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Paroisse St Pierre-St Paul
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29 janvier 2016

Méditation du Pape François

 

PAPE FRANÇOIS

 

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTH

 

 (L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 4 du 28 janvier 2016)

 

Des outres neuves

 

Le chrétien qui se dissimule derrière l’idée que « l’on a toujours fait ainsi... » commet un péché, en devenant idolâtre et rebelle et en vivant une « vie rapiécé, à moitié », car il ferme son cœur aux « nouveautés de l’Esprit Saint ». C’est une invitation à se libérer des « habitudes », pour laisser place aux « surprises de Dieu », que le Pape François a lancée. Dans la première lecture, extraite du premier livre de Samuel (15, 16-23), « nous avons écouté que le roi Saul est rejeté par Dieu car il n’obéit pas : le Seigneur lui a dit qu’il aurait remporté la bataille, la guerre, mais que tout aurait dû être voué à l’extermination ». Et Saul « n’a pas obéi ». Samuel dit à Saul : « Yahvé se plaît-il aux holocaustes et aux sacrifices comme dans l’obéissance à la parole de Yahvé ? ». Par conséquent, « l’obéissance va plus loin » et dépasse aussi les paroles de justification de Saul : « J’ai écouté le peuple et le peuple m’a dit : l’on a toujours fait de la sorte ! Les choses qui ont le plus de valeur iront au service du Seigneur, aussi bien au temple que pour les sacrifices. L’on a toujours fait ainsi ! ». Saul a « eu peur » et pour cette raison, « il a laissé la vie se poursuivre contre la volonté du Seigneur ».

 

 La même attitude, a dit le Pape en se référant au passage liturgique de Marc (2, 18-22), nous est « enseignée par Jésus dans l’Evangile, quand les docteurs de la loi lui reprochent le fait que les disciples ne jeûnent pas : “Mais cela s’est toujours passé ainsi, pourquoi les tiens ne jeûnent-ils pas ?” Et Jésus répond par ce principe de vie : “Personne ne coud une pièce de drap non foulé à un vieux vêtement ; autrement, la pièce neuve tire sur le vieux vêtement et la déchirure s’aggrave. Personne non plus ne met du vin nouveau dans des outres vieilles ; autrement, le vin fera éclater les outres, et le vin est perdu tout comme les outres. Mais du vin nouveau dans des outres neuves !” ». En substance, « la loi est au service de l’homme, qui est au service de Dieu et c’est pourquoi l’homme doit avoir le cœur ouvert ». Le comportement de celui qui dit : « L’on a toujours fait ainsi... » naît d’un « cœur fermé ». Au contraire, « Jésus nous a dit : “Je vous enverrai l’Esprit Saint et il vous conduira jusqu’à la pleine vérité” ». Ainsi, « si tu as le cœur fermé à la nouveauté de l’Esprit, tu n’arriveras jamais à la pleine vérité ». Et « ta vie chrétienne sera une vie à moitié, une vie rapiécée, raccommodée par de nouvelles choses, mais sur une structure qui n’est pas ouverte à la voix du Seigneur : un cœur fermé, car tu n’es pas capable de changer les outres ». Mais « pourquoi cela arrive-t-il ? Pourquoi est-ce si grave, pourquoi le Seigneur rejette Saul et choisit ensuite un autre roi ? ». La réponse est donnée par Samuel lorsqu’il « explique ce qu’est un cœur fermé. Celui qui a un tel cœur, affirme Samuel, « est un pécheur ». Par conséquent, « les chrétiens obstinés dans le “on a toujours fait ainsi, tel est le chemin, telle est la voie”, pèchent : ils pèchent par divinisation ». Et cela « est aussi un péché d’idolâtrie : l’obstination. Le chrétien qui s’obstine pèche. Il pèche par idolâtrie ». Face à cette vérité, la question à se poser est la suivante : « Quelle est la route à suivre ? ».

 

 François a suggéré d’« ouvrir son cœur à l’Esprit Saint, de discerner quelle est la volonté de Dieu ». « Il était habituel, à l’époque de Jésus, que les bons israéliens jeûnent ». Cependant, « il existe une autre réalité : il existe l’Esprit Saint qui nous conduit à la pleine vérité ». « Les habitudes doivent aussi se renouveler face à la nouveauté de l’Esprit, aux surprises de Dieu ».

 

 

 

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18 janvier 2016

PROCHAIN DEP, en demi-journée!

dep janvier

15 janvier 2016

LE MOT DU CURE Janvier 2016

Bonne et sainte année à tous et à chacun.

