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Paroisse St Pierre-St Paul
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30 juin 2016

Une voie de sortie des situations fermées...Pape François

 Fête des saints apôtres Pierre et Paul, 29 juin 2016, capture CTV

Fête des saints apôtres Pierre et Paul, 29 juin 2016

Le pape indique une voie de sortie des situations fermées, exorcisant la « peur », dans son homélie pour la fête des saints apôtres patrons de l’Eglise de Rome, Pierre et Paul.

« La prière apparaît comme la voie de sortie principale, a expliqué le pape : voie de sortie pour la communauté, qui risque de se replier sur elle-même à cause de la persécution et de la peur ; voie de sortie pour Pierre, qui, encore au début de la mission qui lui a été confiée par le Seigneur, est jeté en prison par Hérode et risque la condamnation à mort. »

Le pape a en quelque sorte exorcisé la peur: « La peur nous arrête, elle nous arrête toujours ; elle nous ferme, elle nous ferme aux surprises de Dieu. (…) La prière permet à la grâce d’ouvrir une voie de sortie : de la fermeture vers l’ouverture, de la peur vers le courage, de la tristesse vers la joie. Et nous pouvons ajouter : de la division vers l’unité. »

Voici le texte de l’homélie selon la traduction publiée par le Vatican. pape François indique une voie de sortie des situations fermées

Homélie pour la fête des apôtres Pierre et Paul (traduction officielle)

La Parole de Dieu de cette liturgie contient un binôme central : fermeture / ouverture. Nous pouvons rapprocher aussi de cette image le symbole des clefs, que Jésus promet à Simon Pierre pour qu’il puisse ouvrir l’entrée du Royaume des cieux, et certainement pas pour la fermer aux gens, comme le faisaient certains scribes et pharisiens hypocrites que Jésus réprimandait (cf. Mt 23, 13).

La lecture des Actes des Apôtres (12, 1-11) nous présente trois fermetures : celle de Pierre en prison ; celle de la communauté recueillie en prière ; et – dans le contexte immédiat de notre texte – celle de la maison de Marie, mère de Jean surnommé Marc, où Pierre va frapper à la porte après avoir été libéré.

En ce qui concerne les fermetures, la prière apparaît comme la voie de sortie principale : voie de sortie pour la communauté, qui risque de se replier sur elle-même à cause de la persécution et de la peur ; voie de sortie pour Pierre, qui, encore au début de la mission qui lui a été confiée par le Seigneur, est jeté en prison par Hérode et risque la condamnation à mort. Et tandis que Pierre était en prison, « l’Église priait Dieu pour lui incessamment » (Ac 12, 5). Et le Seigneur répond à la prière et envoie son ange le libérer, ‘‘en l’arrachant aux mains d’Hérode’’ (cf. v. 11). La prière, en tant qu’humble abandon à Dieu et à sa sainte volonté, est toujours la voie de sortie de nos fermetures personnelles et communautaires. C’est la grande voie de sortie des fermetures.

De même Paul, en écrivant à Timothée, parle de son expérience de libération, de sortie du danger d’être lui aussi condamné à mort ; au contraire, le Seigneur lui a été proche et lui a donné la force de pouvoir porter à son achèvement son œuvre d’évangélisation des peuples (cf. 2 Tm 4, 17). Mais Paul parle d’une ‘‘ouverture’’ bien plus grande, vers un horizon infiniment plus vaste : celui de la vie éternelle, qui l’attend à la fin de sa ‘‘course’’ terrestre. Il est beau alors de voir la vie de l’Apôtre toute ‘‘en sortie’’ grâce à l’Évangile : toute projetée en avant, d’abord pour porter le Christ à ceux qui ne le connaissent pas, et ensuite pour se jeter, pour ainsi dire, dans ses bras, et être conduit par lui, sain et sauf au ciel, dans son Royaume (cf. v. 18).

Retournons à Pierre. Le récit évangélique (Mt 16, 13-19) de sa confession de foi et de la mission qui lui a été confiée ensuite par Jésus nous montre que la vie de Simon, pêcheur galiléen, - comme la vie de chacun de nous – s’ouvre, s’épanouit pleinement lorsqu’elle accueille de Dieu le Père la grâce de la foi. Alors Simon se met en route – une route longue et dure – qui le conduira à sortir de lui-même, de ses sécurités humaines, surtout de son orgueil mêlé de courage et d’altruisme généreux. Dans ce parcours de libération, la prière de Jésus est décisive : « J’ai prié pour toi [Simon] afin que ta foi ne défaille pas » (Lc 22, 32). Et également décisif est le regard plein de compassion du Seigneur après que Pierre l’a eu renié trois fois : un regard qui touche le cœur et fait sécher les larmes de repentir (cf. Lc 22, 61-62). Alors Simon Pierre a été libéré de la prison de son moi orgueilleux, de son moi peureux, et il a surmonté la tentation de se fermer à l’appel de Jésus à le suivre sur la voie de la croix.

Comme je le disais, dans le contexte immédiat du passage des Actes des Apôtres il y a un détail qu’il peut nous faire du bien de noter (cf. 12, 12-17). Lorsque Pierre se retrouve miraculeusement libre, hors de la prison d’Hérode, il se rend dans la maison de la mère de Jean surnommé Marc. Il frappe à la porte, et de l’intérieur répond une domestique du nom de Rhodè, qui, ayant reconnu la voix de Pierre, au lieu d’ouvrir la porte, à la fois incrédule et pleine de joie, court rapporter la chose à sa patronne. Le récit, qui peut sembler comique – et qui peut donner origine au soi-disant “complexe de Rhodè”-, nous fait percevoir le climat de peur dans lequel se trouvait la communauté chrétienne, qui demeurait enfermée à la maison, et fermée aussi aux surprises de Dieu. Pierre frappe à la porte. “Regarde !”. Il y a de la joie, il y a de la peur… “Nous ouvrons, nous n’ouvrons pas ?...”. Et lui est en danger, parce que la police peut le prendre. Mais la peur nous arrête, elle nous arrête toujours ; elle nous ferme, elle nous ferme aux surprises de Dieu. Ce détail nous parle de la tentation qui existe toujours pour l’Église : celle de se replier sur elle-même, face aux dangers. Mais il y a aussi ici la spirale à travers laquelle peut passer l’action de Dieu : Luc dit que dans cette maison « se trouvaient rassemblés un certain nombre de personnes qui priaient » (v. 12). La prière permet à la grâce d’ouvrir une voie de sortie : de la fermeture vers l’ouverture, de la peur vers le courage, de la tristesse vers la joie. Et nous pouvons ajouter : de la division vers l’unité. Oui, nous le disons aujourd’hui, confiants, avec nos frères de la Délégation envoyée par le cher Patriarche Œcuménique Bartholomée, pour participer à la fête des Saints Patrons de Rome. Une fête de communion pour toute l’Église, comme le met aussi en évidence la présence des Archevêques Métropolitains venus pour la bénédiction des Palliums, qui leur seront imposés par mes Représentants dans leurs Sièges respectifs.

Que les saints Pierre et Paul intercèdent pour nous, afin que nous puissions parcourir avec joie ce chemin, faire l’expérience de l’action libératrice de Dieu et en témoigner à tous.

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22 juin 2016

COMMUNICATION

Chers paroissiennes et paroissiens,

Il nous a été demandé de faire le communiqué suivant :

Notre curé depuis septembre 2012, le père Michel Dejouy, se voit contraint de laisser ses fonctions pour un temps indéterminé, et ce, à partir du 1er juillet 2016.

En plein accord avec l’Evêché et avec le soutien de tous ses collègues prêtres du Doyenné, qui assureront tous ses engagements pastoraux pour l’été et que nous remercions ici pour leur solidarité et d’autre part sur avis médical stricte, il est apparu qu’il devenait indispensable pour sa santé de cesser momentanément toute activité de terrain et de se rendre dans un lieu où il sera pris en charge médicalement.
Le temps nécessaire pour cela est inconnu aujourd’hui.

Un « prêtre intérimaire » devrait arriver en septembre, nous vous en reparlerons à ce moment-là.

Toutes nos prières lui sont d’ores et déjà indispensables.

21 juin 2016

POINT DE VUE!

 Un pauvre crie, le Seigneur entend....
Psaume 33, 7

 

Lampedusa1

 

 

19 juin 2016

A nos visiteurs!

