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Paroisse St Pierre-St Paul
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31 juillet 2016

Messes d'hommage au père Hamel

Les messes d'hommage au père Hamel rassemblent chrétiens et musulmans

Publié le 31 Juillet 2016

L'OBS ce dimanche 31 juillet 2016 nous montre que de Nice à Lille, les messes ont pris un tour très particulier, cinq jours après l'assassinat de Jacques Hamel dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

"Je suis venue partager ma peine avec mes frères et sœurs chrétiens", dit une dame voilée. "Grand merci d'être avec nous", lui répond le curé. Comme dans cette église parisienne, des musulmans, mais aussi des non croyants, ont tenu à aller à la messe dimanche, cinq jours après l'assassinat d'un prêtre.

Sadia, 71 ans, a franchi avec beaucoup d'avance le portail grand ouvert de l'église Notre-Dame d'Espérance, dans le XIe arrondissement, à deux pas de chez elle. Fidèle de la grande mosquée de Paris, elle trouvait évident de répondre à l'appel du Conseil français du culte musulman (CFCM) à assister aux messes dominicales, en signe de "compassion" après la mort du père Jacques Hamel, égorgé mardi dans une église de Saint-Étienne-du-Rouvray.

Au début de la célébration, le curé a invité "les gens de passage" à se présenter. Une femme a dit qu'elle avait simplement "envie d'être avec les gens aujourd'hui". Une autre, Marie-Laure, "pas baptisée", voulait elle aussi "faire la démarche" demandée aux musulmans.

Sadia, discrètement assise dans le fond de l'église entre deux paroissiennes, la tête couverte d'un hijab (voile simple) beige, n'a pas demandé la parole, mais le regard du curé s'est naturellement posé sur elle. "Je suis musulmane pratiquante. Et je viens partager ma peine et vous dire à tous que nous sommes frères et sœurs. Ce qui s'est passé dépasse l'entendement", a-t-elle dit d'une voix faible. "Grand merci d'être avec nous ce matin", lui a répondu le père Francis Barjot. C'était le "18e dimanche du temps ordinaire" dans le calendrier liturgique mais, de Nice à Lille, les messes ont pris un tour très particulier.

Dans une cathédrale de Rouen pleine à craquer, non loin de Saint-Étienne-du-Rouvray qui n'accueillait pas de messe exceptionnellement, près de 2000 fidèles catholiques et au moins une centaine de musulmans ont assisté à la célébration présidée par l'archevêque, Mgr Dominique Lebrun.

À Nice, un peu plus de deux semaines après l'attentat qui a fait 84 morts sur la Promenade des Anglais, une dizaine de responsables musulmans se sont rendus à l'église Saint-Pierre-de-l'Ariane.

Le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubrou, est allé avec une dizaine de fidèles à l'église Notre-Dame, accueillis par le vicaire général du diocèse. "C'est l'occasion de leur démontrer que nous ne confondons pas islam et islamisme, musulman et djihadiste, comme nous ne confondons pas catholique et intégriste", a confié le père Jean Rouet, avant d'inviter les fidèles à "entrer dans l'eucharistie", qui commémore le sacrifice du Christ, "chacun à sa façon".

Lynda, une musulmane pratiquante de Bobigny, et son compagnon catholique ont choisi de se rendre à la basilique-cathédrale de Saint-Denis. Comme un symbole : "C'est important que ce soit ici, où les Rois de France sont enterrés", dit Hervé, 55 ans. "Si je ne devais aller qu'une fois dans une église ce serait aujourd'hui", fait valoir Lynda, 54 ans. "Les musulmans doivent faire entendre leur voix, dire qu'ils ne cautionnent pas ces idiots qui se proclament nous représenter". Zahra, 65 ans, a les larmes aux yeux. "Toucher aux gens qui servent Dieu c'est une catastrophe", lâche cette nounou à la retraite qui porte le voile.

Aux Mureaux (Yvelines), autre ville de banlieue populaire, environ 250 musulmans se sont rassemblés avec autant de catholiques devant la petite église Saint-Pierre-Saint-Paul, au milieu des toits en tuile du bourg, à l'issue de la messe. Ici, une prière commune sur le parvis plutôt qu'à l'intérieur de l'église a semblé "plus respectueuse" aux deux communautés, selon le père Philippe Mallet, prêtre auxiliaire de la paroisse.

Certains fidèles musulmans ont sans doute hésité à passer le seuil des églises, comme à Saint-Paul, intimidant édifice du Marais à Paris. Le curé, le père Pierre Vivarès, a cependant fait lire en arabe la 2e lecture de la messe. "En communion avec les chrétiens arabophones" d'Orient mais aussi pour "saluer nos compatriotes musulmans", a-t-il précisé.

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27 juillet 2016

Propos du Pape François suite à la mort du Père Hamel

 

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS EN POLOGNE À L'OCCASION DE LA XXXIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE (27-31 JUILLET 2016)

 

SALUT DU SAINT-PÈRE AUX JOURNALISTES SUR LE VOL VERS CRACOVIE

 

Vol papal Mercredi 27 juillet 2016


  

 Père Lombardi :

Alors, Saint-Père, bienvenue parmi nous. Merci de prendre aussi au cours de ce voyage un peu de temps pour nous saluer et être avec nous. Nous, comme d’habitude, nous sommes plus de 70 de 15 pays différents et nous espérons faire un bon service pour diffuser vos paroles et votre message au cours de ces journées si importantes.