Une nouvelle année…. Des résolutions… Des souhaits pour l’avenir… oui, beaucoup de choses sont à espérer. Et ce que j’espère avant toutes choses, c’est la Paix. La vraie Paix, celle de Jésus. Quelle est-elle cette Paix ? Celle du plus profond de l’âme. Celle qui nous aide à vivre en dépassant toutes les épreuves, celle qui nous invite à nous investir toujours plus, à nous donner sans soucis des ragots, des moqueries, des critiques. Celle qui nous pousse intérieurement à nous dépenser sans attendre quoique ce soit en retour.

Cette Paix, elle est donnée par l’assurance de la résurrection bienheureuse, la vie éternelle.

Quand je pense à tout ce que nous faisons, à nos soucis quotidiens, aux attentats ou autre malheurs, je peux perdre courage, mais quand je mets ma vie dans les mains de Dieu, je peux tout affronter. Les épreuves, les solitudes, les échecs, la souffrance et même la mort. Certes ce n’est pas facile mais en fait, en y réfléchissant bien, le désir de l’éternité bienheureuse me permets de relativiser beaucoup de choses, toutes choses.

Bien sûr, il y a toujours des échéances à honorer de notre mieux, il y a le stress, la fatigue, la déprime ou tant d’autres choses possibles, mais il y a aussi cet avenir merveilleux qui nous tend les bras. Pour cela, il nous faut prendre les moyens de demeurer fidèle au Seigneur, par la prière, les sacrements, la fraternité, les retraites spirituelles, l’engagement auprès des personnes et bien d’autres choses qui sont toutes inscrites dans l’Evangile. Retenons en trois : la prière, l’aumône et jeûne.

En fait, demandons la grâce de contempler le ciel, la vie éternelle bienheureuse en Dieu, là où tout est parfait. Si nous prenons le temps de cette contemplation et que nous agissons au quotidien selon l’Evangile, nous serons dans la Paix.

Que cette Paix de Jésus Christ notre Seigneur descende dans nos cœurs et y demeure à jamais.

Je vous souhaite à tous une belle et sainte année, que Dieu vous bénisse.

P Michel  

9 janvier 2016

Intentions de prières du Pape François_ janvier 2016

Intentions de prière du Pape François - Janvier 2016

6 janvier 2016

Homélie du pape François pour l'Epiphanie

 

MESSE EN LA SOLENNITÉ DE L'ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR

 

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

 

Basilique vaticane Mercredi 6 janvier 2016

 


 

Les paroles du Prophète Isaïe – adressées à la ville sainte de Jérusalem – nous appellent à nous lever, à sortir, sortir de nos fermetures, sortir de nous-mêmes, et à reconnaître la splendeur de la lumière qui illumine notre existence : « Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (60,1). “Ta lumière”, c’est la gloire du Seigneur. L’Église ne doit pas croire qu’elle brille de sa propre lumière ; elle ne le doit pas. Saint Ambroise le rappelle dans une belle expression, en utilisant la lune comme métaphore de l’Église : « L’Église est véritablement comme la lune: […] elle brille non pas de sa propre lumière, mais de celle du Christ. Elle tire sa splendeur du Soleil de justice, de sorte que l’on peut dire : “Ce n’est plus moi qui vit mais le Christ qui vit en moi” » (Exameron, IV, 8, 32). Le Christ est la vraie lumière qui éclaire ; et dans la mesure où l’Église demeure ancrée en lui, dans la mesure où  l’Eglise se laisse éclairer par lui, elle parvient à éclairer la vie des personnes et des peuples. C’est pourquoi les saints Pères reconnaissaient dans l’Église le “mysterium lunae”.

 

Nous avons besoin de cette lumière qui vient d’en haut pour correspondre de manière cohérente à la vocation que nous avons reçue. Annoncer l’Évangile du Christ n’est pas un choix  que nous pourrions faire parmi tant d’autres, ce n’est pas non plus une profession. Pour l’Église, être missionnaire ne signifie pas faire du prosélytisme. Pour l’Église, être missionnaire revient à exprimer sa nature même : être illuminée par Dieu et réfléchir sa lumière. C’est cela son service. Il n’y a pas d’autre voie. La mission est sa vocation : faire resplendir la lumière du Christ est son service. Combien de personnes attendent de nous cet engagement missionnaire, parce qu’elles ont besoin du Christ, elles ont besoin de connaître le visage du Père.

 

Les Mages, dont parle l’Évangile de Matthieu, sont un témoignage vivant du fait que les semences de vérité sont présentes partout, parce qu’elles sont un don du créateur qui appelle chacun à le reconnaître comme Père bon et fidèle. Les Mages représentent les hommes de partout dans le monde, qui sont accueillis dans la maison de Dieu. Devant Jésus il n’existe plus aucune division de race, de langue ni de culture : dans cet Enfant, toute l’humanité trouve son unité. Et l’Église a la tâche de reconnaître et de faire apparaître de manière plus claire le désir de Dieu que chacun porte en soi. C’est le service de l’Église, avec la lumière qu’elle réfléchit, faire apparaître le désire de Dieu que chacun porte en soi.  Comme les Mages beaucoup de personnes, aussi de nos jours, vivent avec le “cœur inquiet” qui continue à interroger sans trouver de réponses certaines – c’est l’inquiétude de l’Esprit Saint qui se meut dans les cœurs. Elles sont encore à la recherche de l’Étoile qui indique la route vers Bethléem.

 

Combien d’étoiles il y a dans le ciel ! Et pourtant, les Mages en ont suivi une autre, nouvelle, qui brillait pour eux beaucoup plus. Ils avaient scruté longtemps le grand livre du ciel pour trouver une réponse à leurs interrogations – ils avaient le cœur inquiet –, et finalement la lumière était apparue. Cette étoile les a changés. Elle leur a fait oublier leurs intérêts quotidiens, et ils se sont mis tout de suite en chemin. Ils ont écouté une voix qui, de l’intérieur, les poussait à suivre cette lumière – la voix de l’Esprit Saint qui opère chez toutes les personnes –; et elle les a guidés jusqu’à ce qu’ils trouvent le roi des juifs dans une pauvre maison de Bethléem.

 

Tout cela est un enseignement pour nous. Aujourd’hui, répéter la question des Mages nous fera du bien : « Où est le roi des juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’Orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui » (Mt 2, 2). Nous sommes sollicités, surtout à une époque comme la nôtre, à nous mettre à la recherche des signes que Dieu offre, sachant qu’ils demandent notre engagement pour les déchiffrer, et comprendre ainsi sa volonté. Nous sommes interpellés à aller à Bethléem pour trouver l’Enfant et sa Mère. Suivons la lumière que Dieu nous offre – toute petite… ; l’hymne du bréviaire nous dit de manière poétique que les Mages lumen requirunt lumine : c’est une petite lumière –, la lumière qui émane du visage du Christ, plein de miséricorde et de fidélité. Et, une fois arrivés devant lui, adorons-le de tout notre cœur, et présentons-lui nos dons : notre liberté, notre intelligence, notre amour. La vraie sagesse se cache dans le visage de cet Enfant. C’est là, dans la simplicité de Bethléem, que se trouve résumée la vie de l’Église. C’est là la source de cette lumière, qui attire à elle toute personne dans le monde, et oriente le chemin des peuples sur la voie de la paix.

 

 

 

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3 janvier 2016

DIMANCHE DE L'EPIPHANIE

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L’Epiphanie est la fête chrétienne de la manifestation de Jésus dans le monde, elle a lieu le 6 janvier. (Du mot grec « epiphanéia »  qui signifie  « manifestation » ou  « apparition ».) En France, comme ce jour n’est pas férié, elle se commémore le dimanche le plus proche de cette date, (soit avant, soit après).

C’est également la venue des Rois mages, en fait « les mages », dans l’Évangile selon Matthieu (chp.2 versets de 1 à 12, évangile du jour) ces visiteurs qui, ayant appris la naissance de Jésus, vinrent de pays étrangers lui rendre hommage en lui apportant des présents d’une grande richesse symbolique : or, encens et myrrhe.

Il n’est nullement fait mention, dans l’évangile, qu’ils aient été trois, ni même qu’ils aient été rois. (Le nombre de trois est supposé du fait que trois cadeaux aient été apportés.). Il n’y a par ailleurs absolument aucun nom d’indiqué dans l’évangile.

 

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Mais la tradition populaire dit que les trois rois Mages se nommaient Melchior, Balthazar et Gaspard :

Le premier, Melchior, était un vieillard à cheveux blancs, à la longue barbe. Il offrit l’or au Seigneur comme à son roi, l’or signifiant la Royauté du Christ.

Le second, nommé Gaspard, jeune, rouge de couleur, offrit à Jésus, dans l’encens, l’hommage à sa Divinité.

Le troisième, au visage noir, portant toute sa barbe, s’appelait Balthazar ; la myrrhe qui était entre ses mains rappelait que le Fils devait mourir". 

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Ne boudons pas cette tradition et après la messe….

…. tous à vos galettes !

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1 janvier 2016

C'EST LA NOUVELLE ANNEE!

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