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Paroisse St Pierre-St Paul
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25 décembre 2016

Joyeux Noël

 

 

"Accueillez et recevez ce moment comme une parole de confiance"

 

  

À toutes celles et ceux, croyants ou non, que Noël rejoindra, je veux simplement dire avec la force de ma foi au Christ et avec mon cœur : accueillez et recevez ce moment comme une parole de confiance, de vie, d'espérance et d'Amour dans l'aujourd'hui de nos vies d'hommes, de femmes, de jeunes avec leurs ombres et leurs lumières, leurs joies et leurs déceptions. Dans l'aujourd'hui de notre environnement assombri, ici, par de terribles événements et leurs séquelles loin d'être guéries, de notre société trop souvent en mal de raisons de vivre et de sens. Je sais tout ce qu'il y a de générosité, de solidarité, de respect, du sens de l'autre et du partage. Alors, que la confiance prévale en toutes nos relations humaines ; défions-nous de la défiance, ayons peur de la peur, osons nous regarder, nous parler pour faire route ensemble. Croyons en la vie, même si elle est battue en brèche par des porteurs de mort inconscients. La vie de chaque jour, la vie que l'on donne, la vie que l'on préserve, la vie que l'on accompagne. Portons l'Espérance. La vie est sans cesse appel pour chacun de nous à nous ouvrir à ce qui grandit l'homme, à porter cette aspiration spirituelle : que l'homme est plus grand que son humanité. La force de l'Homme est l'Amour. C'est ce que Dieu est venu nous dire en sa parole vivante : Jésus. C'est cela cet Enfant de la crèche. Noël. Une parole de confiance en l'homme capable d'amour. Une parole de vie et de naissance toujours à l'Amour. Une parole d'Espérance.

« Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur qui est le Christ, Seigneur, un nouveau-né. » Osons risquer la confiance en Dieu et dans les autres.

Bon Noël !

 

+ André Marceau Évêque de Nice

 

 

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(veillée à la Grave de Peille)

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28 avril 2016

Diocèse de Nice

 

17 novembre 2015

messe pour les victimes

16 novembre 2015

Réaction de Monseigneur Marceau

Vous trouverez sur le site de l'Evêché de Nice (à droite de ce blog), la réaction orale de Monseigneur André Marceau suite aux attentats du 13 novembre dernier.

5 novembre 2015

Des nouvelles de Monseigneur Balsa

 

Mgr Balsa : « Dieu a la patience de créer à nouveau des alliances »

 

Publié le 05 novembre 2015

 

                                                      Nommé le 22 mai 2015, ordonné évêque de Viviers le 12 septembre, Mgr Jean-Louis Balsa participe à sa première Assemblée plénière à Lourdes. Rencontre avec un pasteur qui porte particulièrement le souci de la famille et des jeunes.

 

Qu’avez-vous découvert du diocèse de Viviers ?

 

Ce sont des chrétiens, hommes et femmes, extrêmement donnés. Ce sont 120 prêtres, originaires du diocèse, ordonnés très jeunes et qui sont restés fidèles jusqu’à aujourd’hui. Je suis très impressionné par eux, par leur fougue, leur désir d’Eglise. L’Ardèche est une terre chrétienne. Je n’en avais pas l’habitude – venant des Alpes-Maritimes. Ici le christianisme est très ancré, avec des saints toujours très présents dans les mémoires. Je pense à Saint Jean-François Régis, S.J., à Thérèse Couderc, de spiritualité ignatienne, qui a fondé le Cénacle, au Bienheureux Pierre Vigne, au bienheureux Charles de Foucauld. Ou même au Père Gabriel Longueville, un prêtre assassiné en 1976, sous la dictature, en Argentine. Bref, cette Eglise compte beaucoup de saints. Pour qu’il y en ait, il faut un terreau propice. Je découvre une vie chrétienne forte et profonde.

 

Que dégagez-vous comme priorité pour votre diocèse ?

