elle cette Paix ? Celle du plus profond de l’âme. Celle qui nous aide à vivre en dépassant toutes les épreuves, celle qui nous invite à nous investir toujours plus, à nous donner sans soucis des ragots, des moqueries, des critiques. Celle qui nous pousse intérieurement à nous dépenser sans attendre quoique ce soit en retour.

Cette Paix, elle est donnée par l’assurance de la résurrection bienheureuse, la vie éternelle.

Quand je pense à tout ce que nous faisons, à nos soucis quotidiens, aux attentats ou autre malheurs, je peux perdre courage, mais quand je mets ma vie dans les mains de Dieu, je peux tout affronter. Les épreuves, les solitudes, les échecs, la souffrance et même la mort. Certes ce n’est pas facile mais en fait, en y réfléchissant bien, le désir de l’éternité bienheureuse me permets de relativiser beaucoup de choses, toutes choses.

Bien sûr, il y a toujours des échéances à honorer de notre mieux, il y a le stress, la fatigue, la déprime ou tant d’autres choses possibles, mais il y a aussi cet avenir merveilleux qui nous tend les bras. Pour cela, il nous faut prendre les moyens de demeurer fidèle au Seigneur, par la prière, les sacrements, la fraternité, les retraites spirituelles, l’engagement auprès des personnes et bien d’autres choses qui sont toutes inscrites dans l’Evangile. Retenons en trois : la prière, l’aumône et jeûne.

En fait, demandons la grâce de contempler le ciel, la vie éternelle bienheureuse en Dieu, là où tout est parfait. Si nous prenons le temps de cette contemplation et que nous agissons au quotidien selon l’Evangile, nous serons dans la Paix.

Que cette Paix de Jésus Christ notre Seigneur descende dans nos cœurs et y demeure à jamais.

Je vous souhaite à tous une belle et sainte année, que Dieu vous bénisse.

P Michel  

29 janvier 2016

Méditation du Pape François

 

PAPE FRANÇOIS

 

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTH

 

 (L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 4 du 28 janvier 2016)

 

Des outres neuves

 

Le chrétien qui se dissimule derrière l’idée que « l’on a toujours fait ainsi... » commet un péché, en devenant idolâtre et rebelle et en vivant une « vie rapiécé, à moitié », car il ferme son cœur aux « nouveautés de l’Esprit Saint ». C’est une invitation à se libérer des « habitudes », pour laisser place aux « surprises de Dieu », que le Pape François a lancée. Dans la première lecture, extraite du premier livre de Samuel (15, 16-23), « nous avons écouté que le roi Saul est rejeté par Dieu car il n’obéit pas : le Seigneur lui a dit qu’il aurait remporté la bataille, la guerre, mais que tout aurait dû être voué à l’extermination ». Et Saul « n’a pas obéi ». Samuel dit à Saul : « Yahvé se plaît-il aux holocaustes et aux sacrifices comme dans l’obéissance à la parole de Yahvé ? ». Par conséquent, « l’obéissance va plus loin » et dépasse aussi les paroles de justification de Saul : « J’ai écouté le peuple et le peuple m’a dit : l’on a toujours fait de la sorte ! Les choses qui ont le plus de valeur iront au service du Seigneur, aussi bien au temple que pour les sacrifices. L’on a toujours fait ainsi ! ». Saul a « eu peur » et pour cette raison, « il a laissé la vie se poursuivre contre la volonté du Seigneur ».

 

 La même attitude, a dit le Pape en se référant au passage liturgique de Marc (2, 18-22), nous est « enseignée par Jésus dans l’Evangile, quand les docteurs de la loi lui reprochent le fait que les disciples ne jeûnent pas : “Mais cela s’est toujours passé ainsi, pourquoi les tiens ne jeûnent-ils pas ?” Et Jésus répond par ce principe de vie : “Personne ne coud une pièce de drap non foulé à un vieux vêtement ; autrement, la pièce neuve tire sur le vieux vêtement et la déchirure s’aggrave. Personne non plus ne met du vin nouveau dans des outres vieilles ; autrement, le vin fera éclater les outres, et le vin est perdu tout comme les outres. Mais du vin nouveau dans des outres neuves !” ». En substance, « la loi est au service de l’homme, qui est au service de Dieu et c’est pourquoi l’homme doit avoir le cœur ouvert ». Le comportement de celui qui dit : « L’on a toujours fait ainsi... » naît d’un « cœur fermé ». Au contraire, « Jésus nous a dit : “Je vous enverrai l’Esprit Saint et il vous conduira jusqu’à la pleine vérité” ». Ainsi, « si tu as le cœur fermé à la nouveauté de l’Esprit, tu n’arriveras jamais à la pleine vérité ». Et « ta vie chrétienne sera une vie à moitié, une vie rapiécée, raccommodée par de nouvelles choses, mais sur une structure qui n’est pas ouverte à la voix du Seigneur : un cœur fermé, car tu n’es pas capable de changer les outres ». Mais « pourquoi cela arrive-t-il ? Pourquoi est-ce si grave, pourquoi le Seigneur rejette Saul et choisit ensuite un autre roi ? ». La réponse est donnée par Samuel lorsqu’il « explique ce qu’est un cœur fermé. Celui qui a un tel cœur, affirme Samuel, « est un pécheur ». Par conséquent, « les chrétiens obstinés dans le “on a toujours fait ainsi, tel est le chemin, telle est la voie”, pèchent : ils pèchent par divinisation ». Et cela « est aussi un péché d’idolâtrie : l’obstination. Le chrétien qui s’obstine pèche. Il pèche par idolâtrie ». Face à cette vérité, la question à se poser est la suivante : « Quelle est la route à suivre ? ».

 

 François a suggéré d’« ouvrir son cœur à l’Esprit Saint, de discerner quelle est la volonté de Dieu ». « Il était habituel, à l’époque de Jésus, que les bons israéliens jeûnent ». Cependant, « il existe une autre réalité : il existe l’Esprit Saint qui nous conduit à la pleine vérité ». « Les habitudes doivent aussi se renouveler face à la nouveauté de l’Esprit, aux surprises de Dieu ».

 

 

 

18 mars 2016

Le mot du Curé Carême 2016

 Il n y a rien de mieux…

La vie est ainsi faite et nous la vivons comme nous pouvons, mais il y a toujours l’espérance.
Dans nos vies nous sommes confrontés souvent à des exigences et des besoins plus ou moins importants, mais dans cette période de car aime….. nous avançons vers un mystère qui nous dépasse. Celui de la Résurrection !

Nous imaginons différentes manières de nous convertir, de nous approcher de Dieu mais c’est Lui qui nous guide. Nous rentrons dans les derniers jours de ce car aime… qui sommes-nous pour prétendre au titre d’enfant de Dieu ?
Nous ne sommes rien et nous sommes tout. La dernière ligne droite ou même courbe nous tend les bras, marchons avec la force de la foi.
Tout est acquit par la mort et la résurrection de Jésus, nous avons cette folle espérance que tout est dans ses mains.
Alors reprenons cette image de l’espérance que Péguy nous donne, la petite sœur l’espérance qui donne la main à la foi et la charité.
C’est elle qui nous porte, donnons-lui la main nous aussi.

Que nos épreuves nous portes et nous convertisses. Puissions-nous vivre ces jours saints dans la persévérance et la fidélité à Dieu, Il nous aime !!!!

Tout est grâce.

Bien à vous, votre petit curé, le père Michel 

12 avril 2016

UNE JOURNEE INTERCONFESSIONNELLE POUR LE CHRIST LE 21 MAI 2016 à NICE

Jour du Christ Côte d'Azur - Présentation du projet

 Programme

Un programme varié comprenant des temps de concerts et de louange, de prédication, de témoignages, d’échanges, d’activités et d’expressions artistiques diverses. Le contenu respectera les différentes sensibilités chrétiennes représentées.

Les temps forts de cette journée

  • Une journée de témoignages à donner et à recevoir

  • Une journée de jeux, de rencontre et de partage

  • Une journée de louange et de fête

    9h30-12h30 — Matinée plénière sous le chapiteau

    Accueil et présentation, Louange, Témoins, Animations, expressions artistiques

    12h30-14h00 — Coupure déjeuner

    Repas pris sur divers lieux alentour ou pique-nique, mais aussi visites possible des stands

    14h00-17h00 — Activités de l’après-midi

    Activités variées à la carte dans différents lieux : Ateliers, jeux, stands, expo peinture, proclamation biblique, animations, spectacles, Films,

    Programme spécial Jeunes à l’Église du Vœu et sur la colline du château

    17h30-18h00 — Flash mob

    Flash mob pour tous animé par les jeunes.

    20h30-23h00 — Soirée plénière sous le chapiteau

    Concert, Témoignages et Prière

    Pour l’occasion, une chorale interconfessionnelle régionnale est créée.

 

21 avril 2016

Le mot du curé - avril 2016

 

Il n y a que l’amour…

 

Dans notre vie si remplie de tant de choses, nous sommes souvent en proie à des obligations, des devoirs faire etc…. mais comment vivons-nous ce que nous vivons ?

Nous avons tous bien des choses au quotidien qui nous rende si important, pourtant, sans l’amour, nous sommes comme une trompette qui raisonne dans le vide si nous ne mettons pas l’amour dans ce que nous faisons.

