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Paroisse St Pierre-St Paul

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17 mars 2015

MESSAGE DE CAREME D'UN "MENDIANT"!

 

AIMES-MOI TEL QUE TU ES !

"Je connais ta misère, les combats et les tribulations de ton âme, la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances. Je te dis quand même : donne-moi ton cœur, aime-moi comme tu es.

Si tu attends d’être un ange pour te livrer à l’amour, tu n’aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu ne voudrais jamais connaitre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m’aimer.

Aime-moi tel que tu es, je veux l’amour de ton cœur indigent ; si, pour m’aimer, tu attends d’être parfait, tu ne m’aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin radieux de pureté, de noblesse et d’amour ? Ne pourrais-je pas d’un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des millions de saints mille fois plus parfaits et aimants que ceux que j’ai créés ? Ne suis-je pas le Tout Puissant ? Et s’il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour ?

Mon enfant, laisse-moi t’aimer, je veux ton cœur. Je compte te former, mais en attendant, je t’aime comme tu es. Et je souhaite que tu fasses de même. Je désire voir du fond de ta misère monter ton amour.

J’aime en toi jusqu’à ta faiblesse. J’aime l’amour des pauvres. Je veux que de l’indigence s’élève constamment ce cri : « Seigneur je vous aime ! » C’est le chant de ton cœur qui m’importe. Qu’ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t’en donnais, tu es si faible que bientôt l’amour propre s’y mêlerait, ne t’inquiète pas de cela.

J’aurais pu te destiner à de grandes choses ; non, tu seras le serviteur inutile, je te prendrais même le peu que tu as, car je t’ai créé par amour. Aime ! L’amour te fera faire tout le reste sans que tu y penses ; ne cherche à remplir que le moment présent de ton amour.

Aujourd’hui je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des Seigneurs. Je frappe et j’attends, hâte-toi de m’ouvrir, n’allègue pas ta misère. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, serait de te voir douter et manquer de confiance.

Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit, je ne veux pas que tu poses l’action la plus insignifiante pour un motif autre que l’amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m’as donné l’amour. Je te donnerai d’aimer au-delà de tout ce que tu peux rêver. Mais souviens-toi, aime-moi tel que tu es, n’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’amour, sinon tu n’aimeras jamais."

 

Ce texte, paru dans un bulletin monastique (1940) et d’un auteur inconnu. Pour certain, ce texte est de Saint Augustin.

 

Tiré du site : histoires-saintes.over-blog.com

 

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13 mars 2015

Le mot du curé du mois de mars

 

Enfanter à la sainteté.

 

C’est déjà la mi-carême…. Le chemin vers Pâques est déjà bien entamé. Où en sommes-nous ?

 

Dieu a voulu nous donner son propre Fils, Il s’est livré pour chacun d’entre nous, pour moi, parce qu’Il m’aime. Pourtant, je dois me rendre à l’évidence que nous sommes bien pauvres et que toutes les intentions d’efforts et d’offrandes ne sont qu’une petite goutte d’eau comparé à l’offrande du Christ. Et pourtant Il m’aime. Pourquoi persévérer pendant le carême ? Pourquoi se donner tant de peine et voir si peu de résultat ? La persévérance vérifie la qualité de notre foi nous dit saint Paul. Voilà qui est encourageant. Oui, persévérer pour montrer à Dieu notre fidélité, notre amour. Lui offrir nos vies humblement, nous en remettre à Lui comme un petit enfant contre son père.

 

Voilà pour nous tous un peu de réconfort, se blottir contre Dieu, contre son cœur aimant en acceptant d’être façonné petit à petit, au plus intime de nos vies. Oui, Il est là. Il est là, Il est là. Il veille sur nous, Il ne nous abandonne pas, Il nous regarde avec bonté et miséricorde. Alors oui, je veux fixer mon regard sur Jésus Christ, je veux le contempler sur la Croix, je veux me tenir auprès de Lui et Lui offrir mes sacrifices, mes regards, mes actes d’amour, mes pleurs et mes joies. Je veux tout Lui donner bien que je sois si petit. Voilà comment persévérer dans le carême. Car même si je ne sais pas bien t’aimer Seigneur, je le désir au plus profond de moi.

 

En regardant l’offrande de Jésus sur la Croix, je peux désirer aussi m’offrir à Jésus qui me conduit vers le Père. En regardant Jésus donner sa vie, je désir donner ma vie pour mes frères, sans les juger, sans les critiquer, juste en découvrant qu’ils sont tous faibles et pourtant aimés particulièrement de Dieu.

 

Que l’amour de Dieu nous donne l’amour des frères.

 

Soyez bénis.

 

Monsieur le curé Michel Dejouy

 

10 mars 2015

Prochainement dans notre paroisse.....

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5 mars 2015

Méditation du 3/03/15

 

PAPE FRANÇOIS

 

 MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA

MAISON SAINTE-MARTHE  

  Mardi 3 mars 2015

 

 (L'Osservatore Romano,  Édition hebdomadaire n° 10 du 5 mars 2015)  

 

 Quand le Seigneur exagère

  

Les réflexions du Pape François sur le thème de la conversion — en suivant la liturgie de la parole quotidienne — se poursuivent. Après l’invitation de lundi 2 mars « à nous accuser nous-mêmes, à nous dire la vérité sur nous-mêmes, à ne pas maquiller notre âme pour convaincre que nous sommes meilleurs que nous ne le sommes réellement », le Pape a approfondi « le message de l’Église » qui « aujourd’hui peut se résumer en trois mots : l’invitation, le don et la “feinte” ». Une invitation qui, comme on le lit dans le livre du prophète Isaïe (1, 10.16) concerne précisément la conversion : « Prêtez l’oreille à l’enseignement de notre Dieu. Lavez-vous, purifiez-vous ! », c’est-à-dire : « Ce que vous avez à l'intérieur n’est pas bon, ce qui est mauvais, ce qui est sale, doit être purifié ». Face aux invitations du prophète : « Éloignez de mes yeux le mal de vos actions », « Cessez de faire le mal ! Apprenez à faire le bien », certains disent : « Mais, Seigneur, je ne fais pas le mal ; je vais à la Messe tous les dimanches, je suis un bon chrétien, je fais de nombreuses offrandes ». À ces derniers, François a idéalement demandé : « Mais es-tu entré dans ton cœur ? Es-tu capable de t’accuser toi-même des choses que tu trouves là ? ». Et au moment où l’on ressent la nécessité de la conversion, on peut aussi se demander : « Mais comment puis-je me convertir ? ». La réponse vient de l’Écriture : « Apprenez à faire le bien ». En effet, « la saleté du cœur » « ne s’enlève pas comme on enlève une tâche : nous allons à la teinturerie et nous ressortons propres. On l’enlève par une action ». La conversion signifie « suivre une route différente, une autre route que celle du mal ».

Une autre question a été : « Et comment est-ce que je fais le bien ? ». Pour chacun de nous cela signifie : va « où se trouvent les plaies de l’humanité, où il y a tant de douleur ; et ainsi, en faisant le bien, tu laveras ton cœur. Tu seras purifié ! C’est l’invitation du Seigneur ». Conversion signifie donc que nous sommes appelés à faire le bien « aux plus démunis: la veuve, l’orphelin, les malades, les personnes âgées, dont personne ne se souvient » ; mais aussi « les enfants qui ne peuvent pas aller à l’école » ou les enfants « qui ne savent pas faire le signe de la Croix ». Car « dans une ville catholique, dans une famille catholique il y a des enfants qui ne savent pas prier, qui ne savent pas faire le signe de la Croix ». Et alors il faut « aller chez eux » porter « l’amour du Seigneur ». Si nous faisons cela « quel sera le don du Seigneur ? ». Il « nous changera ». Même face à notre peur ou notre hésitation — « Mais, père, j’ai commis tant de péchés ! J’en ai fait tant, tant, tant, tant ! »

— le Seigneur nous confirme :

« Si tu viens sur cette route, sur laquelle je t’ai invité, même si tes péchés étaient écarlates, ils deviendront blancs comme neige ». Après l’analyse des deux premiers mots proposés au début de l’homélie — l’« invitation », c’est-à-dire: mets-toi en marche pour te convertir, pour faire le bien ; et « le don », c’est-à-dire : « je te donnerai le pardon le plus grand, je te changerai, je te rendrai très pur » .

— le Pape est passé au troisième mot, la « feinte ». En relisant le passage de l’Évangile de Matthieu (23, 1-12) où Jésus parle des scribes et des pharisiens, François a fait remarquer que « nous aussi nous sommes malins », en tant que pécheurs « nous trouvons toujours une route qui n’est pas la bonne, pour sembler plus juste que nous ne le sommes : c’est la route de l’hypocrisie ». C’est une attitude contre laquelle Jésus a toujours utilisé des mots très clairs. En effet, il préférait « mille fois » les pécheurs aux hypocrites.

Voilà alors les trois mots sur lesquels « méditer » en cette deuxième semaine du Carême : « l’invitation à la conversion ; le don que nous donnera le Seigneur, c’est-à-dire un grand pardon » ; et « le “piège”, c’est-à-dire “faire semblant” de se convertir et prendre la route de l’hypocrisie ». Avec ces trois mots dans le cœur, on peut participer à l’Eucharistie, « notre action de grâce ».

 

27 février 2015

Méditation du Pape François

 

PAPE FRANÇOIS

 

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

 

Jeudi 19 février 2015

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 9 du 26 février 2015)

 

S’arrêter et choisir

Dans l’empressement de la vie, il faut avoir le courage de s’arrêter et de choisir et la période du Carême sert précisément à cela. Le Pape François a mis l’accent sur la nécessité de se poser les questions qui sont importantes pour la vie des chrétiens et de savoir faire les bons choix. En commentant les lectures du jeudi après les Cendres (Deutéronome 30, 15-20; Psaume 1, Luc 9, 22-25), le Souverain Pontife a expliqué qu’«au début du chemin de Carême, l’Eglise nous fait réfléchir sur les paroles de Moïse et de Jésus: “tu dois choisir”». Il s’agit ainsi de réfléchir à la nécessité pour chacun de nous de faire des choix dans la vie. Malheureusement, a averti le Pape, il n’est cependant «pas facile de choisir». Il est plus aisé de «vivre en se laissant porter par l’inertie de la vie, des situations, des habitudes».

C’est pour cela qu’«aujourd’hui, l’Eglise nous dit: “Tu es responsable; tu dois choisir”». Sur la difficulté de choisir, François s’est dit conscient que «nous avons toujours cette habitude d’aller un peu là où vont les gens, un peu comme tout le monde». Néanmoins, a-t-il poursuivi, «aujourd’hui l’Eglise nous dit: “arrête-toi et choisis”». Au quotidien, nous tendons du reste à avoir l’attitude contraire. «Bien souvent — a-t-il rappelé — nous vivons dans l’empressement, dans la hâte, sans regarder comment est la route; et nous nous laissons porter par les besoins, par les nécessités du jour, mais sans penser». D’où l’invitation à s’arrêter: «Commence le Carême comme cela, avec de petites questions qui aideront à penser: “comment est ma vie?”». La première interrogation que l’on doit se faire — a expliqué le Pape — est: «Qui est Dieu pour moi? Est-ce que je choisis le Seigneur? Comment est ma relation avec Jésus?». Et la seconde: «Comment est la relation avec tes proches; avec tes parents; avec tes frères et sœurs; avec ton épouse ; avec ton mari ; avec tes enfants?». En effet, il suffit de se poser «ces deux questions et nous trouverons sans doute des choses que nous devons corriger». Après cela, le Souverain Pontife s’est aussi demandé «pourquoi nous nous précipitons toujours ainsi dans la vie, sans savoir sur quelle route nous marchons». Et sur cela aussi, François s’est montré explicite: «Parce que nous voulons gagner, nous voulons avoir du succès». Mais Jésus nous fait réfléchir: «quel avantage tire un homme qui gagne le monde entier, mais qui se perd et se détruit lui-même?». En effet, «l’une des mauvaises routes — a dit le Pape — est celle de toujours chercher son propre succès, ses propres intérêts, sans penser au Seigneur, sans penser à la famille».

Et pour insister sur ce concept, François a expliqué qu’il «nous fera du bien de nous arrêter un peu — cinq, dix minutes — et de nous poser cette question: comment la rapidité de ma vie est-elle? Est-ce que je réfléchis aux choses que je fais? Comment est ma relation à Dieu et à ma famille?». En cela, «ce très beau conseil du Psaume nous aidera: “Béni l'homme qui se confie en Yahvé”». Et «lorsque le Seigneur nous donne ce conseil — “Arrête-toi ! Choisis aujourd’hui, choisis” — il ne nous laisse pas seuls; il est avec nous et veut nous aider». Et nous, de notre côté, nous devons «seulement compter sur lui, avoir confiance en lui». En reproposant les paroles du Psaume «Béni l'homme qui se confie en Yahvé», le Pape a ainsi exhorté à être conscients que Dieu ne nous abandonne pas.

«Aujourd’hui, au moment où nous nous arrêtons pour penser à ces choses et prendre des décisions, choisir quelque chose, nous savons que le Seigneur est avec nous, pour nous aider. Il ne nous laisse jamais seuls. Il est toujours avec nous. Même au moment du choix».

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19 février 2015

Entrer en carême...

 

Article paru dans » la Conférence des évêques de France »

 

Retrouvez ci-dessous la méditation du cardinal Philippe Barbarin au seuil de ce carême 2015, à paraître dans le numéro de mars de la revue diocésaine Eglise à Lyon.

 

 Une belle méditation du cardinal Albert Decourtray est restée dans les mémoires. Les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 à Paris, les manifestations du dimanche 11, partout en France, les angoisses et les espoirs exprimés à la suite de ces journées si intenses, et encore tout récemment les tragiques événements des 14 et 15 février, me donnent envie de prolonger ce texte, si ce n’est pas une indélicatesse… ou un trop grand risque ! Ce peut être aussi une manière d’entrer en carême et d’avancer vers les jours de la Passion.

 

 Signe que cette page était inspirée, son introduction et sa conclusion n’ont nul besoin d’être modifiées :

 

« [Jésus] voit toujours en celui ou celle qu’Il rencontre un lieu d’espérance, une promesse vivante, un extraordinaire possible, un être appelé, par-delà ses limites, ses péchés, et parfois ses crimes, à un avenir tout neuf. Il Lui arrive même d’y discerner quelque merveille secrète dont la contemplation le plonge dans l’action de grâce ! »

 

Il ne dit pas : « Tout est pardonné ». Il dit : « Tout est accompli » (Jn 19, 30).

 

Il ne dit même pas : « Tout est pardonnable ». Il dit : « Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné » (Mt 12, 31).

 

Il ne rit pas de l’offense que l’on inflige aux autres ou à lui-même, Il dit : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 37).

 

Il ne dit pas : « Tout est de la faute de l’autre. » Il dit : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Lc 11, 4).

 

Il ne dit pas : « Nous sommes pris dans une spirale de violence ». Il dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27,46), puis il ajoute : « Père, en tes mains, je remets mon esprit » (Lc 23, 46).

 

Il ne crie pas : « Vengeance ! ». Il dit de pardonner « jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18, 22).

 

Il ne dit pas : « Notre riposte sera terrible ! » Il dit : « Aimez vos ennemis (…) souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient » (Lc 6, 27-28).

 

Il ne dit pas : « Ils l’ont bien cherché ! » Il dit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! » (Lc 13, 2-3).

 

Il ne dit pas : « Ce n’est qu’un malfaiteur », Il dit au condamné qui meurt à ses côtés : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23, 43).

 

Il ne condamne pas seulement le meurtre, mais tout ce qui y conduit : « Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal » (Mt 5, 22).

 

Il ne dit pas : « Ce ne sont que des irresponsables ». Mettant la femme adultère devant ses responsabilités, Il dit : « Va et désormais ne pèche plus » (Jn 8, 11).

 

Il ne dit pas : « C’est une société qui a perdu ses repères ». Il donne la règle d’or : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi » (Mt 7, 12).

 

Il ne dit pas : « Tu fais comme tu le sens ». À Gethsémani, Il dit : « Non pas comme moi je veux, mais comme toi tu veux » (Mt 26, 39). Et quelques jours plus tard, ressuscité, Il dit à Pierre : « Toi, suis-moi » (Jn 21, 19).

 

Il ne dit pas : « Plus personne n’a le sens des valeurs, de la famille ! » Au moment de sa plus grande détresse, Il montre les visages du fils et de la Mère : « Femme, voici ton fils… Voilà ta mère » (Jn 19, 26-27).

 

Il ne minore pas la tragédie des persécutés, Il dit à Saul : « Je suis Jésus que tu persécutes ! » (Ac 9, 5).

 

Il ne dit pas que le chemin est facile, mais Il prépare ses disciples à l’épreuve : « Bienheureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, lorsqu’on vous persécutera… à cause de moi » (Mt 5, 11).

 

Avant Charlie, avant même que l’homme ne cherche son identité, Il dit : « Avant qu’Abraham fût, je suis » (Jn 8, 58).

 

Il ne cesse de nous dire ce qu’Il est :

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. »

 « Je suis Résurrection et la Vie », « la lumière du monde », « le pain vivant »...

"Moi, je suis venu pour qu’ils aient la vie et pour qu’ils l’aient en abondance. »

 

« Jésus n’a jamais dit : ’Il n’y a rien de bon dans celui-ci, dans celle là, dans ce milieu-ci…’ De nos jours, Il n’aurait jamais dit : ’Ce n’est qu’un intégriste, un moderniste, un gauchiste, un fasciste, un mécréant, un bigot, (un humoriste, un islamiste, un juif, un copte…).’ Pour Lui, les autres, quels qu’ils soient, quels que soient leur statut, leur réputation, sont toujours des êtres aimés de Dieu. Jamais homme n’a respecté les autres comme Cet Homme. Il est unique. Il est le Fils unique, Celui qui fait briller le soleil sur les bons et sur les méchants. Seigneur Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de nous, pauvres pécheurs ! »

 

Apprends-nous à vivre en frères,

 à rester, quelles que soient les circonstances, des artisans de paix.

 Aide-nous à cultiver la bienveillance, la justice et le pardon.

 Préserve-nous de devenir des sages et des savants, pour qui tout devient obscur, caché.

 Comme le Royaume des cieux appartient aux enfants et à ceux qui leur ressemblent,

 garde-nous des coeurs d’enfants, heureux de voir ton visage,

 d’écouter ta Parole, d’accueillir ta Lumière, ta Vie et ta Résurrection.

 À l’image du Fils unique qui s’exclame au beau milieu de l’Évangile :

« Je te rends grâce, Père, Seigneur du ciel et de la terre… » (Lc 10, 21).

 

Philippe card. Barbarin

 

Le 16 février 2015

 

17 février 2015

Dimanche en paroisse de février

C'est dimanche dernier (le 15 février 2015) que nous nous sommes retrouvés à la salle des fêtes de Blausasc  pour une nouvelle journée de partages en famille.

Le thème de ce dimanche:

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Bien sûr,  ce dimanche a débuté par un accueil convivial et fraternel autour d'un petit-déjeuner offert par la paroisse. C'est toujours un grand bonheur de se retrouver les uns les autres lors de cette journée  de repos dans les bras du Seigneur!!.

Dès ce temps d'accueil, les enfants ont commencés l'activité de l'après-midi...

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A 10h00, après un court enseignement du père Michel Dejouy sur la prière universelle, chacun a été invité a formuler sa propre prière, en famille, en amitiés, en affinités....

Des feuilles mais aussi des dessins (pouvant inspirer ou/et nourrir une prière universelle, tant pour les enfants que pour les adultes), des stylos et feutres ont été mis à disposition.

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Toutes ces prières ont été offertes lors de la messe qui a suivi; En voici quelques-unes:

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Avant de refermer  ce modeste reportage DEP de février 2015,  nous avons le plaisir de vous informer, que, suite à l'activité du DEP précédent ou avait été proposé aux enfants  (et aux adultes) de rédiger une carte de voeux pour notre Pape François (en présence de notre Évêque Monseigneur André Marceau que nous remercions pour sa participation empreinte de simplicité et de sympathie),

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Notre paroisse a reçu une réponse de la secrétairie d'Etat du vatican, datée du 31/01/15,

que nous vous livrons çi-dessous:

 

 

 

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Seigneur,

Donne à notre Pape François Force et Santé

Pour qu'il puisse mener à bien sa mission

Que l'Amour et la Foi le guident

Que l'Esprit Saint réussisse à travers lui

a toucher les cœurs

Même les plus endurcis

Qu'il puisse diriger l'Eglise

sur le chemin que Tu lui montres

Chemin d'amour, de paix et de vérité

Que la simplicité, la proximité et l'humilité dont il a fait preuve,

L’accompagnent tout au long de son pontificat.

Amen

 

Merci à tous et à bientôt (le 15 mars 2015 à Luceram)

 

13 février 2015

LE MOT DU CURE

Mot du Curé  février 2015

 

Mes biens chers paroissiens, nous voilà en février (déjà bien commencé) et toujours pas de mot du curé, mais ça y est, c’est fait.

 

J’étais à Assise avec notre Evêque et les jeunes prêtres de moins de dix ans de sacerdoce et puis je n’ai pas eu beaucoup de temps en rentrant alors c’est maintenant seulement que je parviens à écrire quelques mots.

 

Mais cela tombe plutôt bien, c’est juste avant le DEP de dimanche à Blausasc et quelques jours avant le carême que je vous écris. Je me demandais justement comment nous abordions ce temps du carême qui nous invite à nous resituer dans notre rapport au Christ vainqueur de la mort.

 

Oui, ce temps de pénitence est aussi le temps où nous regardons le Christ Jésus opérer la chose la plus extraordinaire de tous les temps : le Salut du monde.

 

Alors que notre vie est jonchée de joies et de peines, nous pourrions être tentés de nous enfermer sur nous-mêmes et perdre confiance en Jésus. Et c’est là que Satan est rusé. Il nous laisse penser que Dieu n’est plus assez proche de nous, que nous sommes seuls et malheureux… mais non, il se trompe. Quel menteur. Il veut nous faire croire que Jésus n’est plus notre Sauveur personnel, qu’Il n’est pas pour moi le Rédempteur.

 

               La relation intime avec Jésus, voilà la question.

 

Nous sommes noyés dans un monde où la personne humaine n’a plus de valeur pour elle-même. Tout est fait pour croire que nous avons beaucoup de connaissances, d’amis, de relations etc… et pourtant tellement de personnes se sentent seules. Tout est fait pour avoir des plaisirs personnels et pourtant rien ne comble les cœurs. Mais Jésus nous permet de comprendre que c’est l’inverse pour Lui. Oui j’existe à ses yeux, je compte pour Lui. C’est moi qu’Il a sauvé et c’est à moi qu’Il adresse son amour. En Le regardant Lui, en redécouvrant qu’Il m’aime, je peux devenir frère de toutes les créatures qu’Il a créé par amour. Je peux les aimer vraiment.

 

Alors debout ! Fixons notre regard sur le Christ. Choisissons de vivre ce carême de tout notre cœur car c’est seulement en nous convertissant sans cesse que nous serons à la fois heureux personnellement et dans la joie de la vraie communion entre nous. Oui armons nous de Jésus et laissons-Le nous transformer en Lui.

 

Paix et vérité à chacun et à tous.