 

Avec ce « capital », constitué de beaucoup de chrétiens et encore plusieurs prêtres, l’enjeu prioritaire est la pastorale des jeunes. D’abord parce que la rencontre avec le Christ vaut vraiment la peine pour un jeune mais aussi parce qu’ils quittent l’Ardèche après le bac pour leurs études. Il faut donc tout faire pour que la vie ecclésiale et la rencontre du Christ auxquelles ils auront pu goûter s’inscrivent dans leur mémoire profonde – pas dans leurs souvenirs. Afin que, si un jour résonne un appel à être prêtre, religieux ou à se marier, l’Ardèche rappelle que l’Eglise est intéressante. Pour moi, la pastorale des jeunes sera un lieu pour s’enraciner dans une terre, dans un amour d’une Eglise concrète. A nous de créer les conditions pour cela. J’ai été aumônier de lycée à Cannes puis responsable de la Pastorale des jeunes, quand j’étais vicaire épiscopal à Nice. Les jeunes aujourd’hui ont besoin d’événements très forts. Il existe une concurrence dans ce qu’on leur propose par ailleurs. Quand on fait du sport, on n’y va pas une fois tous les quinze jours. Non, c’est deux fois par semaine. La question qui nous est posée est celle de la qualité. Nous avons une obligation de moyens, pas de résultat. Tirer les jeunes par le haut, c’est ce que je retiens de mon expérience personnelle.

 

Quel dossier suivez-vous particulièrement pendant l’AP ?

 

Celui du Synode sur la famille. Le sujet m’intéresse parce que c’est une énorme question. Je pense à ma propre famille, à celles que je connais, à la difficulté de faire famille. On sait depuis le début que ça a mal commencé, avec Adam et Eve. Leur famille était catastrophique. Leurs enfants, Caïn et Abel, n’ont pas été une réussite. Et pourtant, c’est le projet de Dieu. Se serait-il trompé ? Non ! Mais c’est difficile d’être une famille. Ce qui m’intéresse dans cette Assemblée, c’est d’avoir un retour sur le Synode et de m’apercevoir avec bonheur que le Pape et les pères synodaux ont réaffirmé que c’était bien le projet de Dieu et qu’aujourd’hui il fallait accompagner tous ceux dont les familles sont chaotiques, recomposées. Cette tension m’a plu : on voit la destruction de la famille mais aussi que dans cette « pédagogie divine », comme dit le Synode, Dieu a la patience de recomposer, de créer à nouveau des alliances. L’espérance, c’est que Dieu ne nous lâche jamais. Il veut que ça avance et Il nous aide. Quand ça réussit, il faut le montrer. La canonisation des époux Martin est une belle chose. Cela signifie que c’est possible.

 

Sa devise : « Passons sur l’autre rive » (Marc 4, 35)

 

« C’est un ordre que donne Jésus à ses disciples, explique-t-il. Alors qu’ils sont au bord du lac, Jésus dit qu’il faut passer sur l’autre rive mais en réalité il s’agit de passer à autre chose, et plus exactement de la mort à la vie. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a une tempête énorme pendant la traversée. Ce n’est pas une croisière ! La barque, c’est l’Eglise. Pierre, qui fréquente pourtant Jésus depuis un certain temps, se met à douter, parce que Jésus dort dans le bateau : « Nous sommes perdus ! » Pourtant Jésus est là. Je me dis que nous sommes aujourd’hui dans une période de transition de société, de civilisation. Jésus nous dira toujours de passer sur l’autre rive. Nous vivrons ces doutes. Nous aurons ce combat intérieur à mener. Jésus leur demande pourquoi ils ont peur puisqu’il est là. Donc c’est à la fois une promesse – il y a bien une autre rive – mais enfin, on ne fait pas le tour du lac. On va le traverser. C’est ce que nous faisons. Mon blason représente un bateau, avec trois grandes voiles, c’est l’Eglise qui vient vers nous. Sur chaque voile figure une personne de la Trinité : elle pousse la barque de l’Eglise qui navigue sur la Provence et l’Ardèche ».

 

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5 septembre 2015

Pastorale des migrants

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Donnez-leur vous-mêmes à manger (Mat   14, 16)

Actualité mise en ligne le 4 septembre   2015

 

Donnez-leur vous-mêmes à manger, cette   invitation de Jésus à nourrir nos frères qui sont dans le besoin, prend tout   son sens dans notre actualité locale. À l'initiative d'une jeune avocate de   Grasse, un groupe de bénévoles s'est constitué pour cuisiner et apporter des   repas chauds et des produits de première nécessité aux migrants qui sont   retenus à Menton et à Vintimille.

Chaque vendredi soir sont ainsi   distribués environ 300 repas, du lait, de l'eau et des produits de toilette à   ces hommes en grande précarité et dans l'inquiétude de leur avenir. Ils   logent dans des abris de fortune et dans des conditions d'hygiène indignes.
  Nous qui avons peut être connu un jour, cette inquiétude, cette précarité du   migrant, nous ne pouvons rester insensibles à la détresse de ces hommes, de   ces femmes, de ces enfants qui sont à notre porte. Chacun a certainement un   pain ou un poisson à donner pour que le miracle de la générosité de Dieu   puisse se manifester à ces réfugiés.

Aussi, pour donner suite concrètement   à l'appel de notre évêque lancé fin juin (revoir ici), vous pouvez faire un don en espèces ou par chèque à l'ordre de   ADN-Pastorale des Migrants et me les envoyer (Philippe Collet - 152, bd   Schley 06130 Grasse) ou acheter de la nourriture, viande hallal, poisson, riz   ou pâtes et les faire parvenir à Eduarda aux Fleurs de Grasse (route de   Cannes à Grasse), Tél. 09 52 71 32 61.

Nous leur portons les repas le   vendredi soir, à partir de 19h. D’autres associations ou organismes assurent   les autres soirs. Si vous pouvez également vous rendre sur place, vous   apporterez plus qu'un repas mais un geste fraternel, une parole de réconfort,   car le plus difficile pour eux, ce n'est pas seulement de survivre mais de ne   pas perdre leur dignité, de ne pas se sentir déchu de leur humanité.

À vous de relayer cet appel dans vos   communautés.
  Merci d'avance pour eux.

Philippe Collet
  Pastorale des migrants du diocèse de Nice

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20 juin 2015

Message de Monseigneur André Marceau

                                   

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 Frontières fermées, cœurs ouverts

    Actualité mise en ligne le 17 juin 2015
   
   

 

Menton - Vintimille... Nice, c'est   chez nous.
  Des titres de presse et des photos inquiètent : "Haute   tension", "Manu militari".
  Pourquoi ? Pour soutenir quelle thèse ?

Des hommes, des femmes, des jeunes   mineurs, sur des quais de gare, dans des locaux de fortune... criant par leur   seule présence :
  - une misère qui nous fait violence, et nous nous sentons agressés...
  - un état du monde qui ne cesse de créer des inégalités et des frustrations   de tous ordres
  - et en même temps, un désir de vie, de bonheur : d'humanité

Peut-être se trompent-ils ces   "naufragés du monde", en espérant ici, en Europe, un   "Eldorado". Ils viennent d'Erythrée ou du Soudan...

Peut-être nous trompons-nous si notre seule   réponse, même en des temps difficiles pour nos pays d'Europe et notre pays,   passe par un manque d'humanité et de générosité.

La dignité des personnes ne se   marchande pas.
  La dignité des personnes est toujours à sauvegarder.
  L'Homme quel qu'il soit, ne se "négocie" pas. Un esprit de   compréhension, d'accueil et de solidarité doit prévaloir.

Ces personnes "déplacées" ne   viennent pas pour déstabiliser notre "ordre" social, économique,   politique, bien instable d'ailleurs.
  Leur présence demande sûrement de nous "déranger". Elle nécessite   dans l'immédiat, une prise en charge matérielle, humaine et spirituelle à   laquelle on ne peut se dérober.

On ne peut se satisfaire de   "parquer" des humains dans des conditions de précarité qui   deviennent vite insupportables.
  De là, vient la violence - ce n'est pas encore le cas - qui appelle la   violence.
  Les Caritas (Secours Catholique) sont bien présentes de chaque côté de la   frontière et notamment en gare de Nice et de Vintimille. Elles collaborent en   coordination avec d'autres associations dont MIR, que nous connaissons bien,   Inter Secours Nice et d'autres associations de défense des réfugiés encore   plus orientées sur les aspects juridiques, politiques...
  C'est en notre nom qu'ils font cela.
  Le Secours Catholique appellera à une collecte de denrées alimentaires, de   vêtements, de produits de toilette... Je soutiens cette initiative. C'est une   manière de répondre en attendant les décisions des réunions européennes des   25 et 26 juin.