Nous traversons des journées qui nous émotionnent tous, comme nous le savons, pour ce qui se passe dans le monde, pour ce qui s’est passé hier ; et alors nous serions aussi reconnaissants si, avant de nous saluer personnellement, vous nous disiez une parole sur comment vous vivez ce moment et comment vous vous apprêtez à rencontrer les jeunes du monde dans cette situation. Merci, Saint-Père.

 

 Pape François :

Bonjour, et merci pour votre travail.

Un mot qui – sur ce que disait le Père Lombardi – se répète beaucoup est « insécurité ». Mais le vrai mot est « guerre ». Depuis longtemps nous disons : « le monde est en guerre par morceaux ». C’est une guerre. Il y avait celle de 14, avec ses méthodes ; puis celle de 39-45, une autre grande guerre dans le monde ; et maintenant il y a celle-ci. Elle n’est pas très organique, peut-être ; organisée, oui, mais organique… je dis … Mais c’est une guerre.

Ce saint prêtre, qui est mort justement au moment où il offrait la prière pour toute l’Église, est unique ; mais que de chrétiens, que d’innocents, que d’enfants… Pensons au Nigeria, par exemple. « Mais c’est l’Afrique …». C’est une guerre. N’ayons pas peur de dire cette vérité : le monde est en guerre parce qu’il a perdu la paix.

Merci beaucoup de votre travail en ces Journées de la Jeunesse. La jeunesse nous dit toujours espérance. Espérons que les jeunes nous disent quelque chose qui nous donne un peu plus d’espérance, en ce moment.

Pour le fait d’hier, je voudrais aussi remercier tous ceux qui se sont manifestés par les condoléances, de façon spéciale le Président de la France, qui a voulu me joindre téléphoniquement, comme un frère. Je le remercie.

Merci.

Père Lombardi :

Merci, Saint-Père. Soyez sûr que nous aussi nous chercherons à travailler avec vous pour la paix, ces jours-ci.

Pape François :

Je voudrais dire un seul mot pour clarifier. Quand je parle de guerre, je parle de guerre vraiment, non de guerre de religion, non. Il y a une guerre d’intérêts, il y a une guerre pour l’argent, il y a une guerre pour les ressources de la nature, il y a une guerre pour la domination des peuples : cela c’est la guerre.

 Quelqu’un peut penser : « Il parle de guerre de religion ». Non. Toutes les religions veulent la paix. La guerre, ce sont les autres qui la veulent. Compris ?

 

 

 

16 juillet 2016

Le Pape François et l'attentat à Nice

 

Attentat de Nice: au Vatican, douleur, stupeur, consternation, sentiment d’absurdité

 

Le Saint-Siège multiplie les signes de solidarité

15 juillet 2016Anne KurianRome

 

Douleur, stupeur, consternation, sentiment d’absurdité devant la « haine homicide » qui a touché Nice, dans le sud-est de la France, au soir du 14 juillet 2016. Ce sont les sentiments du pape François et de ses collaborateurs, au lendemain de l’attentat qui a fait 84 morts et plus de 200 blessés.

Le Saint-Siège suit de près les événements français et multiplie les signes de solidarité. Après sa déclaration dans la nuit même du drame, et les divers messages du pape François par télégramme et sur twitter, le père Federico Lombardi a répondu à une interview téléphonique en direct pour la chaîne de télévision de la Conférence épiscopale italienne Tv2000.

« Le pape a suivi (…) avec beaucoup de consternation et beaucoup de douleur tout ce qui se passait, a confié le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. Nous sommes restés tous bouleversés (…) car cette violence inouïe à l’occasion d’une fête [avec des] familles (…) est absolument horrible ». Et le « porte-parole du Vatican d’évoquer ces « familles, enfants (…) sauvagement tués ou blessés », une « immense douleur ».

Outre les larmes et prières du pape et sa « grande compassion » pour les victimes, le père Lombardi a exprimé une nouvelle fois la « condamnation la plus forte » pour « cette haine homicide, cette folie qui cherche la mort des créatures aimées par Dieu ». Pour le directeur du Bureau de presse, l’attentat perpétré par un Tunisien qui a foncé dans la foule au volant d’un camion, est une manifestation « de l’absurde », de « la négation de la vie sans aucun motif ou explication justifiable ».

 

Malgré la « grande stupeur » éprouvée face à cette « absurdité » qui est « le signe du mal le plus profond », il a souhaité que « l’on puisse continuer à croire dans la paix ». En ce sens, a estimé le père Lombardi, le pape François pourrait parler de cet attentat à l’angélus de dimanche prochain, 17 juillet, car il « désire nous accompagner, il sait que nous en avons besoin ».

 

 

 

15 juillet 2016

Communiqué de Monseigneur Marceau

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