Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Paroisse St Pierre-St Paul

Paroisse St Pierre-St Paul
Archives
Visiteurs
Depuis la création 81 269
12 avril 2018

Prières pour les malades

Chers frères et soeurs,

Aujourd'hui, nous vous demandons de prier pour notre soeur Yvette:

Prière pour « la guérison d'un Malade » à l’Enfant Jésus :
« Ô Jésus Enfant, Maître de la vie et de la mort, bien qu'indigne et pauvre pêcheur, je me prosterne devant Toi pour implorer la guérison de …Yvette N……………….. qui me tient tant à cœur. Celle pour qui je prie, souffre terriblement ; dans sa douleur, elle n'a pas d'autre issue que Toi qui es Tout-Puissant, en Toi, elle met tout son espoir. Soulage, Ô Médecin du Ciel, ses peines, délivre-la  de ses souffrances et donne-lui une santé parfaite, si cela est conforme à ta Volonté et pour le bien de son âme. Amen. »

Publicité
1 avril 2018

SAINTE FETE DE PAQUES

674

Le Christ est ressuscité des morts ! Par sa mort il a vaincu la mort ! A ceux qui sont dans les tombeaux , Il a donné la vie ! Amen ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qu’exulte désormais la troupe angélique des cieux ! Que soient célébrés dans l’allégresse les divins mystères, et que pour la victoire d’un si grand Roi résonne la trompe du Salut ! Que la Terre se réjouisse, irradiée de tant de splendeur et, illuminée de l’éclat du Roi éternel, qu’elle perçoive qu’elle a été délivrée des ténèbres sur toute sa surface !

Voici cette nuit dans laquelle le Christ, en brisant les chaînes de la mort, est remonté victorieux des enfers. O heureuse faute, qui nous a valu un tel Rédempteur !

Extrait de l’Exultet

1 avril 2018

INFORMATION

Capture

5 mars 2018

Amoris laetitia

Le cardinal Kasper sur Amoris laetitia : arrêtons de parler d'hérésies, les fidèles ont compris                                                                                                                                                                                                                                                                             

Publié le 5 Mars 2018

"La tradition n'est pas un lac stagnant, mais c'est comme une source, une rivière : c'est une chose vivante. L'Église est un organisme vivant et la tradition catholique toujours valide doit être traduite dans la situation actuelle. C'est le sens de la mise à jour dont parlait le Pape Jean XXIII". C'est ce qu'a déclaré le cardinal Walter Kasper, aujourd'hui âgé de 85 ans, interrogé par Vatican News comme le montre l’article d’Andrea Tornielli pour Vatican Insider ce lundi 5 mars 2018.

 

Le cardinal allemand vient d'envoyer le livre "Le Message d' Amoris Laetitia. Une discussion fraternelle" dans les bibliothèques et dans l'interview il affirme que les fidèles ont compris le message de l'exhortation apostolique, en invitant certains à arrêter avec les accusations d'hérésie. Kasper, dans les premières pages de son livre, souligne qu'Amoris laetitia n'est pas une doctrine nouvelle, mais un renouvellement créatif de la tradition au sens de la mise à jour dont parlait Jean XXIII

 

Á propos de la célèbre «note 351» d’Amoris laetitia sur l’admission aux sacrements des divorcés remariés, Kasper dit qu’elle doit être lue à la lumière du décret du concile de Trente sur l'Eucharistie. Comme le montre le cardinal : «Si ce n'est qu'un péché véniel, la personne peut être absoute et être admise au sacrement de l'Eucharistie. Cela correspond déjà à la doctrine du pape Jean-Paul II et, en ce sens, le pape François est en pleine continuité dans la foulée ouverte par le pape précédent. Je ne vois aucune raison de dire que c'est une hérésie.»

 

Le cardinal Kasper conclue ainsi : "Nous vivons aujourd'hui une période de violence sans précédent dans le monde. Beaucoup de gens sont blessés. Même dans les mariages - conclut le cardinal - il y a beaucoup de blessures. Les gens ont besoin de la miséricorde, de l'empathie et de la sympathie de l'Église en ces temps difficiles dans lesquels nous vivons aujourd'hui. Je pense que la miséricorde est la réponse aux signes de notre temps".

 

Pour le cardinal Walter Kasper Amoris laetitia est fidèle à la Tradition et il le montre avec le concile de Trente, ce qui risque d’être embarrassant pour ceux qui sont contre l’exhortation apostolique, démontrant ainsi que la Tradition chrétienne n’est pas rigide mais ouverte au renouvellement.  

 

Merci !

20 février 2018

"une nouveauté" pour écouter tous les jeunes...

Pré-synode en mars : une "nouveauté" pour écouter tous les jeunes "sans exclusion"                                                                                                                                                                                                                                                                             

Publié le 17 Février 2018

Comme nous le montre cath.ch le vendredi 16 février 2018 que e pré-synode de mars prochain est une nouveauté pour écouter tous les jeunes “sans exclusion”, a affirmé le 16 février 2018 le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode. Le prélat italien présentait la réunion pré-synodale qui se tiendra à Rome, sept mois avant le véritable synode sur les jeunes.

 

Selon le cardinal Baldisseri, cette pré-rencontre réunira près de 300 jeunes du 19 au 24 mars. Les conférences épiscopales ainsi que les mouvements catholiques de jeunesse ont été invités à envoyer un à trois représentants. Si la plupart de ceux-ci sont catholiques, certains ne sont pas croyants.

 

De même, a souligné le cardinal Baldisseri, seront présents des jeunes ayant connu des situations difficiles, comme la prison ou la traite humaine. De plus, assisteront des jeunes issus de communautés catholiques comme le Chemin Neuf ou l’Emmanuel. Ou encore des jeunes engagés dans des organisations humanitaires ou politiques.

 

Ce format de rencontre, a souligné le prélat, est une “nouveauté”. Si des rencontres préparatoires à des synodes ont déjà existé, celle-ci veut aller plus loin pour faire du synode d’octobre une assemblée non seulement “pour les jeunes mais aussi des jeunes et avec les jeunes”. Le but est d’aider ceux-ci à “trouver le sens de leur vie”.

 

Au premier jour de ce pré-synode, les participants seront reçus par le pape François, qui répondra à quelques questions. Puis, les jeunes travailleront en six groupes linguistiques pour élaborer un document commun. Celui-ci sera remis au pontife le 25 mars lors de la messe des Rameaux et servira pour l’Instrumentum laboris, le document de travail pour les évêques réunis en octobre. Si seuls 300 jeunes seront présents à Rome, le Saint-Siège veut permettre à ceux du monde entier de participer en direct par l’intermédiaire des réseaux sociaux, en particulier Facebook et Twitter. Une inscription préalable à la rencontre est toutefois nécessaire.

 

Le cardinal Baldisseri est également revenu sur le questionnaire en ligne visant à recueillir des réponses du monde entier. 100 500 personnes ont répondu entièrement, ce dont il s’est déclaré satisfait. Sur ces réponses, plus de la moitié viennent d’Europe, 19% d’Amérique latine et 18% d’Afrique. Pour Stella Marillene Nishimwe, Burundaise de 23 ans participant à la rencontre, c’est par leurs contributions via les réseaux sociaux que les jeunes du continent africain pourront éviter d’être sous-représentés.

 

Par ailleurs, le cardinal italien a confirmé que “presque tous” les auditeurs du synode d’octobre seront des jeunes. En revanche, la liste des pères synodaux n’est pas encore établie, a-t-il affirmé.

 

Un autre sujet est venu, celui de la polémique sur le MRJC comme le montre l’article du vendredi 16 février de cath.ch : «Pré-synode des jeunes : le cardinal Baldisseri et la polémique franco-française sur le MRJC». Le secrétaire général du Synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, a répondu le 16 février 2018 aux critiques surgies en France concernant la participation de l’un des trois représentants choisis par les évêques français à la réunion pré-synodale qui se tiendra à Rome, sept mois avant le véritable synode sur les jeunes.

 

Le prélat italien, évoquant les critères de choix des jeunes à la rencontre pré-synodale du mois de mars, a affirmé : “Nous avons laissé la liberté aux conférences épiscopales de choisir leur représentants”, a-t-il expliqué en évoquant la polémique sur la participation d’un jeune de 24 ans, membre du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC).

 

Dans un communiqué du 19 janvier, cette association avait affirmé un droit à l’avortement, avant de nuancer sa position contraire à l’enseignement de l’Église. Ce jeune homme, a expliqué le prélat, n’est pas un dirigeant du MRJC. “Il vient à titre personnel, ne représente pas le MRJC mais la Conférence des évêques de France”, a-t-il insisté.

 

Mais tout cela est bien beau, surtout quand on voit que ce pré-synode est noyauté par les communautés nouvelles (le Chemin Neuf ou l’Emmanuel) et il faudra voir si cette jeunesse représente vraiment les jeunes à laquelle l’Église prétend parler. Peut-être devrait-elle écouter Mgr Martin Werlen comme le montre son interview dans cath.ch de ce samedi 17 février : «Mgr Werlen: Les 'absents' ont des choses à dire à l'Eglise».

 

L’Église doit se mettre davantage à l’écoute de ceux qui se sont éloignés d’elle. Elle doit sortir de ses palais et aller vers les personnes dans le besoin, dit Martin Werlen, abbé émérite d’Einsiedeln. Son nouveau livre Zu spät (Trop tard), paru en allemand, secoue l’Église. Pour Mgr Werlen, «Trop tard signifie que nous sommes dans le désert. Avec la baisse du nombre de fidèles, le manque d’assistants pastoraux, l’Eglise vit des expériences de désert. Et l’Eglise doit se confronter à cela. Ce n’est qu’ainsi qu’elle sera en mesure de comprendre ce que Dieu veut lui dire.»

 

Il signale que «Le concile Vatican II avait déjà affirmé clairement que l’Esprit de Dieu agit aussi en dehors de l’Eglise. Mais au sein de l’Eglise, il y a des gens qui ont beaucoup de peine avec cette idée. Pour eux, cela ne doit pas exister. J’ai été choqué, récemment, lorsqu’un évêque a fait part, dans un article, de sa difficulté en apprenant que, pour le prochain Synode des jeunes, le pape François avait invité des jeunes qui s’étaient détournés de l’Église, plutôt qu’uniquement des jeunes proches de l’Église. C’est justement cette expérience du désert que le pape veut amener au Synode.»

 

Il montre sagement que «Beaucoup de personnes qui ont quitté l’Église ont de bonnes raisons de l’avoir fait. Elles ne comprennent pas la langue, elles ne se sentent pas rejointes, elles ne peuvent pas faire part de leurs besoins, elles ont fait des expériences qui les ont blessées. Saint Benoît disait à l’adresse de l’abbé du monastère: “Quand un hôte fait une critique, réfléchis-y sagement, pour savoir si ce n’est pas lui que le Seigneur envoie justement pour cela”. C’est une attitude à avoir pour faire face à ceux qui adressent une critique.» Pour lui, «Nous devons sortir de nos sécurités et des palais où nous nous trouvons. Nous devons cheminer tout à fait normalement avec les gens.»

 

Intelligemment, il nous fait savoir que «La Tradition, c’est la fidélité à Jésus-Christ à travers les vicissitudes du temps. Les traditions sont des manières d’exprimer cette fidélité à un moment donné. Nous ne devons pas renoncer à la Tradition. Mais les traditions doivent être abandonnées, lorsqu’elles se mettent en travers de la Tradition.» Pour résoudre les problèmes dans l’Église, il donne une solution : «Quand un évêque dit: “Dans ce domaine, l’Église n’a pas de compétence, là nous ne pouvons rien dire”, un signal d’alarme s’allume chez moi. Dans l’Ecriture, je n’ai encore jamais trouvé de situations où des personnes rencontrent Dieu ou Jésus et reçoivent une telle réponse. Cela équivaudrait à l’attitude des pharisiens qui disent : “C’est le shabbat et durant le shabbat, on ne peut guérir personne”. Pour Jésus, la personne est plus importante que le shabbat. Suivre Jésus, cela signifie aider la personne dans le besoin, pour qu’elle puisse reprendre souffle. Quand des personnes sont en détresse, l’Eglise a le devoir d’élever la voix.»

 

Il propose aussi de rénover le bâtiment : «L’édifice actuel proclame un message de pouvoir. Aujourd’hui, nous aimerions annoncer un autre message. Un des pas les plus importants du pape François a consisté, au Vatican, à quitter le palais pour aller habiter dans la maison d’hôtes. Son engagement en faveur des pauvres et des réfugiés ne serait pas crédible s’il n’avait pas, en même temps, fait ce geste. Est-ce que ce ne devrait pas être valable pour nous aussi ?» «Je suis convaincu qu’une communauté gagne en crédibilité si elle a le courage de lâcher prise», dit-il. Il conclue en disant : «Il va sans dire que beaucoup de formes et d’institutions ecclésiales peuvent disparaître sans que ne s’effondre ce qui est profondément enraciné dans l’Église.»

 

Publicité
6 février 2018

Pour une Eglise en bonne santé....

Mission Azur : Pour une Église en bonne santé

270 personnes se sont rassemblées dimanche 4 février en l’église Saint-Marc à Nice pour cette nouvelle étape de Mission Azur. Prêtres, diacres, responsables de services et mouvements d’Église, paroissiens et quelques jeunes ont partagé et médité ensemble.

Après un accueil chaleureux par les membres de la paroisse Saintes-Marguerite, l’après-midi démarra en chants et prières, un temps animé par les jeunes professionnels de l’aumônerie de Sophia Antipolis, SophiaDeo. Le père Cyril Geley, membre de la commission Mission Azur, a ensuite rappelé le contexte de cette année pastorale, son lancement en septembre dernier et les différentes étapes déjà franchies. Le rassemblement de ce jour est un petit pas de plus sur le chemin parcouru ensemble.

Pour rappel, Mission Azur souhaite proposer à chaque chrétien une vie personnelle et communautaire, habitée par le souffle de l’Esprit-Saint et reposant sur les 5 essentiels de la vie de Jésus. + Adoration : Aimer Dieu, se tenir en sa présence, se laisser aimer par Lui. Prier, célébrer, louer, rendre grâce, intercéder… personnellement, en petit groupe et en communauté par des liturgies attirantes, inspirantes et adaptées. + Fraternité : Vivre l’amour du prochain et de soi-même, l’accueil et le soutien mutuels dans des petits groupes d’Église (équipe, maisonnée). Cette fraternité favorise l’intégration dans la communauté. + Formation : Grandir. Poursuivre la conversion de son cœur, développer son intelligence de la foi, discerner et cultiver ses talents et charismes. + Service : S’engager dans la communauté pour en servir la vitalité et la fécondité. Discerner les charismes, favoriser la prise de responsabilité du plus grand nombre, appeler à s’engager. La communauté s’organise pour accomplir efficacement sa mission interne et externe. + Évangélisation : Annoncer Jésus-Christ mort et ressuscité pour nous (le kérygme) à ceux qui ne le connaissent pas. Conduire à Lui. Faire découvrir l’amour de Jésus.

Venez à ma suite et je vous ferai pêcheurs d’hommes Mt (4, 19)

Deux curés, accompagnés de laïcs engagés, ont témoigné des actions entreprises dans leurs paroisses, avec les joies et difficultés rencontrées. Le père Benoît Parent, doyen de la Plaine du Var, est curé de Saint-Benoît-les-Oliviers et administrateur de Saint Sébastien. «Depuis presque deux, ce que j’essaie de faire finalement est ma vocation de prêtre. Nous sommes devenus prêtres pour annoncer Jésus Christ, le donner, faire l’expérience de sa rencontre.» Sans idées préconçues, la paroisse observe ce qui marche ailleurs. L’expérience du Parcours Alpha, en préparant la communauté paroissiale avant tout. Le besoin de créer des groupes de fraternité pour se questionner. Aller chercher de nouvelles personnes vers l’extérieur. Nécessité de l’investissement de chacun pour une vraie conversion. «Que Mission Azur soit pour toute l’Église de Nice une nouvelle Pentecôte.» Le père Franklin Parmentier, doyen des Pays de Lérins, est curé depuis 6 ans de Saint-Vincent-de-Lérins. Il témoigna de sa découverte de la paroisse et du travail avec les laïcs engagés. La paroisse a alors tenté le Parcours Alpha pour proposer la rencontre avec Dieu. De même, des TOP tables ouvertes paroissiales sont organisées. Des bilans pour faire de petits pas vers Jésus. Pour changer les choses, on commence par soi-même. Équilibrer sa vie avec le Christ pour avancer et croître. Les 5 essentiels selon l’alphabet : A adoration, B belle communauté, C charité, D disciples qui se forment, E évangélisation.

Un questionnaire fut alors proposé à l’assistance, un auto-diagnostic à partir des 5 essentiels. Une occasion de savoir où personnellement nous nous trouvons et comment avancer sur ce chemin et que faire pour améliorer l’équilibre des 5 essentiels.

Puis Bérénice Gerbeaux, de la commission Mission Azur, a repris les 5 essentiels, non pas pour les expliquer à nouveau mais pour les inclure dans un processus, celui de la formation de disciples-missionnaires. Un corps sain pour une Église en bonne santé. + Conversion : Rencontre personnelle avec le Christ. + Fraternité : Intégrer un petit groupe. + Formation : Suivre le Christ. + Service : À quoi suis-je appelé ? + Évangélisation : Témoigner du Christ

Mgr André Marceau, évêque de Nice, a conclu ce rassemblement avec des mots forts. «Mission Azur est avant tout une démarche de fidélité à une mission, elle est aussi promesse, espérance et vérité pour notre diocèse.» Mission Azur est aussi une affaire d’amour, de Dieu qui nous presse, du Christ qui a donné sa vie, de l’Église et des compagnons de route. Annoncer l’évangile pour nous, baptisés et aussi pour notre monde. Chaque petit pas fait grandir toute l’Église.

«Je veux donner à Mission Azur un parrain et une marraine». Le 26 janvier, le pape François a ouvert la voie à la béatification des 19 martyres d’Algérie. Parmi eux, le père Christian Chessel, père blanc missionnaire d’Afrique, tué le 27 décembre 1994 à Tizi Ouzou à l’âge de 36 ans. Il avait été ordonné prêtre à la cathédrale Sainte Reparate, à Nice, en juin 1992. À Christian Chessel, Mgr Marceau confie cette aventure missionnaire de l’Église dans laquelle il a grandi sa foi et sa vocation. Le même jour, le pape François a décrété Vénérable Madeleine Delbrêl, assistance sociale dans le Val de Marne. Morte 1964, elle fut présence d’Église en milieu communiste de la région parisienne. L’étudiante athée de la Sorbonne, éblouie par Dieu à l’âge de 20 ans, se convertit et se mit au service d’un monde ouvrier. «Qu’elle nous aide à être le Christ ici, celui qui sort pour aller ailleurs.» Ils ont été l’un et l’autre homme et femme de dialogue avec ceux mis sur leur route respective : fidélité à Dieu par la fidélité aux personnes.

 

PROCHAINE DATE…

Un corps saint…

DIMANCHE

10 JUIN 2018

De 14h30 à 18h

CENTRE PASTORAL PAUL VI

VALBONNE SOPHIA ANTIPOLIS

 

"J'invite chacun a être audacieux et créatif dans ce devoir de repenser les objectifs, les structures, le style et les méthodes évangélisatrices de leurs propres communautés"...

Pape François

 

 PS: Sur le site du diocèse de Nice, possibilité de télécharger le petit guide ...

 

Capturel

 

 

29 janvier 2018

Mission Azur

Mission Azur : dimanche 4 février

Une nouvelle étape pour Mission Azur : nous sommes tous conviés dimanche 4 février à Nice !

Sous l’impulsion de son évêque, Mgr André Marceau, l’Église catholique des Alpes-Maritimes est en chemin. L’année pastorale fut lancée le 24 septembre dernier avec Mission Azur, articulée autour des 5 essentiels de la vie de Jésus : la prière, l’accueil, l’enseignement, le service et l’annonce.

Prochaine étape : rendez-vous dimanche 4 février en l’église Saint Marc (180, boulevard Napoléon-III) à Nice de 14h30 à 17h30, en présence de Mgr Marceau, pour un temps de célébration, méditation de la Parole, témoignages et partage.

16 janvier 2018

l'unité des chrétiens

18-25 janvier : Semaine de prière pour l’unité chrétienne

Notre force, c’est le Seigneur !

Pourquoi prier pour l’unité ? Depuis le commencement du christianisme, les chrétiens n’ont cessé de se diviser en de multiples Églises et communautés ecclésiales. On y distingue trois grandes familles : orientaux et orthodoxes, catholiques, anglicans et protestants.

Au début du 20e siècle, le mouvement s’est inversé. Pour le témoignage de l’Évangile dans le monde, les chrétiens aspirent aujourd’hui à leur unité visible dans une même foi et une même communion eucharistique. Quand nous expérimentons la souffrance vive des séparations, nous désirons travailler à l’unité. Que faire devant l’ampleur de cette tâche ? L’histoire montre notre incapacité naturelle à garder l’unité et notre impuissance à la rétablir quand elle est brisée. « Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, les bâtisseurs travaillent en vain », Psaume 127. Nous prions le Père pour obtenir de lui l’unité comme un don.

La Semaine de prière pour l’unité chrétienne se déroule du 18 au 25 janvier. Une semaine vécue dans le monde entier pendant laquelle les chrétiens de toutes confessions se rassemblent et prient pour leur unité. Une mise en œuvre concrète de l’œcuménisme.

Cette année, les Églises des Caraïbes nous invitent à prier avec un thème issu du cantique de Moïse et Myriam en Ex 15,1-21. Ce chant de louange célèbre la libération de l’esclavage en Égypte et la victoire de la main de Dieu sur les ennemis des Hébreux. Augustin voyait dans le passage de la mer Rouge une figure du baptême et dans la mort des Égyptiens la destruction des péchés. Le thème est formulé ainsi en français : « Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur ».

Programme des célébrations dans les Alpes-Maritimes et Monaco (non exhaustif)

+ Jeudi 18 janvier à 18h30                  Monastère des Clarisses (30, avenue Sainte-Colette) à Nice + Vendredi 19 janvier à 18h30            Église orthodoxe grecque Saint Spyridon (2, avenue Desambrois) à Nice + Vendredi 19 janvier à 20h                Église anglicane Holy Trinity Church (2-4, av. Général Ferrié) à Cannes + Samedi 20 janvier de 15h à 17h      Temple Saint Esprit (21, boulevard Victor Hugo) à Nice + Samedi 20 janvier à 18h                  Église Saint-Nicolas (place du Campanin) à Monaco + Samedi 20 janvier à 18h30              Cathédrale de Vence + Samedi 20 janvier à 20h                  Église évangélique (89, rue Georges Clemenceau) à Cannes + Dimanche 21 janvier à 14h45          Abbaye Saint Honorat en baie de Cannes + Dimanche 21 janvier à 16h30      Célébration principale au sanctuaire du Sacré-Cœur (29, rue de la Buffa) à Nice + Lundi 22 janvier à 19h                     Chapiteau du cirque dans le cadre du 42e Festival International du Cirque de Monte-Carlo (Espace Fontvieille) + Mardi 23 janvier à 18h30                 Église Saint Roch (place Saint Roch) à Nice + Mercredi 24 janvier à 18h30            Église anglicane Holy Trinity Church (11 Rue de la Buffa) à Nice + Jeudi 25 janvier à 18h30                  Armée du Salut (35, bd Dubouchage) à Nice

À Grasse, trois partages bibliques œcuméniques sont proposés à l’occasion de la Semaine de prière. Trois mercredis de suite, ces temps seront animés par le père Cyril Geley, curé de Saint Honorat et le pasteur Christian Barbéry, président du consistoire, autour du thème des Psaumes.

Une célébration œcuménique au Festival International du Cirque de Monte-Carlo

Dès l’inauguration du festival, en 1974, une messe dominicale fut célébrée sous le chapiteau en présence du Prince Rainier III et de la famille princière. Dès la 2e édition, une dimension œcuménique apparaît dans les vœux de nouvel an adressés par les communautés chrétiennes de notre région. Le troisième festival fut salué, cette fois, par un message commun des Églises anglicane, arménienne, catholique, réformée, orthodoxes grecque et russe.

En raison de l’ampleur prise par la prestigieuse manifestation monégasque et de l’occupation de plus en plus contraignante de la piste pour les répétitions, l’organisation de cette messe dut être interrompue. Avec l’extension du terre-plein de Fontvieille, la proximité du récent chapiteau et de l’église Saint-Nicolas offrit à nouveau la possibilité de convier, sur place, les artistes et leurs accompagnants à une eucharistie proposée en semaine.

Puis, au terme de la dernière célébration de 2001, une réflexion s’engagea entre le père Alain Goinot, curé de la paroisse, le père Patrick Keppel, délégué à la communication, à la culture et à l’œcuménisme, ainsi qu’avec des prêtres chargés de la pastorale des cirques : était-il raisonnable de continuer à inviter à un office catholique, des artistes qui, pour la plupart, étaient d’autres confessions ? Fallait-il pour autant, dans un pays où la réalité religieuse est largement prise en compte, se priver d’un moment de communion spirituelle entre croyants de toutes obédiences ?

La réponse fut immédiatement suggérée par la coïncidence des dates du festival et de la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens : une célébration réunissant les représentants des différentes Églises, avec le concours d’artistes du cirque, de diverses chorales et la participation de nombreux fidèles venus de toute la région. La première édition eu donc lieu le 21 janvier 2002, présidée par Mgr Bernard Barsi, archevêque de Monaco.

1 janvier 2018

des hommes et des femmes en quête de paix...

« Des hommes et des femmes en quête de paix »: message du pape François pour le 1er janvier 2018 (texte complet)

«Je vous invite à les regarder»

 

Migrants, Croatie, 2015 - Cortesia JRS

« Je vous invite à les regarder », demande le pape François dans son message pour la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2018, sur le thème : « Les migrants et les réfugiés: des hommes et des femmes en quête de paix ».

Dans le texte publié le 24 novembre 2017, le pape plaide la cause des « plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés », ce qui, regroupés, représenterait la population d’un pays immense.

En présentant le message, le père Michael Czerny a insisté sur l’alliance, chez le pape, de la compassion et de la prudence.

Pour le pape, la paix du monde est en jeu, et il encourage la contribution de l’Eglise aux « deux pactes mondiaux » que l’ONU prépare pour 2018 : « l’un, pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et l’autre concernant les réfugiés ».

Dans son message le pape dit 7 fois « je » : il s’engage en première personne lorsqu’il écrit : « Je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix ».

Les paroles peuvent être difficile à entendre et encore plus à mettre en pratique : « regarder », « avec un regard rempli de confiance ». Mais l’enjeu est de taille : « une occasion de construire un avenir de paix ».

C’est peut-être le passage le plus original du message que cette invitation à la « contemplation », indispensable fondement du discernement en vue de l’action.

AB

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA CÉLÉBRATION DE LA  LIe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

1er JANVIER 2018

Les migrants et les réfugiés : des hommes et des femmes en quête de paix

  1. Meilleurs vœux de paix

Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël,[1] est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés. Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, « sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ».[2] Pour le trouver, beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux ; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination.

Avec un esprit miséricordieux, nous étreignons tous ceux qui fuient la guerre et la faim ou qui sont contraints de quitter leurs terres à cause des discriminations, des persécutions, de la pauvreté et de la dégradation environnementale.

Nous sommes conscients qu’ouvrir nos cœurs à la souffrance des autres ne suffit pas. Il y aura beaucoup à faire avant que nos frères et nos sœurs puissent recommencer à vivre en paix dans une maison sûre. Accueillir l’autre exige un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes qui, parfois, s’ajoutent aux autres problèmes innombrables déjà existants, ainsi que des ressources qui sont toujours limitées. En pratiquant la vertu de prudence, les gouvernants sauront accueillir, promouvoir, protéger et intégrer, en établissant des dispositions pratiques, « dans la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple, …[pour] s’intégrer ».[3] Ils ont une responsabilité précise envers leurs communautés, dont ils doivent assurer les justes droits et le développement harmonieux, pour ne pas être comme le constructeur imprévoyant qui fit mal ses calculs et ne parvint pas à achever la tour qu’il avait commencé à bâtir.[4]

  1. Pourquoi tant de réfugiés et de migrants ?

En vue du Grand Jubilé pour les 2000 ans depuis l’annonce de paix des anges à Bethléem, saint Jean-Paul II interpréta le nombre croissant des réfugiés comme une des conséquences d’« une interminable et horrible succession de guerres, de conflits, de génocides, de “ purifications ethniques ”»,[5] qui avaient marqué le XXème siècle. Le nouveau siècle n’a pas encore connu de véritable tournant : les conflits armés et les autres formes de violence organisée continuent de provoquer des déplacements de population à l’intérieur des frontières nationales et au-delà de celles-ci.

Mais les personnes migrent aussi pour d’autres raisons, avant tout par « désir d’une vie meilleure, en essayant très souvent de laisser derrière eux le “ désespoir ” d’un futur impossible à construire ».[6] Certains partent pour rejoindre leur famille, pour trouver des possibilités de travail ou d’instruction : ceux qui ne peuvent pas jouir de ces droits ne vivent pas en paix. En outre, comme je l’ai souligné dans l’Encyclique Laudato si’, « l’augmentation du nombre de migrants fuyant la misère, accrue par la dégradation environnementale, est tragique».[7]

La majorité migre en suivant un parcours régulier, tandis que d’autres empruntent d’autres voies, surtout à cause du désespoir, quand leur patrie ne leur fournit pas de sécurité ni d’opportunités et que toute voie légale semble impraticable, bloquée ou trop lente.

Dans de nombreux pays de destination, une rhétorique s’est largement diffusée en mettant en exergue les risques encourus pour la sécurité nationale ou le poids financier de l’accueil des nouveaux arrivants, méprisant ainsi la dignité humaine qui doit être reconnue pour tous, en tant que fils et filles de Dieu. Ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques, au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie, sources de grande préoccupation pour tous ceux qui ont à cœur la protection de chaque être humain.[8]

Tous les éléments dont dispose la communauté internationale indiquent que les migrations globales continueront à caractériser notre avenir. Certains les considèrent comme une menace. Moi, au contraire, je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix.

  1. Avec un regard contemplatif

La sagesse de la foi nourrit ce regard, capable de prendre conscience que nous appartenons tous « à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre, dont la destination est universelle, comme l’enseigne la doctrine sociale de l’Église. C’est ici que trouvent leur fondement la solidarité et le partage ».[9] Ces mots nous renvoient à l’image de la Jérusalem nouvelle. Le livre du prophète Isaïe (ch. 60) et celui de l’Apocalypse (ch. 21) la décrivent comme une cité dont les portes sont toujours ouvertes, afin de laisser entrer les gens de toute nation, qui l’admirent et la comblent de richesses. La paix est le souverain qui la guide et la justice le principe qui gouverne la coexistence de tous en son sein.

Il nous faut également porter ce regard contemplatif sur la ville où nous vivons, « c’est-à-dire un regard de foi qui découvre ce Dieu qui habite dans ses maisons, dans ses rues, sur ses places [… en promouvant] la solidarité, la fraternité, le désir du bien, de vérité, de justice »[10] ; en d’autres termes, en réalisant la promesse de la paix.

En observant les migrants et les réfugiés, ce regard saura découvrir qu’ils n’arrivent pas les mains vides : ils apportent avec eux un élan de courage, leurs capacités, leurs énergies et leurs aspirations, sans compter les trésors de leurs cultures d’origine. De la sorte, ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent. Ce regard saura aussi découvrir la créativité, la ténacité et l’esprit de sacrifice d’innombrables personnes, familles et communautés qui, dans tous les coins du monde, ouvrent leur porte et leur cœur à des migrants et à des réfugiés, même là où les ressources sont loin d’être abondantes.

Enfin, ce regard contemplatif saura guider le discernement des responsables du bien public, afin de pousser les politiques d’accueil jusqu’au maximum « de la mesure compatible avec le bien réel de leur peuple »,[11] c’est-à-dire en considérant les exigences de tous les membres de l’unique famille humaine et le bien de chacun d’eux.

Ceux qui sont animés par ce regard seront capables de reconnaître les germes de paix qui pointent déjà et ils prendront soin de leur croissance. Ils transformeront ainsi en chantiers de paix nos villes souvent divisées et polarisées par des conflits qui ont précisément trait à la présence de migrants et de réfugiés.

  1. Quatre pierres angulaires pour l’action

Offrir à des demandeurs d’asile, à des réfugiés, à des migrants et à des victimes de la traite d’êtres humains une possibilité de trouver cette paix qu’ils recherchent, exige une stratégie qui conjugue quatre actions : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer.[12]

« Accueillir » rappelle l’exigence d’étendre les possibilités d’entrée légale, de ne pas repousser des réfugiés et des migrants vers des lieux où les attendent persécutions et violences, et d’équilibrer le souci de la sécurité nationale par la protection des droits humains fondamentaux. L’Écriture nous rappelle ceci : « N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges ».[13]

« Protéger » rappelle le devoir de reconnaître et de garantir l’inviolable dignité de ceux qui fuient un danger réel en quête d’asile et de sécurité, et d’empêcher leur exploitation. Je pense, en particulier, aux femmes et aux enfants qui se trouvent dans des situations où ils sont plus exposés aux risques et aux abus qui vont jusqu’à faire d’eux des esclaves. Dieu ne fait pas de discrimination : « Le Seigneur protège l’étranger, il soutient la veuve et l’orphelin ».[14]

« Promouvoir » renvoie au soutien apporté au développement humain intégral des migrants et des réfugiés. Parmi les nombreux instruments qui peuvent aider dans cette tâche, je désire souligner l’importance d’assurer aux enfants et aux jeunes l’accès à tous les niveaux d’instruction : de cette façon, ils pourront non seulement cultiver et faire fructifier leurs capacités, mais ils seront aussi davantage en mesure d’aller à la rencontre des autres, en cultivant un esprit de dialogue plutôt que de fermeture et d’affrontement. La Bible nous enseigne que Dieu « aime l’étranger et lui donne nourriture et vêtement » ; par conséquent, elle exhorte ainsi : « Aimez donc l’étranger, car au pays d’Égypte vous étiez des étrangers ».[15]

« Intégrer », enfin, signifie permettre aux réfugiés et aux migrants de participer pleinement à la vie de la société qui les accueille, en une dynamique d’enrichissement réciproque et de collaboration féconde dans la promotion du développement humain intégral des communautés locales. Comme l’écrit saint Paul : « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers ni des gens de passage, vous êtes concitoyens des saints, vous êtes membres de la famille de Dieu ».[16]

  1. Une proposition pour deux Pactes internationaux

Je souhaite de tout cœur que cet esprit anime le processus qui, tout au long de l’année 2018, conduira à la définition et l’approbation par les Nations-Unies de deux pactes mondiaux : l’un, pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et l’autre concernant les réfugiés. En tant qu’accords adoptés au niveau mondial, ces pactes constitueront un cadre de référence pour avancer des propositions politiques et mettre en œuvre des mesures pratiques. Voilà pourquoi il est important qu’ils soient inspirés par la compassion, la prévoyance et le courage, de façon à saisir toute occasion de faire progresser la construction de la paix : c’est la condition pour que le réalisme nécessaire de la politique internationale ne devienne pas une soumission au cynisme et à la mondialisation de l’indifférence.

Le dialogue et la coordination constituent, en effet, une nécessité et un devoir spécifiques de la communauté internationale. Au-delà des frontières nationales, il est également possible que des pays moins riches puissent accueillir un plus grand nombre de réfugiés ou de mieux les accueillir, si la coopération internationale leur assure la disponibilité des fonds nécessaires.

La Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral a suggéré 20 points d’action[17] pouvant servir de pistes concrètes pour l’application de ces quatre verbes dans les politiques publiques, ainsi que pour le comportement et l’action des communautés chrétiennes. Ces contributions, comme d’autres, entendent exprimer l’intérêt de l’Église catholique envers le processus qui conduira à l’adoption de ces pactes mondiaux des Nations Unies. Cet intérêt confirme une sollicitude pastorale plus générale, qui est née avec l’Église et se poursuit à travers ses multiples œuvres jusqu’à nos jours.

  1. Pour notre maison commune

Les paroles de saint Jean-Paul II nous inspirent : « Si le “ rêve ” d’un monde en paix est partagé par de nombreuses personnes, si l’on valorise la contribution des migrants et des réfugiés, l’humanité peut devenir toujours plus la famille de tous et notre Terre une véritable “ maison commune ” ».[18] Dans l’histoire, beaucoup ont cru en ce « rêve » et ceux qui l’ont vécu témoignent qu’il ne s’agit pas d’une utopie irréalisable.

Parmi eux, il faut mentionner sainte Françoise-Xavière Cabrini, dont nous fêtons en cette année 2017 le centenaire de sa naissance au ciel. Aujourd’hui, 13 novembre, de nombreuses communautés ecclésiales célèbrent sa mémoire. Cette grande petite femme, qui consacra sa vie au service des migrants, devenant ensuite leur patronne céleste, nous a enseigné comment nous pouvons accueillir, protéger, promouvoir et intégrer nos frères et sœurs. Par son intercession, que le Seigneur nous accorde à tous de faire l’expérience que « c’est dans la paix qu’est semé la justice, qui donne son fruit aux artisans de la paix ».[19]

Du Vatican, le 13 novembre 2017 En la fête de sainte Françoise-Xavière Cabrini, Patronne des migrants

François

[1] Luc 2,14.

[2] Benoît XVI, Angélus, 15 janvier 2012.

[3] Jean XXIII, Lett. enc. Pacem in terris, n. 106.

[4] Cf. Luc 14, 28-30.

[5] Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale de la Paix 2000, n. 3.

[6] Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2013.

[7] N. 25.

[8] Cf. Discours aux Directeurs nationaux de la pastorale des migrants participant à la Rencontre organisée par le Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE), 22 septembre 2017.

[9] Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2011.

[10] Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 71.

[11] Jean XXIII, Lett. enc. Pacem in terris, n. 106.

[12] Message pour la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2018, 15 août 2017.

[13] Hébreux 13, 2.

[14] Psaume 146, 9.

[15] Deutéronome 10, 18-19.

[16] Ephésiens 2, 19.

[17] 20 Points d’action pastorale et 20 Points d’action pour les Pactes mondiaux (2017) voir aussi Document ONU A/72/528.

[18] Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié 2004, n. 6.

[19] Jacques 3, 18.

© Libreria Editrice Vaticana

 

16 décembre 2017

Noël:Chemin de paix

Noël : un chemin de paix

Depuis 1945, Pax Christi, mouvement catholique international, œuvre pour la paix. Chaque année, l’association a pour mission d’animer le temps de la paix, de l’Avent, Noël et l’Épiphanie, à destination des paroisses et communautés chrétiennes. Un outil est mis à disposition pour faciliter la prière et l’animation de ce temps, en famille, entre amis, en paroisse ou communauté : paxchristi.cef.fr

« Pendant ce temps de l’Avent et de Noël c’est sur le message du 1er janvier 2017 du pape François : La non-violence style d’une politique pour la paix, que nous voulons centrer notre méditation, car il nous ouvre un chemin de paix, paix personnelle, paix entre les nations et les peuples. On se méprend parfois sur le sens de cette non-violence. Elle n’est pas idéologique, elle est mystique. Elle s’explicite dans cette mystique de la douceur à laquelle nous appelle le Christ : il s’agit de renoncer aux armes de la violence, de l’agressivité, il s’agit de quitter le registre du rapport de forces ; la douceur implique un accueil humble du réel, dans le respect de chaque être qui en fait partie et du mystère de sa liberté. […] Que ce temps de préparation à l’accueil du Prince de la Paix nous convertisse à la douceur et à l’humilité de cœur. » Extrait du message de Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes et Président de Pax Christi France

 

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Paroisse St Pierre-St Paul
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité