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Paroisse St Pierre-St Paul
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20 juin 2015

Message de Monseigneur André Marceau

                                   

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 Frontières fermées, cœurs ouverts

    Actualité mise en ligne le 17 juin 2015
   
   

 

Menton - Vintimille... Nice, c'est   chez nous.
  Des titres de presse et des photos inquiètent : "Haute   tension", "Manu militari".
  Pourquoi ? Pour soutenir quelle thèse ?

Des hommes, des femmes, des jeunes   mineurs, sur des quais de gare, dans des locaux de fortune... criant par leur   seule présence :
  - une misère qui nous fait violence, et nous nous sentons agressés...
  - un état du monde qui ne cesse de créer des inégalités et des frustrations   de tous ordres
  - et en même temps, un désir de vie, de bonheur : d'humanité

Peut-être se trompent-ils ces   "naufragés du monde", en espérant ici, en Europe, un   "Eldorado". Ils viennent d'Erythrée ou du Soudan...

Peut-être nous trompons-nous si notre seule   réponse, même en des temps difficiles pour nos pays d'Europe et notre pays,   passe par un manque d'humanité et de générosité.

La dignité des personnes ne se   marchande pas.
  La dignité des personnes est toujours à sauvegarder.
  L'Homme quel qu'il soit, ne se "négocie" pas. Un esprit de   compréhension, d'accueil et de solidarité doit prévaloir.

Ces personnes "déplacées" ne   viennent pas pour déstabiliser notre "ordre" social, économique,   politique, bien instable d'ailleurs.
  Leur présence demande sûrement de nous "déranger". Elle nécessite   dans l'immédiat, une prise en charge matérielle, humaine et spirituelle à   laquelle on ne peut se dérober.

On ne peut se satisfaire de   "parquer" des humains dans des conditions de précarité qui   deviennent vite insupportables.
  De là, vient la violence - ce n'est pas encore le cas - qui appelle la   violence.
  Les Caritas (Secours Catholique) sont bien présentes de chaque côté de la   frontière et notamment en gare de Nice et de Vintimille. Elles collaborent en   coordination avec d'autres associations dont MIR, que nous connaissons bien,   Inter Secours Nice et d'autres associations de défense des réfugiés encore   plus orientées sur les aspects juridiques, politiques...
  C'est en notre nom qu'ils font cela.
  Le Secours Catholique appellera à une collecte de denrées alimentaires, de   vêtements, de produits de toilette... Je soutiens cette initiative. C'est une   manière de répondre en attendant les décisions des réunions européennes des   25 et 26 juin.

"La grand affaire mondiale,   c'est de tirer de la misère 2 milliards d'hommes dépourvus. Nous sommes   quelques pays avec les moyens suffisants pour qu'il ne nous manque rien.   Mais, en fait, nous sommes des riches, des comblés. Il est essentiel que tous   les pays qui le peuvent s'accordent pour une coopération à ce sujet."   Ces paroles ont été prononcées à Washington lors d'une conférence de presse   du Général de Gaulle le 23 avril 1960, il y a plus de 55 ans ! La   question est actuelle... plus grave encore...

Qu'espérer des 25 et 26 juin ?
  Chrétiens, ici, sous notre ciel azuréen "n'ayons pas peur" (JP II)
  Que ce passage de la Bible (Genèse 4, 9-10) relayé par le pape François,   retentisse en nos cœurs et nos esprits avec toute sa force :   " la voix du sang de ton frère crie vers moi"...
  "La vie de ton frère crie vers moi" nous dit toujours Dieu. Comment   crie-t-elle vers nous ?
  "Aujourd'hui, personne dans le monde ne se sent responsable de   cela : nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle. Nous   sommes tombés dans la mondialisation de l'indifférence" (François,   Lampedusa 08 07 2013).

Ne nous laissons pas abuser par la   peur, par la situation économique difficile, par l'arrivée de l'été et des   touristes, l'ordre à sauvegarder ou les campagnes électorales...
  Prenons conscience vraiment, à travers cet évènement de ce qui nous est   révélé. C'est une situation qui nous dépasse pour une part mais ne manquons   pas à notre devoir d'humanité.

Nous portons le nom de Chrétiens.   Soyons les disciples de Celui qui, à notre question : "Quand nous   est-il arrivé de te voir étranger et de t'accueillir, nu et de te   vêtir ?", répond : "Chaque fois que vous l'avez fait à   l'un de ces plus petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez   fait" (Mt 25, 40).

+André MARCEAU
  Evêque de Nice

 

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18 juin 2015

Hommage à Monseigneur BALSA

 

Chers paroissiens et amis de Saint Pierre saint Paul,

Comme nous vous l’annoncions dans notre article du 22 mai dernier, Monseigneur Jean-Louis BALSA a été promu Evêque de VIVIERS, dans l’Ardèche.

Nous pouvons considérer Monseigneur BALSA, comme un « ami » de notre paroisse. Parfois au-delà de ses devoirs pastoraux, il nous a rendu plusieurs visites et a toujours eu ce regard de pasteur bienveillant sur nous. Citons simplement ses deux participations à nos  « Dimanche En Paroisse », dont il a exprimé plusieurs fois qu’il en aimait la formule.

A l’occasion de la fête de saint Pierre et saint Paul (chaque année le 29 juin dans le calendrier liturgique), notre curé et son conseil paroissial, ont invité Monseigneur BALSA à venir concélébrer fraternellement la messe du dimanche 28 juin, à 11 heures à L’ESCARENE.

Cette célébration sera suivie d’un « pot de l’amitié » où tous ceux qui le souhaitent pourront lui témoigner leur reconnaissance, prier avec lui et  l’encourager dans ses futures fonctions.

Venons nombreux.

L’équipe paroissiale.

Visite au DEP de rentrée de septembre:

 

99094409_o

 

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11 juin 2015

Rencontre oecuménique du Pape François

 

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE FRANÇOIS À SARAJEVO (BOSNIE-HERZÉGOVINE)

 

RENCONTRE ŒCUMÉNIQUE ET INTERRELIGIEUSE

 

DISCOURS DU SAINT-PÈRE

 

Centre international d'études franciscain Samedi 6 juin 2015

 


 

Chers frères et sœurs,

 

Je suis heureux de participer à cette rencontre qui rassemble les représentants des confessions religieuses présentes en Bosnie-Herzégovine. J’adresse un salut cordial à chacun de vous et à vos communautés, et je remercie en particulier pour les aimables paroles, et pour les réflexions qui ont été proposées. Et en les entendant, je peux vous dire qu’elles m’ont fait du bien !

 

La rencontre d’aujourd’hui est le signe d’un désir commun de fraternité et de paix ; elle donne le témoignage d’une amitié que vous construisez au fil des ans et que vous vivez déjà dans la cohabitation quotidienne et la collaboration. Être ici est déjà un « message » de ce dialogue que nous cherchons tous et auquel nous travaillons.

 

Je voudrais spécialement rappeler, comme fruit de ce désir de rencontre et de réconciliation, l’institution, en 1997, du Conseil pour le Dialogue Interreligieux local, qui rassemble musulmans, chrétiens et juifs. Je me réjouis du travail que développe le Conseil, avec la promotion de diverses activités de dialogue, la coordination d’initiatives communes, et la rencontre avec les Autorités de l’État. Votre travail est très précieux dans cette région et à Sarajevo en particulier, carrefour de peuples et de cultures, où, si la diversité constitue d’un côté une grande ressource qui a permis le développement social, culturel et spirituel de cette région, elle a, de l’autre, été la cause de douloureuses déchirures et de guerres sanglantes.

 

Ce n’est pas un hasard si la naissance du Conseil pour le Dialogue Interreligieux et les autres initiatives appréciables dans le domaine interreligieux et œcuménique ont eu lieu à la fin de la guerre, comme une réponse à l’exigence de réconciliation et face à la nécessité de reconstruire une société déchirée par le conflit. En effet, le dialogue interreligieux, ici comme en beaucoup d’endroits du monde, est une condition indispensable à la paix ; et par conséquent, il est un devoir pour tous les croyants (cf. Evangelii gaudium, n. 250).

 

Le dialogue interreligieux, avant même d’être une discussion sur les grands thèmes de la foi, est une « conversation sur la vie humaine » (ibid.). On y partage l’existence dans sa quotidienneté, dans ce qu’elle a de concret, avec les joies et les douleurs, les peines et les espérances ; on assume les responsabilités communes ; on projette un avenir meilleur pour tous. On apprend à vivre ensemble, à se connaître et à s’accepter dans les diversités respectives, librement, pour ce qu’on est. Dans le dialogue on reconnaît et on développe une communauté spirituelle, qui unifie et aide à promouvoir les valeurs morales, les grandes valeurs morales, la justice, la liberté et la paix. Le dialogue est une école d’humanité et un facteur d’unité, qui aide à construire une société fondée sur la tolérance et le respect mutuel.

 

Pour cette raison, le dialogue interreligieux ne peut pas se limiter seulement à quelques uns, aux seuls responsables des communautés religieuses, mais il devrait s’étendre autant que possible à tous les croyants, impliquant les diverses sphères de la société civile. Et, en ce sens, les jeunes, appelés à construire l’avenir de ce pays, méritent une attention particulière. Cependant, il est toujours bon de rappeler que le dialogue, pour être authentique et efficace, suppose une identité formée : sans une identité formée, le dialogue est inutile ou nuisible. Je dis cela en pensant aux jeunes, mais cela vaut pour tous.

 

J’apprécie sincèrement tout ce que vous avez fait jusqu’à maintenant et je vous encourage dans votre engagement pour la cause de la paix, dont vous êtes, en tant que leader religieux, les premiers gardiens, ici en Bosnie-Herzegovine. Je vous assure que l’Église catholique continuera à donner son plein appui et à assumer son entière responsabilité.

 

Nous sommes tous conscients qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais ne nous laissons pas décourager par les difficultés et continuons avec persévérance sur le chemin du pardon et de la réconciliation. Alors que nous faisons justement mémoire du passé, aussi pour apprendre les leçons de l’histoire, évitons les regrets et les récriminations, mais laissons-nous purifier par Dieu qui nous donne le présent et l’avenir : c’est Lui notre avenir, c’est Lui la source ultime de la paix.

 

Cette ville qui, dans un passé récent, est tristement devenue symbole de la guerre et de ses destructions, cette Jérusalem d’Europe, aujourd’hui, avec sa variété de peuples, de cultures et de religions, peut devenir à nouveau signe d’unité, lieu où la diversité ne représente pas une menace mais une richesse et une opportunité pour grandir ensemble. Dans un monde encore malheureusement déchiré par les conflits, cette terre peut devenir un message : attester qu’il est possible de vivre l’un à côté de l’autre, dans la diversité mais dans l’humanité commune, en construisant ensemble un avenir de paix et de fraternité. On peut vivre en faisant la paix !

 

Je vous suis reconnaissant à tous de votre présence et des prières que vous aurez la bonté d’offrir pour mon service. De ma part, je vous assure que je prierai en retour pour vous, pour vos communautés, et je le ferai de tout cœur. Que le Seigneur nous bénisse tous.

 

Maintenant je vous invite tous à faire cette prière. À l’Éternel, à l’Unique et Vrai Dieu Vivant, au Miséricordieux.

 

 

 

PRIÈRE

 

Dieu tout-puissant et éternel, Père bon et miséricordieux ; Créateur du ciel et de la terre, de toutes les choses visibles et invisibles ; Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, Roi et Seigneur du passé, du présent et de l’avenir ; seul juge de tous les hommes, qui récompense tes fidèles par la joie éternelle! Nous, descendants d’Abraham selon la foi en toi, Dieu unique, juifs, chrétiens et musulmans, nous sommes humblement devant toi et nous te prions avec confiance pour ce pays, la Bosnie-Herzegovine, afin que puissent y habiter en paix et dans l’harmonie les hommes et les femmes croyants de diverses religions, nations et cultures. Nous te prions, ô Père, pour que cela advienne dans tous les pays du monde ! Renforce en chacun de nous la foi et l’espérance, le respect réciproque et l’amour sincère pour tous nos frères et sœurs. Fais qu’avec courage, nous nous engagions à construire la justice sociale, à être des hommes de bonne volonté, remplis de compréhension réciproque et de pardon, artisans patients de dialogue et de paix. Que toutes nos pensées, nos paroles et nos œuvres, soient en harmonie avec ta sainte volonté. Que tout soit en ton honneur et à ta gloire, et pour notre salut. Louange et gloire éternelle à toi, notre Dieu ! Amen.

 

5 juin 2015

Le père Jean-Louis Gazzaniga ( Vicaire général du Diocèse de Nice) à Notre Dame du Laus

 

Les évêques et les vicaires généraux de la province de Marseille au sanctuaire Notre-Dame du Laus

 

Lundi 1er et mardi 2 juin, les évêques et les vicaires généraux de la province de Marseille se sont retrouvés au sanctuaire Notre-Dame du Laus pour réfléchir à plusieurs questions pastorales.

 

 

Les évêques et vicaires généraux de la province au sanctuaire Notre-Dame du Laus

 

 

Le premier jour, lundi 1er juin, la messe était présidée dans la basilique du sanctuaire par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. Ci-dessous son homélie.

 

Homélie

 

Tobie 1, 3 ; 2, 1b- 8 « Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité »

 

Marc 12, 1-12 « Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne »

 

Tobith a marché dans les voies de la vérité toute sa vie. Et quelles ont été ces voies de la vérité ? La compassion. Lors de la fête de Pentecôte il veut partager son repas avec un pauvre. Il jeûne. Il enterre un mort au risque de sa vie. Marcher dans les voies de la vérité, pour lui, c’est faire œuvre de miséricorde, œuvre de compassion.

 

Et si la vérité se trouvait dans la charité, dans l’amour ? Est dans le vrai celui qui aime concrètement, et non pas celui qui ne fait que parler d’amour. Est dans le vrai celui qui se mouille, qui s’engage, qui ne craint pas de se salir les mains, qui prend des risques. Celui qui reste sourd, aveugle au sort d’autrui n’est pas dans le vrai.

 

Notre indifférence au sort des autres, le pape François entend la mettre en cause ! Il lance l’année de la miséricorde. Par cette année sainte il veut réveiller nos consciences endormies. Déjà dans une audience générale il y a plus d’un an et demie il avait évoqué les œuvres bien concrètes de miséricorde. Et dans la bulle d’envoi du jubilé il en a parlé à nouveau. Il y rappelle les œuvres de miséricorde corporelles, celles mêmes que Tobith a vécues de tout son être. Je cite le pape : « Donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts ». Le pape mentionne aussi dans son texte les œuvres de miséricorde spirituelles. Je le cite à nouveau : « conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, – par exemple moi dans cette homélie (ça c’est de moi, pas du pape, et il poursuit) – prier Dieu pour les vivants et pour les morts ».

 

Pas besoin donc de chercher midi à quatorze heures, de se creuser la tête pour trouver où est le vrai. Je suis dans le vrai si j’aime concrètement. La vérité, c’est la charité, l’amour.

 

Le conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation a présenté un programme où l’année sainte est ponctuée par la mise en avant de chacune des œuvres de miséricorde. L’équipe pastorale du sanctuaire de Notre-Dame du Laus a aussi préparé un programme en ce sens. L’évangélisation, pour toucher les cœurs, ne peut que se tourner vers le langage de la miséricorde, un langage fait bien plus de gestes et d’attitudes que de belles paroles. Loin de tout prosélytisme, l’évangélisation ne porte des fruits que si l’on se place sur la même longueur d’onde que Dieu, en usant à l’égard des autres de la même miséricorde que celle dont Dieu a usé et dont il continue d’user à notre égard.

 

La vérité, c’est la charité. La vérité n’est pas déconnectée de la charité. La voie de la vérité est celle de la charité, jusqu’à faire corps avec elle. Mais comment se fait-il alors que certains chrétiens se crispent lorsque la miséricorde entre, par exemple, dans le champ de la sexualité ? Comme si on s’éloignait de la vérité en voulant user de compassion et de compréhension à l’égard des homosexuels, des divorcés-remariés, des sidéens, des prostitué(e)s, des usagers du préservatif. Certes, tout n’est pas à mettre sur le même plan, mais là aussi, la charité n’est pas séparée de la vérité. La voie de la vérité reste celle de la charité, de l’amour.

 

L’évangile nous présente les vignerons qui font périr les prophètes, qui font périr Jésus. Ces vignerons ont leurs petites vérités, leurs petites certitudes, leurs petites habitudes. Ils gèrent la vigne petitement, sans plus. Ils ne veulent surtout pas être dérangés. Certains aujourd’hui risquent d’être comme ces vignerons d’hier en faisant obstacle, plus ou moins consciemment, aux réformes que le pape François veut engager dans l’Église.

 

Après la lecture du livre François parmi les loups du journaliste vaticaniste Marco Politi, j’ai réalisé combien le pape François avait besoin de soutien face à ceux qui, même dans son entourage immédiat, critiquent certaines de ses prises de position et cherchent à leur faire barrage.

 

Le pape François brise l’image qu’a de l’Église l’opinion publique. À partir de l’image d’une Église qui juge et condamne, il façonne celle d’une Église qui aime, pardonne et qui accueille. D’une Église qui est perçue comme un obstacle entre les hommes et Dieu, il fait une passerelle, un pont entre Dieu et les hommes. S’il met le doigt sur les blessures de l’âme humaine ce n’est pas pour les raviver, mais pour les panser et pour exprimer de la tendresse et de la compassion.

 

Il a face à lui ceux qui campent sur leur vérité, qui refusent tout débat et passent derrière lui pour refermer les portes et les fenêtres qu’il ouvre toutes grandes pour faire entrer dans l’Église et le monde un vent d’Espérance, pour ne pas dire le souffle vivificateur de l’Esprit.

 

La miséricorde, la tendresse, la compassion, de loin nous savons en parler avec brio, mais de près, ça engage trop. Alors on referme. Désolé, il n’y a rien à voir !

 

Mais fort heureusement, ce que le pape dit décoiffe à un point qu’on devrait pouvoir même découvrir que certains qu’on disait en dehors de l’Eglise sont en réalité dedans, et que d’autres qui se disaient dedans sont en fait dehors.

 

Alors acceptons de nous laisser bousculer dans nos certitudes par le Christ, sa parole de vie, son commandement à être miséricordieux. Car la vérité, c’est la charité, l’amour. Et tant mieux si d’aimer un peu plus concrètement ça nous remue et nous fait mal. C’est que nous étions rouillés et avions bien besoin d’être remis en route !

 

+ Jean-Michel di Falco Léandri Évêque de Gap et d’Embrun

 

 

 

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