 

Monsieur le curé, Michel Dejouy

 

NDLR: Cette année le Carême  débute le 18 février, Mercredi des Cendres.

1er Dimanche de Carême donc, le dimanche 22 février.

 

6 février 2015

Méditation du 6/02/15

 

PAPE FRANÇOIS

 

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

 

Jeudi 29 janvier 2015

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 6 du 5 février 2015)

 

Salut privatisé

 

Dieu nous sauve « personnellement », il nous sauve « en nous appelant par notre nom et notre prénom » mais en étant toujours insérés dans un « peuple ». François a mis en garde contre le risque de « privatiser le salut » : en effet, « il y a des formes, il y a des conduites qui sont erronées et des modèles erronés de conduire la vie chrétienne ».

 

 En relisant le passage de la Lettre aux Hébreux proposé par la liturgie (10, 19, 25), le Pape a souligné que s’il est vrai que Jésus « a inauguré une vie nouvelle et vivante » et que « nous devons la suivre », il est également vrai que « nous devons la suivre comme le veut le Seigneur, selon la forme qu’il veut ». Et un modèle erroné est précisément le modèle de celui qui tend à « privatiser le salut ». En effet, Jésus « nous a tous sauvés, mais pas de façon générique. Tous, chacun, en nous appelant par notre nom et notre prénom. Et cela est le salut personnel ». Mais alors, quels sont les critères pour ne pas privatiser le salut ? Ils se retrouvent précisément dans le passage de la lettre. « Avant tout, le critère de la foi. La foi en Jésus nous purifie » ; et alors « présentons-nous, avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, nos cœurs purifiés de toute mauvaise conscience ».

 

 Le premier critère est donc « le signe de la foi, le chemin de la foi ». Il y a ensuite un autre critère qui réside dans « une vertu véritablement oubliée : l’espérance ». Nous devons en effet maintenir « sans vaciller la profession de notre espérance », qui est « comme la servante : c’est celle qui nous fait aller de l’avant, qui nous fait regarder les promesses et aller de l’avant ». Enfin, un troisième critère est celui de la « charité » : c’est-à-dire que nous devons vérifier si « nous prêtons attention les uns aux autres, pour nous encourager réciproquement dans la charité et dans les bonnes œuvres ».

 

 Un exemple concret peut venir de la vie dans une paroisse ou dans une communauté : quand « je suis là, je peux privatiser le salut » et « être là socialement un peu ». Voilà l’erreur : « Chacun cherche son propre salut, et non pas le salut de tous, le salut du peuple ». Un conseil « pratique » : en effet, il arrive que « lorsque nous sommes dans une réunion — dans la paroisse, dans le groupe — et que nous jugeons les autres » en disant : « Celui-là ne me plaît pas... Je viens parce que je dois venir, mais je n’aime pas ça... », nous finissons par « déserter ». C’est-à-dire qu’apparaît « une sorte de mépris envers les autres. Et cela n’est pas la porte, la voie nouvelle et vivante que le Seigneur a ouverte, a inaugurée ». Cela avait lieu également dans les premières années de vie de l’Église. Cela « est une très grave erreur. C’est ce que nous appelons et que nous voyons : les élites ecclésiales ». Cela arrive lorsque « dans le peuple de Dieu se créent ces petits groupes » qui « pensent être de bons chrétiens » et qui ont sans doute également de la « bonne volonté, mais ce sont des petits groupes qui ont privatisé le salut ».

 

Tels sont donc les critères pour reconnaître « si dans ma paroisse, dans mon groupe, dans ma famille, je suis un véritable fils de l’Église, fils de Dieu, sauvé par Jésus, dans son peuple : si je parle de l’espérance, si je parle de la charité ».  Nous devons donc nous demander : « Est-ce que j’ai tendance à privatiser le salut pour moi, pour mon petit groupe, pour mon élite, ou est-ce que je ne déserte pas tout le peuple de Dieu, je ne m’éloigne pas du peuple de Dieu et je suis toujours dans la communauté, dans la famille, dans le langage de la foi, de l’espérance et le langage des œuvres de charité ? ».