"La grand affaire mondiale,   c'est de tirer de la misère 2 milliards d'hommes dépourvus. Nous sommes   quelques pays avec les moyens suffisants pour qu'il ne nous manque rien.   Mais, en fait, nous sommes des riches, des comblés. Il est essentiel que tous   les pays qui le peuvent s'accordent pour une coopération à ce sujet."   Ces paroles ont été prononcées à Washington lors d'une conférence de presse   du Général de Gaulle le 23 avril 1960, il y a plus de 55 ans ! La   question est actuelle... plus grave encore...

Qu'espérer des 25 et 26 juin ?
  Chrétiens, ici, sous notre ciel azuréen "n'ayons pas peur" (JP II)
  Que ce passage de la Bible (Genèse 4, 9-10) relayé par le pape François,   retentisse en nos cœurs et nos esprits avec toute sa force :   " la voix du sang de ton frère crie vers moi"...
  "La vie de ton frère crie vers moi" nous dit toujours Dieu. Comment   crie-t-elle vers nous ?
  "Aujourd'hui, personne dans le monde ne se sent responsable de   cela : nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle. Nous   sommes tombés dans la mondialisation de l'indifférence" (François,   Lampedusa 08 07 2013).

Ne nous laissons pas abuser par la   peur, par la situation économique difficile, par l'arrivée de l'été et des   touristes, l'ordre à sauvegarder ou les campagnes électorales...
  Prenons conscience vraiment, à travers cet évènement de ce qui nous est   révélé. C'est une situation qui nous dépasse pour une part mais ne manquons   pas à notre devoir d'humanité.

Nous portons le nom de Chrétiens.   Soyons les disciples de Celui qui, à notre question : "Quand nous   est-il arrivé de te voir étranger et de t'accueillir, nu et de te   vêtir ?", répond : "Chaque fois que vous l'avez fait à   l'un de ces plus petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez   fait" (Mt 25, 40).

+André MARCEAU
  Evêque de Nice

 

5 juin 2015

Le père Jean-Louis Gazzaniga ( Vicaire général du Diocèse de Nice) à Notre Dame du Laus

 

Les évêques et les vicaires généraux de la province de Marseille au sanctuaire Notre-Dame du Laus

 

Lundi 1er et mardi 2 juin, les évêques et les vicaires généraux de la province de Marseille se sont retrouvés au sanctuaire Notre-Dame du Laus pour réfléchir à plusieurs questions pastorales.

 

 

Les évêques et vicaires généraux de la province au sanctuaire Notre-Dame du Laus

 

 

Le premier jour, lundi 1er juin, la messe était présidée dans la basilique du sanctuaire par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. Ci-dessous son homélie.

 

Homélie

 

Tobie 1, 3 ; 2, 1b- 8 « Moi, Tobith, j’ai marché dans les voies de la vérité »

 

Marc 12, 1-12 « Ils se saisirent du fils bien-aimé, le tuèrent, et le jetèrent hors de la vigne »

 

Tobith a marché dans les voies de la vérité toute sa vie. Et quelles ont été ces voies de la vérité ? La compassion. Lors de la fête de Pentecôte il veut partager son repas avec un pauvre. Il jeûne. Il enterre un mort au risque de sa vie. Marcher dans les voies de la vérité, pour lui, c’est faire œuvre de miséricorde, œuvre de compassion.

 

Et si la vérité se trouvait dans la charité, dans l’amour ? Est dans le vrai celui qui aime concrètement, et non pas celui qui ne fait que parler d’amour. Est dans le vrai celui qui se mouille, qui s’engage, qui ne craint pas de se salir les mains, qui prend des risques. Celui qui reste sourd, aveugle au sort d’autrui n’est pas dans le vrai.

 

Notre indifférence au sort des autres, le pape François entend la mettre en cause ! Il lance l’année de la miséricorde. Par cette année sainte il veut réveiller nos consciences endormies. Déjà dans une audience générale il y a plus d’un an et demie il avait évoqué les œuvres bien concrètes de miséricorde. Et dans la bulle d’envoi du jubilé il en a parlé à nouveau. Il y rappelle les œuvres de miséricorde corporelles, celles mêmes que Tobith a vécues de tout son être. Je cite le pape : « Donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts ». Le pape mentionne aussi dans son texte les œuvres de miséricorde spirituelles. Je le cite à nouveau : « conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, – par exemple moi dans cette homélie (ça c’est de moi, pas du pape, et il poursuit) – prier Dieu pour les vivants et pour les morts ».

 

Pas besoin donc de chercher midi à quatorze heures, de se creuser la tête pour trouver où est le vrai. Je suis dans le vrai si j’aime concrètement. La vérité, c’est la charité, l’amour.

 

Le conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation a présenté un programme où l’année sainte est ponctuée par la mise en avant de chacune des œuvres de miséricorde. L’équipe pastorale du sanctuaire de Notre-Dame du Laus a aussi préparé un programme en ce sens. L’évangélisation, pour toucher les cœurs, ne peut que se tourner vers le langage de la miséricorde, un langage fait bien plus de gestes et d’attitudes que de belles paroles. Loin de tout prosélytisme, l’évangélisation ne porte des fruits que si l’on se place sur la même longueur d’onde que Dieu, en usant à l’égard des autres de la même miséricorde que celle dont Dieu a usé et dont il continue d’user à notre égard.

 

La vérité, c’est la charité. La vérité n’est pas déconnectée de la charité. La voie de la vérité est celle de la charité, jusqu’à faire corps avec elle. Mais comment se fait-il alors que certains chrétiens se crispent lorsque la miséricorde entre, par exemple, dans le champ de la sexualité ? Comme si on s’éloignait de la vérité en voulant user de compassion et de compréhension à l’égard des homosexuels, des divorcés-remariés, des sidéens, des prostitué(e)s, des usagers du préservatif. Certes, tout n’est pas à mettre sur le même plan, mais là aussi, la charité n’est pas séparée de la vérité. La voie de la vérité reste celle de la charité, de l’amour.

 

L’évangile nous présente les vignerons qui font périr les prophètes, qui font périr Jésus. Ces vignerons ont leurs petites vérités, leurs petites certitudes, leurs petites habitudes. Ils gèrent la vigne petitement, sans plus. Ils ne veulent surtout pas être dérangés. Certains aujourd’hui risquent d’être comme ces vignerons d’hier en faisant obstacle, plus ou moins consciemment, aux réformes que le pape François veut engager dans l’Église.

 

Après la lecture du livre François parmi les loups du journaliste vaticaniste Marco Politi, j’ai réalisé combien le pape François avait besoin de soutien face à ceux qui, même dans son entourage immédiat, critiquent certaines de ses prises de position et cherchent à leur faire barrage.

 

Le pape François brise l’image qu’a de l’Église l’opinion publique. À partir de l’image d’une Église qui juge et condamne, il façonne celle d’une Église qui aime, pardonne et qui accueille. D’une Église qui est perçue comme un obstacle entre les hommes et Dieu, il fait une passerelle, un pont entre Dieu et les hommes. S’il met le doigt sur les blessures de l’âme humaine ce n’est pas pour les raviver, mais pour les panser et pour exprimer de la tendresse et de la compassion.

 

Il a face à lui ceux qui campent sur leur vérité, qui refusent tout débat et passent derrière lui pour refermer les portes et les fenêtres qu’il ouvre toutes grandes pour faire entrer dans l’Église et le monde un vent d’Espérance, pour ne pas dire le souffle vivificateur de l’Esprit.

 

La miséricorde, la tendresse, la compassion, de loin nous savons en parler avec brio, mais de près, ça engage trop. Alors on referme. Désolé, il n’y a rien à voir !

 

Mais fort heureusement, ce que le pape dit décoiffe à un point qu’on devrait pouvoir même découvrir que certains qu’on disait en dehors de l’Eglise sont en réalité dedans, et que d’autres qui se disaient dedans sont en fait dehors.

 

Alors acceptons de nous laisser bousculer dans nos certitudes par le Christ, sa parole de vie, son commandement à être miséricordieux. Car la vérité, c’est la charité, l’amour. Et tant mieux si d’aimer un peu plus concrètement ça nous remue et nous fait mal. C’est que nous étions rouillés et avions bien besoin d’être remis en route !

 

+ Jean-Michel di Falco Léandri Évêque de Gap et d’Embrun

 

 

 

22 mai 2015

Monseigneur Jean-Louis Balsa

         

 

                                                                                       Mgr Jean-Louis Balsa, évêque de Viviers 
Le Pape François ayant accepté la démission de Mgr François Blondel pour limite d’âge, a nommé ce vendredi 22 mai 2015, évêque de Viviers, Mgr Jean-Louis Balsa, jusqu’à présent vicaire général du diocèse de Nice.

 

Mgr Jean-Louis Balsa a été auparavant, vicaire épiscopal pour la pastorale des jeunes et a participé à la formation de séminaristes du diocèse. Il a également été secrétaire du synode diocésain de Nice entre 2007 et 2009. Il a été vicaire général du diocèse auprès des évêques : Mgr Louis Sankalé et Mgr Marceau. Entre 2013 et 2014, il était délégué général du diocèse auprès de l’administrateur apostolique nommé par le Pape, Mgr Guy Thomazeau suite à la démission de Mgr Louis Sankalé en août 2013.

 Mgr François Blondel est nommé administrateur apostolique pour gouverner le diocèse de Viviers jusqu’à la prise de possession canonique de son successeur.

 La date de la consécration épiscopale du nouvel évêque de Viviers est prévue le 12 septembre 2015.

(Plus d'info sur le site de l'Evêché  de Nice).

21 janvier 2015

Rassemblement à la mémoire des victimes du

 

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Rassemblement à la mémoire des victimes du terrorisme

Actualité mise en ligne le 21 janvier 2015 Reportage : Mélanie Raynal

 

 

La grande synagogue de Nice, la principale et plus ancienne (rue Deloye), accueille généralement les grandes manifestations. Ce fut le cas, lundi 19 janvier, à 19h. Les autorités politiques, civiles, militaires et religieuses s'y sont rassemblées pour affirmer ensemble leur refus du terrorisme et surtout rendre hommage aux 17 victimes des attentas ainsi qu'à Hervé Gourdel. Mgr André Marceau, évêque de Nice, en ce moment en visite pastorale à la paroisse Saint-Vincent-de-Lérins, a tenu à être présent. À ses côtés se trouvaient : le père Jean-Louis Balsa, vicaire général, le père Philippe Asso, délégué diocésain des relations avec le judaïsme, et le père Laurent Isnard, membre de l’équipe diocésaine pour les relations avec le judaïsme.

Un très beau psaume a officiellement ouvert la cérémonie. 18 bougies ont ensuite été allumées, symbolisant les 18 victimes. Puis, les discours officiels se sont enchainés. Tous ont été forts et largement applaudis par les présents qui remplissaient l'ensemble de la synagogue. "Nous sommes tous concernés par ce qui est arrivé. C'est normal pour moi et ma famille de venir à cette manifestation, organisée dans la synagogue que je fréquente, en solidarité avec tout le peuple juif" témoigne Jacqueline.

Ce rassemblement s'est terminé avec la prière pour la République, suivie d'une minute de silence, puis de la Marseillaise, chantée par tous.

Parmi les présents : Maurice Niddam, président du consistoire israélite de Nice, Lucien Samak, président délégué, Jérôme Culioli, président du Crif Sud-Est, de nombreux rabbins, les éclaireuses éclaireurs Israélites de France. Des représentants des Scouts et Guides de France, chatoliques. Des représentants du culte musulman, dont Boubekeur Bekri, vice-président du Conseil régional du culte musulman, et de nombreux imams. Christian Estrosi, député maire de Nice. Adolphe Colrat, préfet des Alpes-Maritimes. Sébastien Humbert, sous-préfet. Dominique Estrosi-Sassone, Patrick Allemand. Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var. Rudy Salles, Martine Ouaknine, adjointe au maire de Nice. Pr Daniel Benchimol.

 

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