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16 juin 2016

méditation du Pape François

FRANÇOIS

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

Mardi 31 mai 2016

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 23 du 9 juin 2016)

Femmes courageuses

Deux « attitudes » se reconnaissent comme « signes » sans équivoque de l’identité de chrétiens : le « service dans la joie » et « aller à la rencontre des autres ». Au cours de la Messe, le Pape François a donné des conseils pour les chrétiens qui « pensent l’être » mais qui en réalité « ne le sont pas pleinement ». Il a invité à suivre l’exemple de « femmes courageuses » comme Marie, capables d’affronter des difficultés et des obstacles pour servir les autres.

Face à une liturgie du jour « pleine de joie qui remplit notre cœur », le Pape a d’abord repris certains passages de la première lecture tirée du prophète Sophonie (3, 14-18). Puis il a puisé dans l’Évangile de Luc (1, 39-56) : « Dans la rencontre de Marie avec sa cousine », on respire la « même atmosphère de joie : “Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu” ». Jésus aussi se réjouit, tressaille dans le sein de sa mère : « ici, tout est joie, tout ».

Tel est l’air frais que nous apporte aujourd’hui la liturgie : le message de joie ». Quelle « chose laide » que « les chrétiens avec le visage de travers, les chrétiens tristes », c’est une « chose laide, laide, laide ». En effet, « ils pensent » être chrétiens, « mais ne le sont pas pleinement ». Dans cette atmosphère de joie « que la liturgie nous donne aujourd’hui comme un cadeau », le Pape a voulu souligner deux aspects : « une attitude » et « un fait ».

L’attitude à souligner dans le passage évangélique est celle du « service ». En effet, Marie « va servir ». François a souligné « les deux verbes qui introduisent cette histoire dans l’Évangile de Luc », c’est-à-dire : « Marie se leva », c’est-à-dire elle décida : « je vais faire quelque chose » et donc « se rendit en hâte ». La chose qui « étonne » est précisément « cette jeune fille de seize, dix-sept ans, pas plus, qui se hâte sur ce chemin, où il y a certainement des brigands, mais elle était courageuse. Elle se lève et s’en va ». À cet égard, « les femmes courageuses qu’il y a dans l’Église » sont comme la Vierge : ce sont des femmes qui « font aller de l’avant la famille » et « l’éducation des enfants », capables d’affronter « beaucoup d’adversités, beaucoup de douleurs », des femmes « qui s’occupent des malades... Courageuses : elles se lèvent et servent, servent ». En elles, on reconnaît le « signe chrétien » du service. Et, rappelant que « qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre », François a souligné à plusieurs reprises l’importance de l’attitude du « service dans la joie ».

L’Évangile propose également un « fait », c’est-à-dire la « rencontre » entre Marie et Elisabeth. « Ces deux femmes se rencontrent et se rencontrent avec joie, comme quand des femmes qui ont de l’affection l’une pour l’autre se rencontrent : elles se prennent dans les bras l’une l’autre, s’embrassent... ». Une rencontre, en somme, caractérisée par la « fête ». Donc, « la rencontre est un autre signe chrétien ».

En effet, « une personne qui dit être chrétienne et qui n’est pas capable d’aller à la rencontre des autres, de rencontrer les autres, n’est pas entièrement chrétienne ». « Tant le service que la rencontre exigent » de « sortir de soi : sortir pour servir et sortir pour rencontrer, pour embrasser une autre personne ». Précisément à travers ce type de service et de rencontre, en Marie — qui une semaine auparavant — « travaillait, ne sachant pas que sa cousine était enceinte », puis à la « grande joie de la maternité », elle ajoute « la joie de servir et la joie de la rencontre » — « se renouvelle la promesse du Seigneur » et elle se réalise « dans ce présent ».

« Si nous apprenions cela — le service et aller à la rencontrer des autres, ne pas refuser de les rencontrer — si nous apprenions cela, comme le monde changerait ». « Deux choses seulement, servir et se rencontrer, et nous ferons l’expérience de la joie, cette grande joie de la présence de Dieu parmi nous ».

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12 juin 2016

Le Pape François et Marie-Madeleine

 

Marie-Madeleine mise au rang des apôtres

 

Publié le 12 Juin 2016

Cath.ch nous montre que par décision du pape François, la sainte Marie-Madeleine, le 22 juillet, ne sera plus une simple «mémoire obligatoire», mais deviendra une «fête liturgique», a fait savoir la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements le 10 juin 2016.

Cette décision invite à approfondir «la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine», explique Mgr Arthur Roche, secrétaire du dicastère. Le dicastère chargé de la liturgie a publié un nouveau décret, daté du 3 juin dernier élevant la célébration de sainte Marie-Madeleine au rang de fête dans le calendrier romain général. Lors de la célébration d’une «fête liturgique», degré intermédiaire entre la mémoire et la solennité, les lectures de la messe et de l’office sont propres à ce jour.

Dans le contexte du Jubilé de la miséricorde, explique Mgr Roche dans un article à paraître dans L’Osservatore Romano du 11 juin, cette initiative souligne l’importance de cette femme de l’Évangile «qui a montré un grand amour au Christ et fut tant aimée par lui».

 

Selon la tradition occidentale, note encore Mgr Arthur Roche, sainte Marie-Madeleine est identifiée à Marie de Magdala, la sœur de Lazare et Marthe qui versa le parfum sur les pieds du Christ dans la maison de Simon le pharisien. Elle fit «partie du groupe des disciples de Jésus, le suivit jusqu’au pied de la croix». Marie-Madeleine, dont la figure a fait couler beaucoup d’encre dans la littérature, est parfois présentée comme une femme de mauvaise vie et par certains comme la maîtresse ou la concubine du Christ. Elle fut, selon les évangiles, la première témoin de la résurrection de Jésus et la première à la rapporter aux apôtres. Avec eux, elle évangélisa les nations, jusqu’en Gaule.

 

Pour toutes ces raisons, assure le prélat britannique, «il est juste que la célébration liturgique de cette femme ait le même rang de fête que les apôtres dans le calendrier romain général». La liturgie fera donc désormais ressortir «la mission spéciale» de Marie-Madeleine, «exemple de vraie et authentique évangélisatrice, modèle pour toute femme dans l’Église». Selon la tradition, son tombeau se trouve à Saint-Maximin, près de la Sainte-Baume en Provence, dans le sud de la France.

Comme le montre NCRonline.org cette idée fait un immense plaisir aux pour les groupes réformateur qui ont adopté Marie de Magdala comme patronne, comme Future Church basée à Cleveland, qui a fait depuis 1997 la promotion de la fête comme un moyen «d'éduquer au sujet des femmes leaders et à modéliser l'équilibre entre les sexes dans la proclamation de l’Écriture». Selon Future Church, chaque année entre 200 et 300 célébrations de la Journée de Magdala sont organisées dans le monde entier.

Dernier détail intéressant, le pape François l’a spécifiquement mentionné dans une prière qu'il composa pour l'Année de la Miséricorde, selon le Catholic News Service. "Votre regard aimant a libéré Zachée et Matthew de son asservisement par l'argent; la femme adultère et Marie Madeleine pour chercher le bonheur dans les choses créées; faitt Peter pleurer après sa trahison, et a assuré le paradis au voleur repentant".

 

8 juin 2016

Homèlie du Pape François

La prière du cœur» c’est «la batterie du chrétien», homélie

Le chrétien doit «se donner» pour préserver sa vocation

Messe à Sainte-Marthe, L'Osservatore Romano

« La prière du cœur », telle est « la batterie du chrétien pour produire de la lumière », affirme le pape.

Le pape François a commenté l’image du sel et de la lumière employée par Jésus, dans son homélie de ce mardi 7 juin prononcée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican.

L’Évangile de saint Matthieu donne « une définition chrétienne, estime le pape: le chrétien doit être sel et lumière. Le sel donne du goût, conserve, et la lumière illumine ». «Quelle est l’huile du chrétien? Quelle est la batterie du chrétien pour faire de la lumière? s’interroge le pape. Simplement, la prière. »

«Vous pouvez faire tant de choses, affirme le pape, tant d’œuvres, même les œuvres de miséricorde, vous pouvez faire de grandes choses pour l’Église – une université catholique, un collège, un hôpital … – et aussi on fera un monument au bienfaiteur de l’Église », mais « si vous ne priez pas », rien de tout cela n’apportera de la lumière.

« Combien d’œuvres, poursuit-il, deviennent sombres par manque de lumière, par manque de prière. » Et la prière chrétienne est une prière « d’adoration au Père, de louange à la Trinité, une prière de remerciement, et une prière pour demander les choses au Seigneur ». Voilà « l’huile, répète le pape, la batterie, ce qui donne la vie à la lumière ».

En expliquant la symbolique du sel dans la parabole, le pape montre « une autre attitude du chrétien » : de même que le sel ne devient pas « quelque chose à jeter, à fouler aux pieds  ou un objet de musée oublié dans le placard », mais il doit être utilisé, de même les chrétiens doivent « donner » et « pimenter la vie des autres; donner du goût à beaucoup de choses grâce au message de l’Évangile ».

Le pape s’interroge : « Comment pouvons-nous éviter que la lumière et le sel cessent ? ». Autrement dit, « comment faire pour éviter que le chrétien échoue, devienne faible, affaiblit sa propre vocation? ». Le Christ, répond le pape, « choisit bien » ses exemples : la lumière et le sel « sont pour les autres, pas pour soi-même », « la lumière ne s’allume pas pour soi-même » et « le sel n’épice pas soi-même ».

Certains diront, dit le pape pour prévenir l’objection: «Si je me donne, je me donne, je donne mon sel, aussi ma lumière, ce va finir et aussi je vais finir dans l’obscurité. » Mais ici, explique le pape, « intervient la puissance de Dieu, parce que le chrétien est un sel donné par Dieu dans le baptême: il est le sel du Père, du Fils et du Saint-Esprit qui vient à son âme; il est la lumière du Père, du Fils et du Saint-Esprit qui vient à son âme ». Ce don continue toujours si vous le partagez: « Il ne finit jamais. »

C’est bien expliqué dans l’épisode raconté dans la première lecture où Élie dit à la veuve de Sarepta : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord, cuis-moi une petite galette et apporte-la moi, ensuite tu en feras pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël: « Jarre de farine point ne s’épuisera, vase d’huile point ne se videra, jusqu’au jour où le Seigneur donnera la pluie pour arroser la terre ». » Ici, explique le pape, « c’est le Seigneur qui fait ce miracle ».

À la fin de l’homélie, le pape avertit chaque chrétien : « Illumine de ta lumière, mais défends-toi de la tentation de t’illuminer toi-même. » C’est « la spiritualité du miroir », c’est « une mauvaise chose », ajoute le pape.

Nous devons « revenir» à Celui « qui vous a donné la lumière et vous a donné le sel », affirme le pape, et demander au Christ qu’il nous aide à « toujours prendre soin de la lumière, ne pas la cacher, la mettre en oeuvre ; du sel, le donner, combien il faut, ce qui est nécessaire, mais donner ».

Que ce sel nous fasse « grandir » et que la lumière « illumine tant de gens », conclut le pape

6 juin 2016

LE MOT DU CURE

JUIN 2016

Que la paix de notre Seigneur comble vos cœurs.

Nous sommes entrés dans le cycle du temps dit ordinaire, ce n’est pas pour autant que plus rien ne se passe. Mais les fêtes de Pâques, de l’Ascension et de Pentecôte nous ont de nouveau permis de nous ressourcer.

Ce temps ordinaire pendant lequel le prêtre revêt la couleur verte est un temps de grâce pour marcher dans l’humilité. Essayer de mettre en œuvre dans nos quotidiens tout ce que nous avons reçu pendant ces fêtes. Mais qu’avons-nous reçu ?

Tout d’abord le renouvellement de notre foi en Jésus ressuscité. C’est l’excellente nouvelle que nous portons au monde entier. Cette extraordinaire révélation ouvre nos yeux sur le sens de notre vie. La mort n’arrête pas la vie. L’amour du Christ nous en a libéré.
Du coup, deuxième bonne nouvelle, puisque Jésus est monté au ciel, Il nous ouvre à l’espérance d’une vie avec lui pour l’éternité de bonheur. Oui, en prenant notre humanité dans sa divinité, Il a fait de nous ses héritiers et c’est vraiment une joie à goûter profondément.
 Enfin, par la Pentecôte, Il nous a envoyé son Esprit Saint qui est une force pour mettre notre vie dans ses pas. Nous ne pouvons plus vivre comme si de rien n’était. Ce grand mystère de notre foi nous donne les moyens de vivre l’Evangile en plénitude, nous pouvons remettre tout ce que nous sommes en ses mains.

C’est pour cela que nous pouvons nous entraider dans les petites choses de tous les jours à devenir toujours plus fidèles au Christ.
C’est parce que nous serons fidèles dans les petites choses que nous pourrons faire de grandes choses.
En fait, ces grandes fêtes ouvrent nos horizons à celui de Dieu Lui-même !

Prenons le temps de faire un pas par jour pour vivre avec Jésus.

Que son amour vous aide et vous ouvre à une vie nouvelle.

P Michel

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