 

29 janvier 2015

PAPE FRANÇOIS MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE

 

PAPE FRANÇOIS

 

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

 

Lundi 26 janvier 2015

 

 (L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 5 du 29 janvier 2015)

 

Aux femmes le mérite

 

Ni timidité, ni honte d’être chrétiens. Parce que la foi «est un esprit de force, de charité et de prudence». Tel est l’enseignement que le Pape François a tiré de la mémoire liturgique des saints Tite et Timothée, disciples de l’apôtre des gentils.

 

Dans son homélie, le Pape s’est arrêté sur la première lecture — tirée de la deuxième lettre de saint Paul à Timothée (1, 1-8) — pour souligner que la foi chrétienne nous donne «la force de vivre lorsque nous ravivons ce don de Dieu». Le Pape a rappelé que Paul révèle également l’origine de cette foi de Timothée. En effet, il l’a reçue de sa grand-mère Loïs et de sa mère Eunice. Parce que, a-t-il commenté, «ce sont les mères, les grands-mères qui assurent la transmission de la foi». A ce propos, François a expliqué que «transmettre la foi est une chose, enseigner la vérité de la foi en est une autre». En effet, «la foi est un don. La foi ne peut être étudiée. On étudie les vérités de la foi, pour mieux la comprendre, mais à travers l’étude, on n’arrive jamais à la foi. La foi est un don de l’Esprit Saint, c’est un cadeau, qui va au-delà de toute préparation». Et sur cet aspect, le Pape a observé que Timothée était un jeune évêque, au point que dans la première lettre Paul lui dit: «Que personne ne méprise ton jeune âge». Il est probable, en effet, «que certaines personnes, en voyant qu’il était si jeune», le méprisaient, en avançant des arguments du genre: «Ce jeune homme qui vient commander ici...». Mais, «l’Esprit Saint l’avait choisi». Le Pape François a ensuite rappelé le «beau travail des mères et des grands-mères, le beau service que ces femmes accomplissent en tant que mères et que femmes dans une famille — ce peut être aussi une domestique, une tante — de transmettre la foi». Même si, nous devrions nous demander «si aujourd’hui, les femmes ont cette conscience du devoir de transmettre la foi, de donner la foi». «Garder la foi. La foi est gardée», a-t-il souligné en reproposant les paroles de l’apôtre: «O Timothée, garde le dépôt. Evite les discours creux et impies, évite les discours creux et mondains» (cf. 1 Tm 6, 20). L’Evêque de Rome a souligné l’expression «garde le dépôt» et a rappelé que «c’est notre devoir». Mais, a demandé le Pape, «nous, comment vivons-nous notre foi? Telle est l’importance de raviver chaque jour notre don: de le rendre vivant». D’où l’avertissement contre «l’esprit de timidité et la honte». Parce que «Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité. L’esprit de timidité va contre le don de la foi, il ne la laisse pas grandir, aller de l’avant, devenir grande». A partir de ces prémices, le Pape a souhaité qu’«aujourd’hui, ce serait un beau devoir pour nous tous de prendre cette seconde lettre de Paul à Timothée et de la lire. Elle est très brève, elle se lit facilement, mais elle est très belle. Le conseil d’un évêque ancien à l’évêque tout jeune; il lui donne des conseils pour conduire son Eglise: comment garder le dépôt; comment rappeler que la foi est un don, qui m’a été donné par l’Esprit Saint à travers ma mère, ma grand-mère et tant de femmes qui ont aidé». Mais pourquoi, s’est demandé François, «est-ce que ce sont principalement les femmes qui transmettent la foi»?

 

 La réponse doit être cherchée une fois de plus dans le témoignage de la Vierge: «Simplement parce que celle qui nous a apporté Jésus est une femme. C’est la voie choisie par Jésus. Il a voulu avoir une mère: le don de la foi passe également par les femmes, comme Jésus pour Marie».

 

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Paroisse St Pierre-St Paul
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