Voici que notre Seigneur Jésus Christ est ressuscité, voici que nous avons fait notre pèlerinage à Rome, voici cette belle célébration de la confirmation dimanche dernier et pourtant, avons-nous mis notre cœur à l’ouvrage ?

C’est là bien là seule vérité qui compte : mettre notre cœur dans ce que nous faisons !

 Et c’est ce que je vois dans tout ce que vous faite. Une célébration à organiser ? Vous êtes là. Une prière ou une messe ? Vous êtes encore là. Un apéro à préparer ? Vous êtes toujours là…. Merci pour tout ce que vous êtes et n’oubliez pas d’être toujours serviteur parce que c’est en se donnant soi-même qu’on aime vraiment. Alors un grand merci à vous tous et que cet amour soit toujours dans votre cœur.

 

Je prie pour vous et vous remercie de tout mon petit cœur.

P.Michel

 

28 avril 2016

Pape François

 

Amérique latine: «servir» l’engagement des laïcs et non pas «se servir d’eux»

 

Lettre au card. Ouellet, président de la Commission pontificale

 

27 avril 2016

 

Fustigeant le cléricalisme, le pape François invite les pasteurs à « servir » l’engagement des laïcs, et à ne pas « se servir d’eux ».

 

Le pape a en effet adressé une lettre, vigoureuse, au cardinal canadien Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, parce qu’il est aussi président de la commission pontificale pour l’Amérique latine. Et le pape a rencontré les membres de l’assemblée plénière de la commission en mars dernier, qui s’est penchée sur le thème des laïcs justement : « L’indispensable engagement des laïcs dans la vie publique ».

 

Le pape François rappelle en somme la théologie du sacrement du baptême et du sacrement de l’ordre : le ministère ordonné est au service du ministère commun des baptisés.

 

« Personne n’a été baptisé prêtre ou évêque », fait observer le pape, mais bien en tant que laïc et le baptême constitue « un signe indélébile que personne ne pourra jamais effacer ».

 

Il invite les pasteurs à ne pas « oublier que l’Église n’est pas une élite de prêtres, consacrés et évêques », parce que tous ensemble ils forment « le Saint Peuple de Dieu ce qui comporte de nombreux risques ». Il épingle sans aucune hésitation ce qu’il appelle « l’une des déformations les plus grandes que l’Amérique latine ait à affronter : le cléricalisme ».

 

Et il expose ses raisons, théologiques : « Cette attitude, non seulement annule la personnalité des chrétiens mais tend aussi à amoindrir et à sous-évaluer la Grâce baptismale ».

 

« Le cléricalisme, analyse le pape, plutôt que de donner une impulsion aux différentes contributions et propositions éteint peu à peu le feu prophétique dont l’Église tout entière est appelée à rendre témoignage dans le cœur de ses peuples. »

 

« Ce n’est pas le pasteur qui doit dire au laïc ce qu’il doit faire et dire, il le sait bien et mieux que nous », affirme encore le pape.

 

Et puis, il avait un jour fustigé le cléricalisme « des laïcs », et un peu dans cette même ligne il déclare : « Sans nous en rendre compte, nous avons généré une élite laïque, en croyant que les laïcs engagés sont uniquement ceux qui travaillent pour les prêtres et nous avons oublié, en le négligeant, le croyant qui souvent brûle son espérance dans la lutte quotidienne pour vivre sa foi. »

 

Il indique un lieu où ce travers ne se fait pas sentir : « la pastorale populaire », dont il reconnaît en même temps qu’elle peut avoir des « limites » : c’est, dit-il, « l’un des rares espaces où le peuple de Dieu a été libéré de l’influence du cléricalisme » et, « bien orientée, notamment par une pédagogie de l’évangélisation, elle est riche de valeurs ».

 

Pour ce qui est des grandes orientations pastorales, le pape invite les pasteurs à les évaluer en se demandant  s’ils ont choisi de « stimuler et promouvoir la charité et la fraternité, le désir de vérité et de justice ».

 

Il interroge, selon sa pédagogie habituelle : « Comment faisons-nous en sorte que la corruption ne se niche pas dans nos cœurs ?»

 

Il fait observer que les laïcs aussi ont des solutions à proposer : « Il n’est pas logique – même impossible – de penser qu’en tant que pasteurs nous devrions avoir le monopole des solutions face aux nombreux défis de la vie contemporaine (…). Nous devons être aux côtés de nos fidèles, les accompagnant dans leur recherche, et en stimulant l’imagination de façon à répondre aux problématiques actuelles. »

 

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Paroisse St Pierre-St Paul
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