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Paroisse St Pierre-St Paul
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30 mars 2016

TRIDUUM PASCAL dans la Communauté Locale de La Grave de Peille

Dans l'unité de notre paroisse, autour de notre curé, chaque communauté locale peut exprimer une identité qui lui est propre.


Les relais locaux sont différents dans leur personnalité déjà, et c'est une grâce supplémentaire... et chaque église l'est également, à travers son architecture, son époque, son "décors".
Chacun peut ainsi laisser sa libre expression s'épanouir, pour la joie de tous et dans le partage commun.

Dans cet esprit bien compris de tous, l'équipe du blog veut ici vous présenter l'expression de la communauté locale de La Grave de Peille, dans cette église particulière de Saint Jean-Marie Vianney (Curé d'Ars), la plus "moderne" sur le plan architecturale et chronologique (1926) de notre Paroisse Saint Pierre Saint Paul.

 

 

Comme chaque année, depuis maintenant trois ans, la célébration de la SAINTE CÈNE, le JEUDI SAINT, avec le lavement des pieds et l’exposition du SAINT SACREMENT au reposoir, a eu lieu à La Grave de Peille.

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Une vue sur un reposoir dépouillé, d’ambiance champêtre, voulant nous rappeler le Jardin des Oliviers.

 

VENDREDI SAINT

 

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Le lendemain le « décors » de l’église de La Grave de Peille a changé.
La Croix est apparue.
MARIE, comme l’Écriture nous l’indique se tient au pied de la Croix.
Un discret parterre de fleurs l’entoure pour nous rappeler que cette année, Vendredi Saint coïncide avec l’Annonciation, dont la date de commémoration est le 25 mars, mais qui sur le plan liturgique passe bien sûr en « arrière-plan ».

 

SAMEDI SAINT

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Samedi Saint, le dépouillement est total, la pierre ferme le tombeau.

Parterre à gauche Marie est là, seule, mais cette fois-ci sans fleur ; le jardin est toujours sur la droite et au centre, au pied du tombeau, on retrouve symboliquement le linge, la cuvette et le broc du Lavement des pieds.
Toujours symboliquement, le Seigneur en croix est allongé sur un Autel nu et en arrière fond, le Tabernacle est vide et grand ouvert, sa porte est recouverte d’un linge de couleur violette, rappelant le deuil.

 

 

DIMANCHE DE PÂQUES

 

RÉSURRECTION

 

dimanche

Le Seigneur est ressuscité.

Il est de nouveau au Tabernacle.

L’église est fleurie et la Croix avec le Linceul trône en son centre.

La pierre du tombeau est « roulée ».
A l’intérieur, le linceul est plié sur la pierre où l’on avait déposé Jésus.

 

 

 

 

 

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28 mars 2016

Gloire au Christ Ressuscité ! Le Christ est

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Gloire au Christ Ressuscité !

Le Christ est ressuscité des morts ! Par sa mort il a vaincu la mort ! A ceux qui sont dans les tombeaux, Il a donné la vie ! Amen ! Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Qu’exulte désormais la troupe angélique des cieux ! Que soient célébrés dans l’allégresse les divins mystères, et que pour la victoire d’un si grand Roi résonne la trompe du Salut ! Que la Terre se réjouisse, irradiée de tant de splendeur et illuminée de l’éclat du Roi éternel, qu’elle perçoive qu’elle a été délivrée des ténèbres sur toute sa surface !

Voici cette nuit dans laquelle le Christ, en brisant les chaînes de la mort, est remonté victorieux des enfers. O heureuse faute, qui nous a valu un tel Rédempteur !

Extrait de l’EXULTET

 

 

27 mars 2016

MESSAGE URBI ET ORBI DU PAPE FRANÇOIS PÂQUES 2016

 

MESSAGE URBI ET ORBI DU PAPE FRANÇOIS

 

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                                   PÂQUES 2016

 

Balcon central de la Basilique vaticane Dimanche 27 mars 2016

 

  « Rendez grâce au Seigneur : il est bon, éternel est son amour»   (Ps 135, 1).

 

Chers frères et sœurs, bonnes fêtes de Pâques.

 

Jésus-Christ, incarnation de la miséricorde de Dieu, est mort par amour sur la croix, et, par amour, est ressuscité. C’est pourquoi nous proclamons aujourd’hui : Jésus est le Seigneur !

 

Sa résurrection accomplit pleinement la prophétie du Psaume : la miséricorde de Dieu est éternelle, son amour est pour toujours, il ne mourra jamais. Nous pouvons nous confier totalement à lui, et nous lui rendons grâces parce qu’il est descendu pour nous jusqu’au fond de l’abîme.

 

Face aux gouffres spirituels et moraux de l’humanité, face aux vides qui s’ouvrent dans les cœurs et qui provoquent la haine et la mort, seule une miséricorde infinie peut nous donner le salut. Seul Dieu peut remplir de son amour ces vides, ces abîmes, et nous permettre de ne pas nous écrouler, mais de continuer à marcher ensemble vers le Terre de la liberté et de la vie.

 

L’annonce joyeuse de Pâques : Jésus, le crucifié, n’est pas ici, il est ressuscité (cf. Mt 28, 5-6), nous offre la consolante certitude que l’abîme de la mort a été traversé et, avec lui, le deuil, la plainte et l’angoisse (cf. Ap 21, 4) ont été vaincus. Le Seigneur, qui a souffert l’abandon de ses disciples, le poids d’une condamnation injuste, et la honte d’une mort infâmante, nous rend maintenant participants de sa vie immortelle, et il nous donne son regard de tendresse et de compassion envers les affamés et les assoiffés, les étrangers et les prisonniers, les marginaux et les exclus, les victimes des abus et de la violence. Le monde est rempli de personnes qui souffrent dans leur corps et dans leur esprit, et chaque jour les journaux sont pleins de nouvelles de crimes atroces, commis souvent dans les murs du foyer domestique, et de conflits armés, à grande échelle, qui soumettent des populations entières à des épreuves indicibles.

 

Que le Christ ressuscité ouvre des chemins d’espérance à la Syrie bien aimée, pays déchiqueté par un long conflit, avec son triste cortège de destructions, de mort, de mépris du droit humanitaire et de décomposition de la cohabitation civile. Nous confions à la puissance du Seigneur ressuscité les discussions en cours, pour que, grâce à la bonne volonté et à la collaboration de tous, on puisse recueillir des fruits de paix et engager la construction d’une société fraternelle, respectueuse de la dignité et des droits de tout citoyen. Que le message de vie, qui a retenti dans la bouche de l’Ange près de la pierre basculée du tombeau, soit victorieux de la dureté des cœurs et promeuve une rencontre féconde des peuples et des cultures dans les autres zones du bassin méditerranéen et du Moyen Orient, en particulier en Irak, au Yémen et en Libye.

 

Que l’image de l’homme nouveau qui resplendit sur le visage du Christ favorise la cohabitation entre Israéliens et Palestiniens en Terre Sainte, ainsi que la disponibilité patiente et l’engagement quotidien à se dévouer pour  construire les bases d’une paix juste et durable, par le moyen de négociations directes et sincères. Que le Seigneur de la vie accompagne aussi les efforts visant à trouver une solution définitive à la guerre en Ukraine, en inspirant et en soutenant également les initiatives d’aide humanitaire, parmi lesquelles la libération des personnes détenues.

 

Que le Seigneur Jésus, notre Paix (cf. Ep. 2, 14), qui par sa résurrection a vaincu le mal et le péché, stimule en cette fête de Pâques notre proximité aux victimes du terrorisme, forme aveugle et atroce de violence qui ne cesse pas de répandre le sang innocent en diverses parties du monde, comme cela s’est produit dans les récents attentats en Belgique, en Turquie, au Nigéria, au Tchad, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, et en Irak.  Que les ferments d’espérance et les perspectives de paix en Afrique aboutissent ; je pense en particulier au Burundi, au Mozambique, à la République Démocratique du Congo et au Sud Soudan, marqués par des tensions politiques et sociales.

 

Avec les armes de l’amour, Dieu a vaincu l’égoïsme et la mort ; son Fils Jésus est la porte de la miséricorde grand ouverte à tous. Que son message pascal se projette de plus en plus sur le peuple vénézuélien, qui se trouve dans des conditions difficiles pour vivre, et sur tous ceux qui ont en main les destinées du pays, afin que l’on puisse travailler en vue du bien commun, en cherchant des espaces de dialogue et de collaboration avec tous. Que partout on  se dévoue pour favoriser la culture de la rencontre, la justice et le respect réciproque, qui seuls peuvent garantir le bien être spirituel et matériel des citoyens.

 

Le Christ ressuscité, annonce de vie pour toute l’humanité, se prolonge au long des siècles, et nous invite à ne pas oublier les hommes et les femmes en chemin, dans la recherche d’un avenir meilleur, file toujours plus nombreuse de migrants et de réfugiés – parmi lesquels de nombreux enfants – fuyant la guerre, la faim, la pauvreté et l’injustice sociale. Ces frères et sœurs rencontrent trop souvent en chemin la mort ou du moins le refus de ceux qui pourraient leur offrir un accueil et de l’aide. Que le rendez-vous du prochain Sommet Humanitaire Mondial n’oublie pas de mettre au centre la personne humaine avec sa dignité et d’élaborer des politiques capables d’assister et de protéger les victimes des conflits et des autres situations d’urgence, surtout les plus vulnérables et tous ceux qui sont persécutés pour des raisons ethniques et religieuses.

 

En ce jour glorieux, « que notre terre soit heureuse, irradiée de tant de feux » (cf. Exultet ), terre qui est pourtant tellement maltraitée et vilipendée par une exploitation avide de gain qui altère les équilibres de la nature. Je pense en particulier à ces zones touchées par les effets des changements climatiques, qui provoquent souvent la sécheresse ou de violentes inondations, avec, en conséquence, des crises alimentaires en plusieurs endroits de la planète.

 

Avec nos frères et sœurs qui sont persécutés pour la foi et pour leur fidélité au nom du Christ, et face au mal qui semble avoir le dessus dans la vie de beaucoup de personnes, réécoutons la consolante parole du Seigneur : « Courage ! Moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). C’est aujourd’hui le jour resplendissant de cette victoire, parce que le Christ a foulé aux pieds la mort, et par sa résurrection il a fait resplendir la vie et l’immortalité (cf. 2Tm 1, 10). « Il nous fait passer de l’esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil à la fête, des ténèbres à la lumière, de l’esclavage à la rédemption. Disons-lui : Alléluia ! » (Méliton de Sardes, Homélie de Pâques).

 

A tous ceux qui, dans nos sociétés, ont perdu toute espérance et le goût de vivre, aux personnes âgées écrasées qui, dans la solitude, sentent leur forces diminuer, aux jeunes qui pensent ne pas avoir d’avenir, à tous j’adresse encore une fois les paroles du Ressuscité : « Voici que je fais toutes choses nouvelles…A celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement (Ap 21, 5-6).

 

Que le message rassurant de Jésus nous aide chacun à repartir avec plus de courage et d’espérance pour construire des chemins de réconciliations avec Dieu et avec les frères. Nous en avons tellement besoin.

 

 

 

22 mars 2016

Rameaux: Le pape invite les fidèles à emprunter

Rameaux: Le pape invite les fidèles à emprunter la route du don                                                                                                                                                                                                                                                                           

Publié le 20 Mars 2016

Rameaux: Le pape invite les fidèles à emprunter la route du don

cath.ch nous montre que Le pape François a appelé à renoncer “à la recherche du pouvoir et de la renommée”, lors de la célébration de la messe des Rameaux, le 20 mars 2016. Inaugurant la Semaine sainte en présence de dizaines de milliers de fidèles, sur la place Saint-Pierre ornée d’une végétation luxuriante, le pape a une fois encore plaidé la cause des réfugiés bloqués aux frontières de l’Europe.

“Le Seigneur ne nous a pas sauvés par une entrée triomphale ni par le moyen de puissants miracles”, a constaté le pape François. Il a vécu une condition “non pas de roi, ni de prince, mais de serviteur. Il s’est donc abaissé, et l’abîme de son humiliation (…) semble ne pas avoir de fond”. À son exemple, le pape a encouragé à “renoncer à l’égoïsme, à la recherche du pouvoir et de la renommée” et à emprunter “la route du service, du don, de l’oubli de soi”.

Dans un parallèle avec le procès du Christ, victime de “l’indifférence” de Pilate et Hérode, le pape est sorti de son texte pour évoquer la situation des réfugiés aux portes de l’Europe. Réfugiés vis-à-vis desquels, a dénoncé le chef de l’Église catholique, “beaucoup ne veulent assumer la responsabilité de leur destin”. “Si le mystère du mal est abyssal, a aussi assuré le pape François, la réalité de l’Amour qui l’a transpercé est infinie”.

Le pape François en ce dimanche des Rameaux lance un cri d'alarme sur le sort des réfugiés en demandant aux fidèles d’oublier leur indifférence et de prendre leur responsabilité à leur encontre

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18 mars 2016

Le mot du Curé Carême 2016

 Il n y a rien de mieux…

La vie est ainsi faite et nous la vivons comme nous pouvons, mais il y a toujours l’espérance.
Dans nos vies nous sommes confrontés souvent à des exigences et des besoins plus ou moins importants, mais dans cette période de car aime….. nous avançons vers un mystère qui nous dépasse. Celui de la Résurrection !

Nous imaginons différentes manières de nous convertir, de nous approcher de Dieu mais c’est Lui qui nous guide. Nous rentrons dans les derniers jours de ce car aime… qui sommes-nous pour prétendre au titre d’enfant de Dieu ?
Nous ne sommes rien et nous sommes tout. La dernière ligne droite ou même courbe nous tend les bras, marchons avec la force de la foi.
Tout est acquit par la mort et la résurrection de Jésus, nous avons cette folle espérance que tout est dans ses mains.
Alors reprenons cette image de l’espérance que Péguy nous donne, la petite sœur l’espérance qui donne la main à la foi et la charité.
C’est elle qui nous porte, donnons-lui la main nous aussi.

Que nos épreuves nous portes et nous convertisses. Puissions-nous vivre ces jours saints dans la persévérance et la fidélité à Dieu, Il nous aime !!!!

Tout est grâce.

Bien à vous, votre petit curé, le père Michel 

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8 mars 2016

PAPE FRANÇOIS MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE

 

PAPE FRANÇOIS

MÉDITATION MATINALE EN LA CHAPELLE DE LA MAISON SAINTE-MARTHE

Lundi 29 février 2016

 

(L'Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 9 du 3 mars 2016)

Le salut vient des petites choses

Le salut de Dieu ne vient pas des grandes choses, du pouvoir ou de l'argent, des groupes cléricaux ou politiques, mais des choses petites et simples qui, parfois, suscitent même du dédain. « L’Église nous prépare à la Pâque et aujourd'hui elle nous fait réfléchir sur le salut : comment imaginons-nous le salut, ce salut que nous voulons tous », a affirmé François. Et précisément l’histoire « de la maladie de Naamân », racontée dans le second livre des Rois (5, 1-15), « nous rapproche du fait de la mort : et après ? ».

Pour le Pape, « le mot-clé pour comprendre le message d’aujourd'hui de l’Église est dédain ». Quand « Naamân, arrivé auprès d’Elisée, demande la guérison, Elisée envoie un messager pour lui dire de se baigner sept fois dans le Jourdain. Une chose simple ». Peut-être est-ce précisément pour cela que « Naamân s'indigna » en s’exclamant : « J'ai fait un long voyage, avec de nombreux dons... » : en revanche tout se résout par un simple bain dans le fleuve. « Les habitants de Nazareth — a fait remarquer François en se référant au passage évangélique de Luc (4, 24-30) — s'indignèrent également après avoir entendu la lecture du prophète Isaïe, que Jésus avait faite ce samedi dans la synagogue, en disant “aujourd'hui il est arrivé cela”, en parlant de la libération, de la manière dont le peuple sera libéré ». Et ils commentaient : « Mais qui croit-il être ? Il est l’un d’entre nous, nous l’avons vu grandir depuis l’enfance, il n’a jamais étudié ». Et « ils s’indignèrent » au point qu’ils « voulaient le tuer ».

Le Pape a encore poursuivi, « plus tard, Jésus a senti ce mépris de la part des dirigeants, les docteurs de la loi qui cherchaient le salut dans la casuistique de la morale. Mais « le peuple avait du flair et ne croyait pas » en eux. En revanche, « il croyait en Jésus, parce qu’il parlait en faisant autorité ». « Mais pourquoi ce dédain ? » est la question posée par le Pape. « Car dans notre imagination, le salut doit venir de quelque chose de grand, de quelque chose de majestueux : seuls les puissants nous sauvent, ceux qui ont la force, qui ont de l’argent, qui ont le pouvoir, eux peuvent nous sauver ».

En revanche, « le dessein de Dieu est un autre ». Et ainsi, « ils s’indignent parce qu’ils ne peuvent pas comprendre que le salut ne vient que de ce qui est petit, de la simplicité des choses de Dieu ». Et « quand Jésus fait la proposition de la voie du salut, il ne parle jamais de grandes choses », seulement « de petites choses ». « Comme préparation à la Pâque je vous invite, moi aussi je le ferai, à lire les béatitudes et à lire Matthieu 25, et à penser et voir si quelque chose dans tout cela m’indigne, m’ôte la paix ». Car « le dédain est un luxe que ne peuvent se permettre que les vaniteux, les orgueilleux ». Précisément « à la fin des béatitudes Jésus dit une parole » forte : « Heureux celui qui ne se scandalise pas de moi », c’est-à-dire « qui n’a pas de dédain pour cela, qui ne ressent pas de dédain ». Et en réfléchissant sur les raisons de ces mots, le Pape a répété que « cela nous fera du bien de prendre un peu de temps — aujourd'hui, demain — et de lire les béatitudes, de lire Matthieu et de faire attention à ce qui se passe dans notre cœur : de voir s’il s’y trouve du dédain ». Et « demander la grâce au Seigneur de comprendre que l'unique voie de salut est la folie de la croix, c’est-à-dire l’anéantissement du Fils de Dieu, de se faire petit ».

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