Le mot du curé -mars 2013-
Chers lecteurs
Je voudrais un Pape… qui soit …
Quand il s agit de nouvelles importantes, tous les médias internationaux se précipitent pour avoir l’exclusivité de l’information et la communiquer avec le plus de piquant possible. C’est bien ce qui fait frémir nos journalistes actuels, ils n’ont finalement pas grand-chose à dévoiler sur l’annonce de la démission de notre saint Père Benoît XVI et l’élection du nouveau Pape ou même l’ouverture du conclave.
Ce monde s’intéresse-t-il tant à l’Eglise catholique ? N’est-elle pas pourtant montrée du doigt régulièrement ? De plus, nos cardinaux reçoivent des consignes de votes de la part de penseurs actuels, serait-ce au monde de dicter à l’Eglise ce qu’Elle doit faire ? Mais pourquoi tant d’excitation autour de l’Eglise de Jésus Christ ? Et puis, qui est ressuscité en fin de compte ? Qui a les paroles de la vie éternelle ? Le monde ou le Christ ? Qui devons-nous suivre ? Qui nous fait vraiment vivre ? Qui nous donne la véritable espérance ?
Oui, nous (l’Eglise), devons entendre les questions fondamentales des hommes d’aujourd’hui mais comment y répondre n’appartient pas au mouvement d’humeurs même intelligent des sociétés. Je voudrais rappeler que c’est l’Eglise du Christ et donc que c’est le Saint Esprit qui guide nos cœurs, nos âmes. La puissance de l’Esprit à permis de maintenir l’Eglise jusqu’à aujourd’hui pour le service des hommes et la gloire de Dieu devant qui nous nous retrouverons tôt ou tard.
Je suis surpris de voir, d’entendre et lire que tel cardinal ou tel autre n’a pas sa place au conclave ou ne doit pas être élu. Dans notre monde, qui peut dire être sans fautes, sans péchés ? Le pardon, la miséricorde ne peuvent-ils être accordés qu’aux personnes pures ? Mais dans ce cas à quoi sert le pardon ? Il y a-t-il donc des personnes qui ont le droit de juger et condamner d’autres personnes ?
Il est facile de juger, il est beau de pardonner. Je reçois des personnes quotidiennement qui ont besoin de se savoir pardonnée, aimée, devrais-je les renvoyer ou les condamner ?
Jésus est mort sur la Croix pour nous sauver, nous pardonner. Il dit même à un des truands crucifié à ses cotés qu’il sera avec lui dans son paradis. L’Eglise est là pour donner l’Evangile du Christ, continuer Son œuvre sur la terre. Quelque soit notre nouveau Pape, nous devons lui assurer notre prière et notre affection.
Ce qui est nécessaire aujourd’hui, c’est de prier pour que nos cardinaux puissent être en paix dans leur cœur. Qu’ils soient épargnés des pressions internes ou externes à l’Eglise pour pouvoir choisir en conscience celui qui recevra la charge de serviteur des serviteurs, le nouveau Pontife.
Prenons exemple sur notre Pape émérite Benoît XVI qui a assuré à son successeur qu’il lui serait totalement obéissant. Benoît XVI, dernière audience :
"La barque de l'Eglise n'est pas la mienne, n'est pas la nôtre, mais du Seigneur. Il ne la laissera pas couler."
Nous sommes dans l'Année de la Foi, que j'ai voulu pour renforcer notre foi en Dieu dans un contexte qui semble le mettre de plus en plus en second plan. Je voudrais tous vous inviter à renouveler la confiance solide dans le Seigneur, à vous confier comme des enfants dans les bras de Dieu, certains que ces bras nous soutiennent toujours et sont ce qui nous permet de marcher tous les jours, même dans la difficulté. Je voudrais que chacun puisse se sentir aimé par ce Dieu qui nous a donné son Fils et nous a montré son amour sans limites.
«Je t’adore, mon Dieu, Je t'aime de tout mon cœur. Je te remercie de m'avoir créé, fait chrétien".
.