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25 décembre 2014

Message du Pape François pour Noël

 

MESSAGE URBI ET ORBI DU PAPE FRANÇOIS

NOËL 2014

 

Jeudi 25 décembre 2014

 

 Chers frères et sœurs, joyeux Noël !

 

Jésus, le Fils de Dieu, le Sauveur du monde, est né pour nous. Il est né à Bethléem d’une vierge, réalisant les antiques prophéties. La vierge s’appelle Marie, son époux Joseph.

 

Ce sont les personnes humbles, pleines d’espérance dans la bonté de Dieu, qui accueillent Jésus et le reconnaissent. Ainsi, l’Esprit Saint a éclairé les bergers de Bethléem, qui ont accouru à la grotte et ont adoré l’Enfant. L’Esprit Saint a ensuite guidé les vieillards, Siméon et Anne, des humbles, dans le Temple de Jérusalem, et ils ont reconnu en Jésus le Messie. « Mes yeux ont vu le salut » ‑ s’exclame Siméon – « le salut  que [Dieu] préparait à la face des peuples » (Lc 2, 30).

 

Oui, frères, Jésus est le salut pour chaque personne et pour chaque peuple !

 

À lui, Sauveur du monde, je demande aujourd’hui qu’il regarde nos frères et sœurs d’Irak et de Syrie qui, depuis trop de temps, souffrent des effets du conflit en cours et, avec ceux qui appartiennent à d’autres groupes ethniques et religieux, subissent une persécution brutale. Que Noël leur apporte de l’espérance, comme aux nombreuses personnes dispersées, déplacées et réfugiées, enfants, adultes et personnes âgées, de la région et du monde entier ; que l’indifférence se change en proximité et le refus en accueil, pour que tous ceux qui à présent sont dans l’épreuve puissent recevoir les aides humanitaires nécessaires pour survivre à la rigueur de l’hiver, revenir dans leurs pays et vivre avec dignité. Puisse le Seigneur ouvrir les cœurs à la confiance et donner sa paix à tout le Moyen-Orient, depuis la Terre bénie de sa naissance, en soutenant les efforts de ceux qui s’engagent efficacement pour le dialogue entre Israéliens et Palestiniens.

 

Jésus, Sauveur du monde, regarde tous ceux qui souffrent en Ukraine et donne à cette terre aimée de surmonter les tensions, de vaincre la haine et la violence et d’entreprendre un nouveau chemin de fraternité et de réconciliation.

 

Christ Sauveur, donne la paix au Nigeria, où à nouveau du sang est versé et trop de personnes sont injustement soustraites à l’affection de leurs proches et tenues en otage ou massacrées. J’invoque aussi la paix pour d’autres parties du continent africain. Je pense particulièrement à la Libye, au Sud Soudan, à la République Centrafricaine et à différentes régions de la République Démocratique du Congo ; et je demande à tous ceux qui ont des responsabilités politiques de s’engager par le dialogue à surmonter les oppositions et à construire une cohabitation fraternelle durable.

 

Que Jésus sauve les trop nombreux enfants victimes de violence, faits objet de trafic et de traite des personnes, ou contraints à devenir soldats ; des enfants, tant d’enfants abusés. Qu’il donne réconfort aux familles des enfants tués au Pakistan la semaine dernière. Qu’il soit proche de tous ceux qui souffrent de maladies, en particulier les victimes de l’épidémie d’Ébola, surtout au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. Tandis qu’avec cœur beaucoup mettent tout en œuvre courageusement pour assister les malades et leurs proches, je renouvelle une invitation pressante à assurer l’assistance et les thérapies nécessaires.

 

Enfant-Jésus. Ma pensée va à tous les enfants aujourd’hui tués et maltraités, ceux qui le sont avant de voir la lumière, privés de l’amour généreux de leurs parents et enterrés dans l’égoïsme d’une culture qui n’aime pas la vie ; ceux qui sont déplacés à cause des guerres et des persécutions, abusés et exploités sous nos yeux et notre silence complice ; et aux enfants massacrés sous les bombardements, même là où le Fils de Dieu est né. Aujourd’hui encore leur silence impuissant crie sous l’épée de nombreux Hérodes. Au-dessus de leur sang se détache aujourd’hui l’ombre des Hérodes actuels. Vraiment, il y a tant de larmes en ce Noël, avec les larmes de l’Enfant-Jésus !

 

Chers frères et sœurs, que l’Esprit Saint éclaire aujourd’hui nos cœurs, pour que nous puissions reconnaître dans l’Enfant-Jésus, né à Bethléem de la Vierge Marie, le salut donné par Dieu à chacun de nous, à chaque homme et à tous les peuples de la terre. Que le pouvoir du Christ, qui est libération et service, se fasse sentir dans beaucoup de cœurs qui souffrent des guerres, des persécutions, de l’esclavage. Qu’avec sa mansuétude, ce pouvoir divin touche la dureté des cœurs de tant d’hommes et de femmes immergés dans la mondanité et dans l’indifférence, dans la mondialisation de l’indifférence. Que sa force rédemptrice transforme les armes en charrues, la destruction en créativité, la haine en amour et en tendresse. Ainsi nous pourrons dire avec joie : « Nos yeux ont vu ton salut ».

 

Avec ces pensées, joyeux Noël à tous !

 

 

 

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22 octobre 2014

Synode des Evêques sur la famille

 

Discours du Pape François à la 15e congrégation générale du Synode des évêques sur la famille

 

Publié le 22 octobre 2014

 

Eminences, Béatitudes, Excellences, frères et sœurs,

 

Le cœur empli de reconnaissance et de gratitude je voudrais rendre grâce, avec vous, au Seigneur qui nous a accompagnés et nous a guidés ces derniers jours, avec la lumière de l’Esprit Saint !

 

Je remercie de tout cœur Monsieur le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, S.Exc. Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire, et avec eux je remercie le rapporteur, le cardinal Péter Erdő, qui a énormément travaillé, même lors des jours de deuil en famille, et le secrétaire spécial S.Exc. Mgr Bruno Forte, les trois présidents-délégués, les greffiers, les consulteurs, les traducteurs et les anonymes, tous ceux qui ont œuvré avec une vraie fidélité dans les coulisses et un dévouement total à l’Eglise et sans trêve: merci beaucoup!

 

Je vous remercie également tous, chers pères synodaux, délégués fraternels, auditeurs, auditrices et assesseurs pour votre participation active et fructueuse. Vous serez dans mes prières, et je demanderai au Seigneur de vous récompenser par l’abondance de ses dons de grâce!

 

Je pourrais dire sereinement que — avec un esprit de collégialité et de synodalité — nous avons vécu véritablement une expérience de «synode», un parcours solidaire, un «chemin ensemble». Et cela ayant été «un chemin», comme sur tout chemin, il y a eu des moments de courses rapides, comme à vouloir gagner contre le temps et atteindre au plus vite l’objectif; d’autres moments de lassitude, comme à vouloir dire assez; d’autres moments d’enthousiasme et d’ardeur. Il y a eu des moments de profond réconfort en écoutant le témoignage des vrais pasteurs (cf. Jn 10 et Cann. 375, 386, 387) qui portent dans le cœur sagement les joies et les larmes de leurs fidèles. Des moments de consolation et de grâce et de réconfort en écoutant les témoignages des familles qui ont participé au synode et ont partagé avec nous la beauté et la joie de leur vie matrimoniale. Un chemin où le plus fort s’est senti en devoir d’aider le moins fort, où le plus expert s’est mis au service des autres, même à travers les confrontations.

 

Les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter ni non plus nous décourager

 

Et comme c’est un chemin d’hommes, avec les réconforts il y a eu aussi des moments de désolation, de tension, et de tentations, dont on pourrait mentionner quelques possibilités:

 

- une: la tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire vouloir s’enfermer dans ce qui est écrit (la lettre) et ne pas se laisser surprendre par Dieu, par le Dieu des surprises (l’esprit); à l’intérieur de la loi, de la certitude de ce que nous connaissons et non pas de ce que nous devons encore apprendre et atteindre. Depuis l’époque de Jésus c’est la tentation des zélés, des scrupuleux, des attentifs et de ceux qu’on appelle — aujourd’hui «traditionalistes» et aussi des intellectualistes.

 

- La tentation de l’angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde trompeuse bande les blessures sans d’abord les soigner ni les traiter; qui s’attaque aux symptômes et pas aux causes et aux racines. C’est la tentation des «bien-pensants», des timorés et aussi de ceux qu’on appelle «progressistes et libéralistes».

 

- La tentation de transformer la pierre en pain pour rompre le jeûne long, lourd et douloureux (cf. Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et de la jeter contre les pécheurs, les faibles et les malades (cf. Jn 8, 7) c’est-à-dire de le transformer en «fardeaux insupportables» (Lc 10, 27).

 

- La tentation de descendre de la croix, pour faire plaisir aux gens, et ne pas y rester, pour accomplir la volonté du Père; de se plier à l’esprit mondain au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu.

 

- La tentation de négliger le «depositum fidei», de se considérer non pas des gardiens mais des propriétaires et des maîtres ou, dans l’autre sens, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue précieuse et un langage élevé pour dire tant de choses et ne rien dire! On les appelait des «byzantinismes», je crois, ces choses-là…

 

Chers frères et sœurs, les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter ni non plus nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maître; donc si Jésus a été tenté — et même appelé Béelzéboul (cf. Mt 12, 24) — ses disciples ne doivent pas s’attendre à un meilleur traitement.

 

Personnellement, je me serais beaucoup inquiété et attristé s’il n’y avait pas eu ces tentations et ces discussions animées; ce mouvement des esprits, comme l’appelait saint Ignace (EE, 6) si tout le monde avait été d’accord ou taciturne dans une paix fausse et quiétiste. En revanche j’ai vu et j’ai écouté — avec joie et reconnaissance — des discours et des interventions pleines de foi, de zèle pastoral et doctrinal, de sagesse, de franchise, de courage et de parrhésie. Et j’ai entendu qu’a été mis devant les yeux de chacun le bien de l’Eglise, des familles et la «suprema lex», la «salus animarum» (cf. Cann. 1752). Et ce toujours — nous l’avons dit ici, dans cette salle — sans jamais mettre en discussion les vérités fondamentales du sacrement du mariage: l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréation, c’est-à-dire l’ouverture à la vie (cf. Cann. 1055, 1056 et Gaudium et spes, n. 48).

 

Et c’est cela l’Eglise, la vigne du Seigneur, la Mère fertile et la Maîtresse attentive, qui n’a pas peur de se retrousser les manches pour verser l’huile et le vin sur les blessures des hommes (cf. Lc 10, 25-37); qui ne regarde par l’humanité depuis un château de verre pour juger ou étiqueter les personnes. C’est cela l’Eglise une, sainte, catholique, apostolique et composée de pécheurs, qui ont besoin de sa miséricorde. C’est cela l’Eglise, la véritable épouse du Christ, qui cherche à être fidèle à son Epoux et à sa doctrine. C’est l’Eglise qui n’a pas peur de manger et de boire avec les prostituées et les publicains (cf. Lc 15). L’Eglise qui a les portes grandes ouvertes pour recevoir ceux qui sont dans le besoin, les repentis et pas seulement les justes ou ceux qui croient être parfaits! L’Eglise qui n’a pas honte de son frère qui a chuté et ne fait pas semblant de ne pas le voir, mais se sent au contraire impliquée et presque obligée de le relever et de l’encourager à reprendre son chemin et l’accompagne vers la rencontre définitive, avec son Epoux, dans la Jérusalem céleste.

 

C’est cela l’Eglise, notre mère! Et quand l’Eglise, dans la variété de ses charismes, s’exprime en communion, elle ne peut pas se tromper: c’est la beauté et la force du sensus fidei, de ce sens surnaturel de la foi qui est donné par l’Esprit Saint afin qu’ensemble, nous puissions tous entrer dans le cœur de l’Evangile et apprendre à suivre Jésus dans notre vie, et cela ne doit pas être vu comme un motif de confusion et de malaise.

 

Beaucoup de commentateurs, ou des gens qui parlent, ont imaginé voir une Eglise en litige où une partie s’oppose à l’autre, en allant même jusqu’à douter de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unité et de l’harmonie dans l’Eglise. L’Esprit Saint qui tout au long de l’histoire a toujours conduit la barque, à travers ses ministres, même lorsque la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs.

 

Et, comme j’ai osé vous le dire au début, il était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec une paix intérieure également parce que le synode se déroule cum Petro et sub Petro, et la présence du Pape est une garantie pour tous.

 

 L’autorité dans l’Eglise est service 

 

Parlons un peu du Pape, à présent, en relation avec les évêques… Donc, la tâche du Pape est de garantir l’unité de l’Eglise; elle est de rappeler aux pasteurs que leur premier devoir est de nourrir le troupeau — nourrir le troupeau — que le Seigneur leur a confié et chercher à accueillir — avec paternité et miséricorde et sans fausses craintes — les brebis égarées. Je me suis trompé ici. J’ai dit accueillir: aller les chercher.

 

Sa tâche est de rappeler à tous que l’autorité dans l’Eglise est service (cf. Mc 9, 33-35) comme l’a expliqué avec clarté le Pape Benoît XVI, avec des mots que je cite textuellement: «L’Eglise est appelée et s’engage à exercer ce type d’autorité qui est service, et elle l’exerce non à son propre titre, mais au nom de Jésus Christ… A travers les pasteurs de l’Eglise, en effet, le Christ paît son troupeau: c’est Lui qui le guide, le protège, le corrige, parce qu’il l’aime profondément. Mais le Seigneur Jésus, Pasteur suprême de nos âmes, a voulu que le collège apostolique, aujourd’hui les évêques, en communion avec le Successeur de Pierre… participent à sa mission de prendre soin du Peuple de Dieu, d’être des éducateurs dans la foi, en orientant, en animant et en soutenant la communauté chrétienne, ou comme le dit le Concile, en veillant “à ce que chaque chrétien parvienne, dans le Saint-Esprit, à l’épanouissement de sa vocation personnelle selon l’Evangile, à une charité sincère et active et à la liberté par laquelle le Christ nous a libérés” (Presbyterorum ordinis, n. 6)… c’est par notre intermédiaire — continue le Pape Benoît — que le Seigneur atteint les âmes, les instruit, les protège, les guide. Saint Augustin, dans son Commentaire à l’Evangile de saint Jean dit: “Que paître le troupeau du Seigneur soit donc un engagement d’amour” (123, 5); telle est la règle de conduite suprême des ministres de Dieu, un amour inconditionnel, comme celui du Bon Pasteur, empli de joie, ouvert à tous, attentif au prochain et plein d’attention pour ceux qui sont loin (cf. Saint Augustin, Discours 340, 1; Discours 46, 15), délicat envers les plus faibles, les petits, les simples, les pécheurs, pour manifester l’infinie miséricorde de Dieu avec les paroles rassurantes de l’espérance (cf. ibid., Lettre 95, 1)» (Benoît XVI, Audience générale, mercredi 26 mai 2010).

 

Donc l’Eglise est du Christ — elle est son Epouse — et tous les évêques, en communion avec le Successeur de Pierre, ont la tâche et le devoir de la protéger et la servir, non pas en maîtres mais en serviteurs. Le Pape, dans ce contexte, n’est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le «servus servorum Dei»; le garant de l’obéissance et de la conformité de l’Eglise à la volonté de Dieu, à l’Evangile du Christ et à la Tradition de l’Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le «Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles» (Can. 749) et bien que possédant «dans l’Eglise le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel» (cf. Cann. 331-334).

 

Chers frères et sœurs, nous avons encore à présent une année pour mûrir, avec un vrai discernement spirituel, les idées proposées et trouver des solutions concrètes aux nombreuses difficultés et innombrables défis que les familles doivent affronter; à apporter des réponses aux nombreux découragements qui assiègent et étouffent les familles.

 

Une année pour travailler sur la «Relatio synodi» qui est le résumé fidèle et clair de tout ce qui a été dit et discuté dans cette salle et au sein des carrefours. Et elle est présentée aux Conférences épiscopales comme «Lineamenta».

 

Que le Seigneur nous accompagne, nous guide sur ce parcours à la gloire de Son nom avec l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de saint Joseph!

 

 

1 octobre 2014

Intention de prière du Pape François pour le mois d'octobre

La Paix, don de Dieu, chantier pour l’Homme

 

Durant ce mois d’octobre, le Pape invite tous les baptisés à prier « Pour que le Seigneur accorde la paix aux régions du monde les plus atteintes par la guerre et la violence. »

La paix n’est-elle pas l’espérance la plus universelle de tout homme et toute femme, quelles que soient sa culture, sa nationalité, sa religion ? Et pourtant cette aspiration semble être la plus décevante, tant le chapelet des guerres qui jalonnent l’histoire de l’humanité semble sans fin !

Mais voilà, le Pape nous appelle particulièrement à prier « pour que le Seigneur accorde la paix »… Ce n’est pas une intention pour que la paix vienne magiquement. Ce n’est pas non plus croire que rien n’est à faire.

Son appel déplace nos réactions et demandes spontanées, trop spontanées. Il attire notre attention sur le véritable enjeu de cette prière à vivre tout au long de ce mois : parler d’abord directement au Seigneur. Non pas de manière abstraite mais pour lui demander d’apporter lui-même la paix dans les lieux les plus atteints par la violence et la guerre.

Cela nous rappelle que la Paix, avant d’être un chantier pour l’homme, est un don de Dieu. Nous voulons donc une paix durable, féconde et non génératrice d’autres guerres ou violences. En ces années de commémoration de la Grande Guerre de 14-18 pensons à l’armistice de 1918 et au traité de Versailles dont tout le monde reconnaît qu’il faisait le lit de la Seconde guerre mondiale. Il nous faut donc d’abord accueillir ce don de Dieu qui n’est autre que le don de lui-même : « La paix soit avec vous ! » ne cesse de dire le Ressuscité quand il est au milieu des disciples, dès le lendemain de la Résurrection.

Le premier lieu à convertir est donc nous-mêmes. «La paix commence en nous-mêmes » aimait à dire Frère Roger de Taizé. Et l’on comprend bien alors que cette paix tant désirée devienne un vrai chantier pour l’homme…

Ce chantier, des hommes et des femmes nous disent comment ils le vivent, très concrètement, sur des terrains très divers : la Terre Sainte (LIEN Témoignage) où nous pouvons désespérer de voir une paix véritable s’installer ; d’autres lieux où des soldats français luttent pour stopper les conflits, et que rencontre régulièrement l’évêque du Diocèse aux Armées, Mgr Ravel. De son côté, Alain Richard, fondateur des cercles du silence,  nous partage son vécu. Jean-Marie, de l’équipe AP, nous fait vivre un petit itinéraire dans la Bible pour nous aider à sentir comment l’aventure biblique ouvre à l’humanité, défigurée par les violences, tout un chemin de conversion. Ou bien Christine qui nous parle de son expérience de formatrice en communication non-violente… Et d’autres articles que vous aurez la surprise de découvrir au cours de vos lectures durant ce mois. Toutes ces contributions ont pour but de vous aider à nourrir votre prière tout au long de ce mois.

Ces hommes et ces femmes sont là pour nous aider à ouvrir les yeux sur ce qui se passe de manière souvent discrète dans notre monde. Ils sont là pour nous aider à ouvrir notre propre cœur dans l’offrande de notre vie pour la réalisation de ce beau défi qui nous dépasse. Il est le cœur même de l’action de Dieu pour le Salut du monde.

Alors oui, ce défi nous engage particulièrement car nous sommes le Corps du Christ envoyé par Dieu aujourd’hui au cœur du monde. Ce Dieu avec qui nous travaillons par l’offrande de notre prière, pour le monde.

Bonne lecture et bon défi !

16 mars 2014

Le Pape François: Une année de pontificat

Retrouvez en images et en paroles cette première année de Pontificat

du pape François.

(cliquer sur l'image)

 

 

 

7 janvier 2014

Album du Pape François

 

Cet album a été réalisé par le bureau internet du Vatican, dirigé par Mgr. Lucio Adrian Ruiz, Evêque Argentin et compatriote du Saint Père.

Cliquez sur le lien çi-dessous:

http://www.vatican.va/auguri-francesco/fr/index.html

 

 

 

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23 décembre 2013

La Nativité vue par le Pape François Le Pape

 

La Nativité vue par le Pape François

 

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 Le Pape François a consacré la catéchèse de la dernière audience générale de l'année 2013 à une réflexion sur le sens de la Nativité. Il a invité les pèlerins à être « petits avec les petits, pauvres avec les pauvres ».  

 

"Noël est une fête de la foi et de l'espérance, qui surpasse l'incertitude et le pessimisme, a dit le Pape François. Notre espérance réside dans le fait que Dieu est avec nous et qu'il a encore confiance en nous. Il vient parmi les hommes et choisit la terre comme demeure pour vivre parmi nous et partager nos joies et nos peines. Ainsi la terre n'est plus une vallée de larmes mais le lieu où Dieu a planté sa tente, le lieu où l'homme le rencontre, le lieu de sa solidarité avec l'homme... Cette présence ne s'opère pas dans un monde idéal mais dans un monde réel, marqué par tant de belle choses et tant de maux, lacéré par les divisions et les guerres, l'oppression et la pauvreté. Dieu a décidé de vivre notre histoire telle quelle, avec ses limites et ses drames... Il est bien Dieu avec nous pour toujours... La Nativité démontre que Dieu s'est mis pour toujours du côté de l'humanité, pour la sauver et la relever de ses misères et de ses fautes".  

Enseignement des principes de la foi.Confiance dans les promesses du Christ.

 

Le cadeau de Bethléem

 

Le grand cadeau de Bethléem, a poursuivi le Pape, est que Dieu "s'est abaissé en venant sur terre petit et pauvre... Afin de lui être semblables nous devons éviter de dominer les autres mais nous efforcer de nous abaisser, en nous mettant au service de l'autre. Petits avec les petits, pauvres avec les pauvres... Etre solidaires à leur côté doit être traduit dans l'éloquence des gestes, non des paroles. Que serait un chrétien qui ne s'abaisserait pas et ne servirait pas? Un païen! Faisons donc en sorte que nos frères ne soient jamais abandonnés". Par ailleurs, par le biais du Fils, Dieu est devenu un d'entre nous. "Quoi que nous ayons fait, nous l'aurons servi en servant nos frères et sœurs". Jésus lui-même nous l'a annoncé : nourrir, vêtir, accueillir, visiter les petits et les pauvres, c'est le faire à son endroit. Le Saint-Père a conclu en demandant à "Marie de nous aider à reconnaître à Noël le visage du Fils de Dieu fait homme dans les plus humbles d'entre les hommes".

Source : VIS du 18 décembre 2013

 

 

 

26 septembre 2013

Dernier message de notre Pape François: un vif appel à l'Unité entre nous!

 

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                 Durant sa dernière audience tenue hier mercredi 25 septembre, Place St. Pierre devant plus de 40.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur l’Eglise, rappelant que dans le Credo on professe son unité. L’Eglise, qui est unique, est unité en elle-même, bien que répandue sur tous les continents en près de 3.000 diocèses : « L’unité dans la foi, l’espérance et la charité, dans les sacrements et dans le ministère, soutient et tient ensemble le grand édifice qu’est l’Eglise. Où qu’on aille, dans la plus petite paroisse, au fin fond de la planète, il y a l’Eglise, l’unique Eglise. Nous y sommes chez nous, en famille, entre frères et sœurs……

……… Et puis demandons nous aussi s’il existe des blessures à l’unité de la famille de Dieu... Il y a parfois des incompréhensions, des tensions et des conflits qui blessent une Eglise qui n’a pas le visage que nous voudrions, lorsqu’elle ne manifeste pas la charité voulue par Dieu. Mais nous sommes les responsables de ces lacérations. Face aux divisions qui demeurent entre catholiques, orthodoxes et protestants nous constatons combien il est difficile de rendre pleinement visible l’unité de l’Eglise. Dieu nous a offert l’unité que nous avons du mal à vivre. Il faut donc faire des efforts, bâtir la communion, éduquer à la communion, dépasser incompréhensions et divisions...car ce monde a lui aussi besoin d’unité, de réconciliation et de communion. Or l’Eglise est une maison de communion !"……..

….. Citant enfin l’épître de Paul aux éphésiens, le Pape François a souligné combien le maintien de l’unité dépend de la paix, et que cela nécessite humilité, douceur, magnanimité et amour, des vertus qui sont le fruit de nos efforts. L’Esprit les concède, qui est l’auteur de l’unité dans la diversité car il est harmonie. C’est pourquoi nous devons tous demander au Seigneur de nous tenir unis, de ne pas être des instruments de division. « Comme le dit une belle prière franciscaine, nous devons prendre l’engagement à porter l’amour là où règne la haine, le pardon là où règne l’offense, l’union là où il y a discorde ».

 

A méditer longuement, seul et entre-nous! !

 

5 juillet 2013

1ère encyclique du Pape François

Cette semaine

Lumen Fidei - La première encyclique du Pape François La première encyclique du Pape François intitulée La lumière de la foi est rendu publique ce vendredi 05 juillet. Acte pontifical par excellence, cette lettre témoigne  de la continuité de la vie de l'Eglise et du ministère pétrinien, puisque sa rédaction avait été entamée par le Pape Benoît XVI, dans le cadre de l'Année de la Foi. Présentation et premiers éléments d'analyse au soir de sa parution avec Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier. "En lisant cette encyclique, on se sent heureux de croire " souligne le vice-président de la Conférence des Evêques de France. C'est une invitation à faire "l'expérience de la foi qui éclaire une vie".  Mgr Carré préface l'édition française du texte (Cerf -  Fleurus Mame - Bayard

 

A voir sur kto

6 mai 2013

A la découverte de notre Pape

Sur KTO, jeudi 9/05/13 à 20h40, documentaire sur notre Pape François

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Une production Goya Producciones en partenariat avec KTO. Réalisé par Andrès Garrigo en 2013. Premier Pape venu "du bout du monde", qui est vraiment ce jésuite de 76 ans,  devenu, en quelques jours, la vedette de la presse mondiale? Quelle a été sa vie ? Quelle est sa façon de penser... et d'agir ? En remontant à ces années troubles où l'Argentine, comme toute l'Amérique Latine, était en proie à la guérilla, et aux  coups d'état militaires, ou la Théologie de la Libération s'est fourvoyée dans le soutien a la lutte armée, ce film montre l'attitude courageuse du jésuite Bergoglio. Attitude qui lui a valu la confiance du Pape Jean Paul II et son élévation à l'épiscopat, pour devenir ensuite archevêque et Cardinal. Des commentaires d'évêques, de professeurs, de journalistes et des provinciaux des jésuites d'Espagne et d'Argentine, donnent des points de vue très variés sur le parcours et la pensée du cardinal Bergoglio, qui aident à mieux percevoir ce qui habite la réflexion du Pape François.

22 avril 2013

Prière pour les vocations

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