Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Paroisse St Pierre-St Paul
Paroisse St Pierre-St Paul
Archives
Visiteurs
Depuis la création 81 273
22 octobre 2014

Synode des Evêques sur la famille

 

Discours du Pape François à la 15e congrégation générale du Synode des évêques sur la famille

 

Publié le 22 octobre 2014

 

Eminences, Béatitudes, Excellences, frères et sœurs,

 

Le cœur empli de reconnaissance et de gratitude je voudrais rendre grâce, avec vous, au Seigneur qui nous a accompagnés et nous a guidés ces derniers jours, avec la lumière de l’Esprit Saint !

 

Je remercie de tout cœur Monsieur le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode, S.Exc. Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire, et avec eux je remercie le rapporteur, le cardinal Péter Erdő, qui a énormément travaillé, même lors des jours de deuil en famille, et le secrétaire spécial S.Exc. Mgr Bruno Forte, les trois présidents-délégués, les greffiers, les consulteurs, les traducteurs et les anonymes, tous ceux qui ont œuvré avec une vraie fidélité dans les coulisses et un dévouement total à l’Eglise et sans trêve: merci beaucoup!

 

Je vous remercie également tous, chers pères synodaux, délégués fraternels, auditeurs, auditrices et assesseurs pour votre participation active et fructueuse. Vous serez dans mes prières, et je demanderai au Seigneur de vous récompenser par l’abondance de ses dons de grâce!

 

Je pourrais dire sereinement que — avec un esprit de collégialité et de synodalité — nous avons vécu véritablement une expérience de «synode», un parcours solidaire, un «chemin ensemble». Et cela ayant été «un chemin», comme sur tout chemin, il y a eu des moments de courses rapides, comme à vouloir gagner contre le temps et atteindre au plus vite l’objectif; d’autres moments de lassitude, comme à vouloir dire assez; d’autres moments d’enthousiasme et d’ardeur. Il y a eu des moments de profond réconfort en écoutant le témoignage des vrais pasteurs (cf. Jn 10 et Cann. 375, 386, 387) qui portent dans le cœur sagement les joies et les larmes de leurs fidèles. Des moments de consolation et de grâce et de réconfort en écoutant les témoignages des familles qui ont participé au synode et ont partagé avec nous la beauté et la joie de leur vie matrimoniale. Un chemin où le plus fort s’est senti en devoir d’aider le moins fort, où le plus expert s’est mis au service des autres, même à travers les confrontations.

 

Les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter ni non plus nous décourager

 

Et comme c’est un chemin d’hommes, avec les réconforts il y a eu aussi des moments de désolation, de tension, et de tentations, dont on pourrait mentionner quelques possibilités:

 

- une: la tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire vouloir s’enfermer dans ce qui est écrit (la lettre) et ne pas se laisser surprendre par Dieu, par le Dieu des surprises (l’esprit); à l’intérieur de la loi, de la certitude de ce que nous connaissons et non pas de ce que nous devons encore apprendre et atteindre. Depuis l’époque de Jésus c’est la tentation des zélés, des scrupuleux, des attentifs et de ceux qu’on appelle — aujourd’hui «traditionalistes» et aussi des intellectualistes.

 

- La tentation de l’angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde trompeuse bande les blessures sans d’abord les soigner ni les traiter; qui s’attaque aux symptômes et pas aux causes et aux racines. C’est la tentation des «bien-pensants», des timorés et aussi de ceux qu’on appelle «progressistes et libéralistes».

 

- La tentation de transformer la pierre en pain pour rompre le jeûne long, lourd et douloureux (cf. Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et de la jeter contre les pécheurs, les faibles et les malades (cf. Jn 8, 7) c’est-à-dire de le transformer en «fardeaux insupportables» (Lc 10, 27).

 

- La tentation de descendre de la croix, pour faire plaisir aux gens, et ne pas y rester, pour accomplir la volonté du Père; de se plier à l’esprit mondain au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu.

 

- La tentation de négliger le «depositum fidei», de se considérer non pas des gardiens mais des propriétaires et des maîtres ou, dans l’autre sens, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue précieuse et un langage élevé pour dire tant de choses et ne rien dire! On les appelait des «byzantinismes», je crois, ces choses-là…

 

Chers frères et sœurs, les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter ni non plus nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maître; donc si Jésus a été tenté — et même appelé Béelzéboul (cf. Mt 12, 24) — ses disciples ne doivent pas s’attendre à un meilleur traitement.

 

Personnellement, je me serais beaucoup inquiété et attristé s’il n’y avait pas eu ces tentations et ces discussions animées; ce mouvement des esprits, comme l’appelait saint Ignace (EE, 6) si tout le monde avait été d’accord ou taciturne dans une paix fausse et quiétiste. En revanche j’ai vu et j’ai écouté — avec joie et reconnaissance — des discours et des interventions pleines de foi, de zèle pastoral et doctrinal, de sagesse, de franchise, de courage et de parrhésie. Et j’ai entendu qu’a été mis devant les yeux de chacun le bien de l’Eglise, des familles et la «suprema lex», la «salus animarum» (cf. Cann. 1752). Et ce toujours — nous l’avons dit ici, dans cette salle — sans jamais mettre en discussion les vérités fondamentales du sacrement du mariage: l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréation, c’est-à-dire l’ouverture à la vie (cf. Cann. 1055, 1056 et Gaudium et spes, n. 48).

 

Et c’est cela l’Eglise, la vigne du Seigneur, la Mère fertile et la Maîtresse attentive, qui n’a pas peur de se retrousser les manches pour verser l’huile et le vin sur les blessures des hommes (cf. Lc 10, 25-37); qui ne regarde par l’humanité depuis un château de verre pour juger ou étiqueter les personnes. C’est cela l’Eglise une, sainte, catholique, apostolique et composée de pécheurs, qui ont besoin de sa miséricorde. C’est cela l’Eglise, la véritable épouse du Christ, qui cherche à être fidèle à son Epoux et à sa doctrine. C’est l’Eglise qui n’a pas peur de manger et de boire avec les prostituées et les publicains (cf. Lc 15). L’Eglise qui a les portes grandes ouvertes pour recevoir ceux qui sont dans le besoin, les repentis et pas seulement les justes ou ceux qui croient être parfaits! L’Eglise qui n’a pas honte de son frère qui a chuté et ne fait pas semblant de ne pas le voir, mais se sent au contraire impliquée et presque obligée de le relever et de l’encourager à reprendre son chemin et l’accompagne vers la rencontre définitive, avec son Epoux, dans la Jérusalem céleste.

 

C’est cela l’Eglise, notre mère! Et quand l’Eglise, dans la variété de ses charismes, s’exprime en communion, elle ne peut pas se tromper: c’est la beauté et la force du sensus fidei, de ce sens surnaturel de la foi qui est donné par l’Esprit Saint afin qu’ensemble, nous puissions tous entrer dans le cœur de l’Evangile et apprendre à suivre Jésus dans notre vie, et cela ne doit pas être vu comme un motif de confusion et de malaise.

 

Beaucoup de commentateurs, ou des gens qui parlent, ont imaginé voir une Eglise en litige où une partie s’oppose à l’autre, en allant même jusqu’à douter de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unité et de l’harmonie dans l’Eglise. L’Esprit Saint qui tout au long de l’histoire a toujours conduit la barque, à travers ses ministres, même lorsque la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs.

 

Et, comme j’ai osé vous le dire au début, il était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec une paix intérieure également parce que le synode se déroule cum Petro et sub Petro, et la présence du Pape est une garantie pour tous.

 

 L’autorité dans l’Eglise est service 

 

Parlons un peu du Pape, à présent, en relation avec les évêques… Donc, la tâche du Pape est de garantir l’unité de l’Eglise; elle est de rappeler aux pasteurs que leur premier devoir est de nourrir le troupeau — nourrir le troupeau — que le Seigneur leur a confié et chercher à accueillir — avec paternité et miséricorde et sans fausses craintes — les brebis égarées. Je me suis trompé ici. J’ai dit accueillir: aller les chercher.

 

Sa tâche est de rappeler à tous que l’autorité dans l’Eglise est service (cf. Mc 9, 33-35) comme l’a expliqué avec clarté le Pape Benoît XVI, avec des mots que je cite textuellement: «L’Eglise est appelée et s’engage à exercer ce type d’autorité qui est service, et elle l’exerce non à son propre titre, mais au nom de Jésus Christ… A travers les pasteurs de l’Eglise, en effet, le Christ paît son troupeau: c’est Lui qui le guide, le protège, le corrige, parce qu’il l’aime profondément. Mais le Seigneur Jésus, Pasteur suprême de nos âmes, a voulu que le collège apostolique, aujourd’hui les évêques, en communion avec le Successeur de Pierre… participent à sa mission de prendre soin du Peuple de Dieu, d’être des éducateurs dans la foi, en orientant, en animant et en soutenant la communauté chrétienne, ou comme le dit le Concile, en veillant “à ce que chaque chrétien parvienne, dans le Saint-Esprit, à l’épanouissement de sa vocation personnelle selon l’Evangile, à une charité sincère et active et à la liberté par laquelle le Christ nous a libérés” (Presbyterorum ordinis, n. 6)… c’est par notre intermédiaire — continue le Pape Benoît — que le Seigneur atteint les âmes, les instruit, les protège, les guide. Saint Augustin, dans son Commentaire à l’Evangile de saint Jean dit: “Que paître le troupeau du Seigneur soit donc un engagement d’amour” (123, 5); telle est la règle de conduite suprême des ministres de Dieu, un amour inconditionnel, comme celui du Bon Pasteur, empli de joie, ouvert à tous, attentif au prochain et plein d’attention pour ceux qui sont loin (cf. Saint Augustin, Discours 340, 1; Discours 46, 15), délicat envers les plus faibles, les petits, les simples, les pécheurs, pour manifester l’infinie miséricorde de Dieu avec les paroles rassurantes de l’espérance (cf. ibid., Lettre 95, 1)» (Benoît XVI, Audience générale, mercredi 26 mai 2010).

 

Donc l’Eglise est du Christ — elle est son Epouse — et tous les évêques, en communion avec le Successeur de Pierre, ont la tâche et le devoir de la protéger et la servir, non pas en maîtres mais en serviteurs. Le Pape, dans ce contexte, n’est pas le seigneur suprême mais plutôt le suprême serviteur — le «servus servorum Dei»; le garant de l’obéissance et de la conformité de l’Eglise à la volonté de Dieu, à l’Evangile du Christ et à la Tradition de l’Eglise, en mettant de côté tout arbitraire personnel, tout en étant — par la volonté du Christ lui-même — le «Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles» (Can. 749) et bien que possédant «dans l’Eglise le pouvoir ordinaire, suprême, plénier, immédiat et universel» (cf. Cann. 331-334).

 

Chers frères et sœurs, nous avons encore à présent une année pour mûrir, avec un vrai discernement spirituel, les idées proposées et trouver des solutions concrètes aux nombreuses difficultés et innombrables défis que les familles doivent affronter; à apporter des réponses aux nombreux découragements qui assiègent et étouffent les familles.

 

Une année pour travailler sur la «Relatio synodi» qui est le résumé fidèle et clair de tout ce qui a été dit et discuté dans cette salle et au sein des carrefours. Et elle est présentée aux Conférences épiscopales comme «Lineamenta».

 

Que le Seigneur nous accompagne, nous guide sur ce parcours à la gloire de Son nom avec l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et de saint Joseph!

 

 

Publicité
13 octobre 2014

MESSES DE LA TOUSSAINT et BENEDICTION DES CIMETIERES 2014

31/10/14

Blausasc

15H00 Messe suivie de la bénédiction du cimetière

1er Novembre

Lucéram

8H30 bénédiction du cimetière du haut

9H00 Messe en la chapelle "Madona Routa",

suivie de la bénédiction du cimetière du bas

 

L’Escarène

11H00 Messe suivie de la bénédiction du cimetière

 

La Grave de Peille

15H00 Messe suivie de la bénédiction du cimetière

02/11/14

Le Touët

9H00 Messe suivie de la bénédiction du cimetière

 

Sainte Thècle

11H00 Messe suivie de la bénédiction du cimetière

 

Peillon

12H30 bénédiction du cimetière (pas de messe)

 

8 octobre 2014

Le mot du curé octobre 2014

 Dans la vigne du Seigneur, la tour de garde est la prière.

               Aujourd’hui, je suis heureux de vous avoir vu si nombreux à la salle saint Roch à Blausasc. Les DEP restent notre rendez-vous familial mensuel. L’Evangile que nous avons reçu ce dimanche 5 octobre nous invite à travailler à la vigne du Seigneur et j’insistai simplement sur cette tour de garde que je vois comme étant la prière.

C’est notre thème de l’année : la prière. Avec nos échanges, entre grands et petits, il me semble que nous sommes tous touchés par ce sujet. Oui, comment prier, qu’est-ce que la prière, quelles conditions pour prier … nous sommes dans les mains de Dieu et saint Paul nous rappelle que c’est l’Esprit Saint qui nous permet de prier comme il faut parce que nous ne savons pas vraiment prier.

En se mettant à l’école de la prière, nous sommes invités à veiller les uns sur les autres, à construire notre famille qu’est la paroisse. C’est bien ce que dit le pape François : la paroisse doit être la famille des familles.

C’est en paroisse que nous pouvons travailler humblement à la vigne du Seigneur et je veux tous vous remercier de tout mon cœur. Pendant que certains travaillaient à l’organisation du DEP, d’autres priaient auprès de malades, d’autres travaillaient au vide grenier, d’autres étaient en retraite, d’autres petites oreilles prenaient le temps d’écouter…. Et tout cela par ce que nous aimons être les uns avec les autres, parce que nous aimons vivre ensemble selon l’Evangile, parce que nous savons que nous grandissons les uns avec les autres à la suite du Christ.  

C’est un grand défi qui nous attend mais c’est surtout un magnifique chemin. Prions donc dès aujourd’hui en demandant la grâce d’être guidés par le Saint Esprit et que notre vie soit le témoignage du Christ vivant pour le monde.

Que la prière soit notre tour de garde pour faire fructifier la vigne que le Seigneur nous confie.

Que Dieu vous bénisse tous et encore merci à chacun d’entre vous.

Michel Dejouy, votre curé.

 

1 octobre 2014

Intention de prière du Pape François pour le mois d'octobre

La Paix, don de Dieu, chantier pour l’Homme

 

Durant ce mois d’octobre, le Pape invite tous les baptisés à prier « Pour que le Seigneur accorde la paix aux régions du monde les plus atteintes par la guerre et la violence. »

La paix n’est-elle pas l’espérance la plus universelle de tout homme et toute femme, quelles que soient sa culture, sa nationalité, sa religion ? Et pourtant cette aspiration semble être la plus décevante, tant le chapelet des guerres qui jalonnent l’histoire de l’humanité semble sans fin !

Mais voilà, le Pape nous appelle particulièrement à prier « pour que le Seigneur accorde la paix »… Ce n’est pas une intention pour que la paix vienne magiquement. Ce n’est pas non plus croire que rien n’est à faire.

Son appel déplace nos réactions et demandes spontanées, trop spontanées. Il attire notre attention sur le véritable enjeu de cette prière à vivre tout au long de ce mois : parler d’abord directement au Seigneur. Non pas de manière abstraite mais pour lui demander d’apporter lui-même la paix dans les lieux les plus atteints par la violence et la guerre.

Cela nous rappelle que la Paix, avant d’être un chantier pour l’homme, est un don de Dieu. Nous voulons donc une paix durable, féconde et non génératrice d’autres guerres ou violences. En ces années de commémoration de la Grande Guerre de 14-18 pensons à l’armistice de 1918 et au traité de Versailles dont tout le monde reconnaît qu’il faisait le lit de la Seconde guerre mondiale. Il nous faut donc d’abord accueillir ce don de Dieu qui n’est autre que le don de lui-même : « La paix soit avec vous ! » ne cesse de dire le Ressuscité quand il est au milieu des disciples, dès le lendemain de la Résurrection.

Le premier lieu à convertir est donc nous-mêmes. «La paix commence en nous-mêmes » aimait à dire Frère Roger de Taizé. Et l’on comprend bien alors que cette paix tant désirée devienne un vrai chantier pour l’homme…

Ce chantier, des hommes et des femmes nous disent comment ils le vivent, très concrètement, sur des terrains très divers : la Terre Sainte (LIEN Témoignage) où nous pouvons désespérer de voir une paix véritable s’installer ; d’autres lieux où des soldats français luttent pour stopper les conflits, et que rencontre régulièrement l’évêque du Diocèse aux Armées, Mgr Ravel. De son côté, Alain Richard, fondateur des cercles du silence,  nous partage son vécu. Jean-Marie, de l’équipe AP, nous fait vivre un petit itinéraire dans la Bible pour nous aider à sentir comment l’aventure biblique ouvre à l’humanité, défigurée par les violences, tout un chemin de conversion. Ou bien Christine qui nous parle de son expérience de formatrice en communication non-violente… Et d’autres articles que vous aurez la surprise de découvrir au cours de vos lectures durant ce mois. Toutes ces contributions ont pour but de vous aider à nourrir votre prière tout au long de ce mois.

Ces hommes et ces femmes sont là pour nous aider à ouvrir les yeux sur ce qui se passe de manière souvent discrète dans notre monde. Ils sont là pour nous aider à ouvrir notre propre cœur dans l’offrande de notre vie pour la réalisation de ce beau défi qui nous dépasse. Il est le cœur même de l’action de Dieu pour le Salut du monde.

Alors oui, ce défi nous engage particulièrement car nous sommes le Corps du Christ envoyé par Dieu aujourd’hui au cœur du monde. Ce Dieu avec qui nous travaillons par l’offrande de notre prière, pour le monde.

Bonne lecture et bon défi !

Publicité
Paroisse St Pierre-St Paul
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité