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Paroisse St Pierre-St Paul
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16 juin 2016

méditation du Pape François

FRANÇOIS

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

Mardi 31 mai 2016

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 23 du 9 juin 2016)

Femmes courageuses

Deux « attitudes » se reconnaissent comme « signes » sans équivoque de l’identité de chrétiens : le « service dans la joie » et « aller à la rencontre des autres ». Au cours de la Messe, le Pape François a donné des conseils pour les chrétiens qui « pensent l’être » mais qui en réalité « ne le sont pas pleinement ». Il a invité à suivre l’exemple de « femmes courageuses » comme Marie, capables d’affronter des difficultés et des obstacles pour servir les autres.

Face à une liturgie du jour « pleine de joie qui remplit notre cœur », le Pape a d’abord repris certains passages de la première lecture tirée du prophète Sophonie (3, 14-18). Puis il a puisé dans l’Évangile de Luc (1, 39-56) : « Dans la rencontre de Marie avec sa cousine », on respire la « même atmosphère de joie : “Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu” ». Jésus aussi se réjouit, tressaille dans le sein de sa mère : « ici, tout est joie, tout ».

Tel est l’air frais que nous apporte aujourd’hui la liturgie : le message de joie ». Quelle « chose laide » que « les chrétiens avec le visage de travers, les chrétiens tristes », c’est une « chose laide, laide, laide ». En effet, « ils pensent » être chrétiens, « mais ne le sont pas pleinement ». Dans cette atmosphère de joie « que la liturgie nous donne aujourd’hui comme un cadeau », le Pape a voulu souligner deux aspects : « une attitude » et « un fait ».

L’attitude à souligner dans le passage évangélique est celle du « service ». En effet, Marie « va servir ». François a souligné « les deux verbes qui introduisent cette histoire dans l’Évangile de Luc », c’est-à-dire : « Marie se leva », c’est-à-dire elle décida : « je vais faire quelque chose » et donc « se rendit en hâte ». La chose qui « étonne » est précisément « cette jeune fille de seize, dix-sept ans, pas plus, qui se hâte sur ce chemin, où il y a certainement des brigands, mais elle était courageuse. Elle se lève et s’en va ». À cet égard, « les femmes courageuses qu’il y a dans l’Église » sont comme la Vierge : ce sont des femmes qui « font aller de l’avant la famille » et « l’éducation des enfants », capables d’affronter « beaucoup d’adversités, beaucoup de douleurs », des femmes « qui s’occupent des malades... Courageuses : elles se lèvent et servent, servent ». En elles, on reconnaît le « signe chrétien » du service. Et, rappelant que « qui ne vit pas pour servir, ne sert pas pour vivre », François a souligné à plusieurs reprises l’importance de l’attitude du « service dans la joie ».

L’Évangile propose également un « fait », c’est-à-dire la « rencontre » entre Marie et Elisabeth. « Ces deux femmes se rencontrent et se rencontrent avec joie, comme quand des femmes qui ont de l’affection l’une pour l’autre se rencontrent : elles se prennent dans les bras l’une l’autre, s’embrassent... ». Une rencontre, en somme, caractérisée par la « fête ». Donc, « la rencontre est un autre signe chrétien ».

En effet, « une personne qui dit être chrétienne et qui n’est pas capable d’aller à la rencontre des autres, de rencontrer les autres, n’est pas entièrement chrétienne ». « Tant le service que la rencontre exigent » de « sortir de soi : sortir pour servir et sortir pour rencontrer, pour embrasser une autre personne ». Précisément à travers ce type de service et de rencontre, en Marie — qui une semaine auparavant — « travaillait, ne sachant pas que sa cousine était enceinte », puis à la « grande joie de la maternité », elle ajoute « la joie de servir et la joie de la rencontre » — « se renouvelle la promesse du Seigneur » et elle se réalise « dans ce présent ».

« Si nous apprenions cela — le service et aller à la rencontrer des autres, ne pas refuser de les rencontrer — si nous apprenions cela, comme le monde changerait ». « Deux choses seulement, servir et se rencontrer, et nous ferons l’expérience de la joie, cette grande joie de la présence de Dieu parmi nous ».

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Commentaires
V
Chers rédacteurs, quel plaisir de lire ces lignes, cet article fait totalement écho au livre dans lequel je suis ces derniers jours plongée, "Dieu aime-t-il les femmes?", délicieux cadeau de mes copines catéchistes :). Humilité et sourire, service et joie, sortir de son confort et aller vers les autres, dépoussiérer les églises qui sentent le renfermé et aller à la périphérie... les interventions papales de ce genre m'enthousiasment!<br /> <br /> Merci pour ce partage.
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O
Apparemment Elles ne sont pas les seules, chère AC. Unité ! oka
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A
Je rajouterai humblement que Marie n'a jamais cherché à vivre ces jeux de séduction!!! Faire pour plaire! Faire pour attirer l'attention et puis nous ne savons pas grand chose de Marie ou de Marie Madeleine ou de Marthe et Marie, mais leurs noms sont venues jusqu'à nous et j'aime à croire que c'est parce qu'elles ont le courage et la Joie de l'Aimer Lui!
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