Deux de nos paroissiens, partis de l'église St Jean-Marie Vianney à la Grave de Peille,  se sont rendus  à Ars, village du saint curé.

Très touchés par  le lieu, par la vie de Jean-Marie Vianney, ils nous offrent , par ce petit reportage, un moment de partage.

"Je te montrerai le chemin du ciel" avait-il répondu au petit berger qui lui montrait la route d'Ars.

Le saint curé invite chacun à se laisser sanctifier par Dieu, à prendre les moyens de cette union à Dieu, ici-bas et pour l'éternité; un appel universel à la sainteté.

  Ordonné prêtre en 1815, Jean-Marie Vianney est nommé à Ars en 1818. Nuit et jour devant le tabernacle, il prie le seigneur pour la conversion de ses paroissiens.

  Peu à peu, il réveille leur foi par ses  prédications mais surtout par sa prière et son témoignage; il fonde un orphelinat, prend soin des plus pauvres.

 Sa réputation de confesseur attire de nombreux pélerins cherchant auprès de lui le pardon et la paix.

 Assailli par bien des épreuves, il garde son coeur enraciné dans l'amour de Dieu et de ses frères.

 Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu.

  Prêtre tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pélerins, il meurt le 4 août 1859. Béatifié en 1905,il sera déclaré le 12 avril de la même année "patron des prêtres de France" par Pie X.

  En 1929, 4 ans après sa canonisation, le pape Pie XI le déclarera "patron de tous les curés de l'univers".

 Le Pape jean-paul II ne dira pas autre chose en rappelant à trois reprises: "Le curé d' Ars demeure pour tous les pays un modèle hors pair, à la fois de  l'accomplissement du ministère et la sainteté du ministre".                            

   SON EGLISE

   Lorsque l'abbé Vianney arriva à Ars, l'église du XIème siècle ne comportait qu'une nef et une chapelle (celle de la Vierge). Petit à petit, il fit construire les autres chapelles.

   La Basilique fut construite par l'architecte Bossan après la mort de J-M Vianney, en 1862.

   On a conservé les deux bâtiment (basilique et église) qui restent accolées La châsse contenant son corps intact est exposé dans la chapelle droite.

   Construite en 1931, elle contient le reliquaire du coeur du Saint Curé

 d'Ars.

   LA LANTERNE DES CIERGES 

     Elle accueille la célèbre statue du curé d'Ars en prière, réalisée par Cabuchet. Chacun peut y déposer un cierge, signe de notre prière et de notre confiance en son intercession. 

     Le curé d'Ars y vécut 41 ans. Le presbytère est resté dans l'état où il se trouvait à sa mort, tout spécialement sa chambre:

              (voir autres photos dans l'album)                                              

Hanté par le salut des hommes

C'est peut-être cela qui résume le plus ce qu'a été le Saint Curé pendant ses 41 ans de présence à Ars.

Hanté par le salut des âmes, tout spécialement de ceux qui venaient à lui ou dont il avait la charge; que chacun puisse goûter la joie de connaître Dieu et de l'aimer, de savoir qu'il nous aime...

        Martyr du confessionnal

        A partir de 1830, des milliers de personnes viendront à Ars se confesser à lui (plus de 100 000 en 1859); il passait ainsi jusqu'à 17 heures par jour dans son confessionnal pour réconcilier les hommes avec Dieu et entre eux. Pris par l'amour de Dieu, émerveillé devant la vocation de l'homme, il mesurait la folie d'être séparé de Dieu.

Paroles du Saint curé d'Ars....

* "Combien l'homme sentirait son bonheur s'il avait la foi...Mais la foi vive."

* "L'homme juste qui vit de la foi est semblable à une jeune treille de muscats  chargée de raisins: il répand autour de lui la bonne odeur de ses vertus et l'abondance de ses oeuvres"

* " Par la foi, nous croyons ce que Dieu nous a promis; nous croyons que nous le verrons un jour, que nous le posséderons, que nous serons éternellement avec Lui dans le ciel"

PRIERE A SAINT JEAN-MARIE VIANNEY

                             Saint jean-marie Vianney, montre moi le" chemin du ciel",

                            le chemin de la vie de Dieu.

                            Donne-moi le bonheur d'aimer Jésus et de le faire aimer.

                            Apprends-moi a aimer toujours plus le sacrement de l'Eucharistie

                            et celui du pardon.

                            C'est là que je vais rencontrer Jésus

                            et recevoir son amour.

                            Fait-moi découvrir que l'Evangile est un guide pour aimer            

                           et servir les autres avec joie,

                            surtout les plus pauvres.

                            Tu es un modèle pour tous les prêtres, je viens te prier pour eux,

                           surtout pour ceux que je connais.

                           Saint Curé d'Ars, fais grandir en moi

                           le désir d'être un saint.

                           Amen.

Le 8 juin 2013, la paroisse Saint-Pierre Saint-Paul a organisé une sortie de clôture de catéchisme et d'aumonerie à la Sainte-Baume,

sanctuaire de Sainte Marie-Madeleine.

La journée s'est ponctuée par une messe avec la communauté dominicaine à la chapelle de l'hôtellerie, un pique-nique tous ensemble, puis, la montée

à travers une magnifique forêt, vers la grotte où vécut Marie-Madeleine pendant 30 ans.

Enfants, parents, paroissiens, catéchistes, sans oublier notre père michel Dejouy, ont tous vécus une journée de partage, de prières, de chants et de joie

dans ce lieu magnifique. Merci à tous.

Que Dieu vous bénisse.

Le mot du curé…

               La fin de l’année est déjà là. Les vacances se font sentir avec le retour des beaux jours. Les Confirmations, professions de Foi, Premières Communions sont passées…  La vie des familles s’égrène de joies et de peines… Les mêmes refrains se déroulent comme chaque année.  Et comme chaque année, l’été nous réserve ses festivités de villages, les fêtes patronales, les baptêmes et mariages. En somme, une année normale avec ses joies et ses peines, ses nouveautés et ses habitudes, ses grandeurs et ses pauvretés…

Normale cette année ? Peut-être pas tout à fait… Le meurtre de la jeune Sabrina en septembre dernier, celle du gendarme en octobre, la mort de ce jeune en moto… et tant d’autres qui sont des drames pour les familles et nous-mêmes. Et même si Jésus Christ est ressuscité, la souffrance est présente. Même si Jésus est notre espérance, nous vivons au quotidien dans notre chair ce que la vie nous apporte.

               Ca, c’est au sein de la paroisse. Dans notre pays et dans notre monde aussi il y a eu du mouvement, et il y en a toujours. Le débat sur le mariage pour tous et ses conséquences ont remué beaucoup de cœur, les violences quotidiennes en ont refroidi plusieurs. Les conflits armés, les guerres et prises d’otages aussi.  Et aussi la renonciation de Benoît XVI et l’élection de notre nouveau Pape qui ont fait couler beaucoup d’encre.

               Et une question s’est posée aux paroissiens… Qu’est-ce qui est notre force ? Est-ce que Jésus-Christ nous fait vivre ? Comment en vivons-nous ? Est-ce en Lui que nous avons notre Espérance, notre soutien, notre vie.

A la suite de tous ces évènements, est apparue la nécessité d’être encore plus témoin du Christ ressuscité, de vivre de l’amour de Dieu pleinement, toujours plus.

               Notre Pape François nous invite à ne pas avoir peur d’être imprégné du Christ Jésus, d’être d’authentiques chrétiens et non pas des chrétiens de salon. Alors oui, merci très saint Père, nous entendons votre exhortation à marcher à la suite du Christ.

               Seuls, nous ne pouvons pas être chrétiens. Tertullien disait qu’un chrétien isolé est un chrétien mort. Nous désirons vivre comme Jésus nous l’a demandé et cela implique de se convertir chaque jour un peu.

               Comment les sacrements vont-ils nourrir ceux qui les désirent ? Comment notre témoignage de vie chrétienne fraternelle donnera-t-elle envie aux paroissiens d’être une vraie famille chaleureuse, aimante, accueillante ? Comment allons-nous accompagner tous ceux qui se joignent à nous ? Ceux qui souffrent ? Ceux qui ont Faim ?

               Oui, nous ne sommes pas parfaits mais ensemble nous pouvons vivre quelque chose de fort, de vrai, de juste en Jésus !

Comment ne pas réentendre ce que la première communauté chrétienne a compris ? : « Que tout le peuple d'Israël en ait la certitude : ce même Jésus que vous avez crucifié, Dieu a fait de lui le Seigneur et le Christ. »  Ceux qui l'entendaient furent remués jusqu'au fond d'eux-mêmes ; ils dirent à Pierre et aux autres Apôtres : « Frères, que devons-nous faire ? »  Pierre leur répondit : « Convertissez-vous, et que chacun de vous se fasse baptiser au nom de Jésus Christ pour obtenir le pardon de ses péchés. Vous recevrez alors le don du Saint-Esprit. C'est pour vous que Dieu a fait cette promesse, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont loin, tous ceux que le Seigneur notre Dieu appellera. »  Pierre trouva encore beaucoup d'autres paroles pour les adjurer, et il les exhortait ainsi : « Détournez-vous de cette génération égarée, et vous serez sauvés. »  Alors, ceux qui avaient accueilli la parole de Pierre se firent baptiser. La communauté s'augmenta ce jour-là d'environ trois mille personnes.  Ils étaient fidèles à écouter l'enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de signes s'accomplissaient par les Apôtres.  Tous ceux qui étaient devenus croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre tous selon les besoins de chacun. Chaque jour, d'un seul cœur, ils allaient fidèlement au Temple, ils rompaient le pain dans leurs maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité. Ils louaient Dieu et trouvaient un bon accueil auprès de tout le peuple. Tous les jours, le Seigneur faisait entrer dans la communauté ceux qui étaient appelés au salut. » (Actes des Apôtres chapitre 2, 36-47).

               La vie chrétienne est une vie à la suite de Jésus en tant qu’Il fait de nous des frères pour être auprès du Père quand le temps sera venu pour nous de Le rejoindre.

               Soyons proches les uns des autres, convertissons-nous et portons-nous les uns les autres dans la prière et la fraternité malgré nos pauvretés et avec nos dons particuliers, selon ce que nous sommes.

               Que chacun d’entre vous soit béni et que cette fin d’année soit source de joie et de renouveau en Jésus Christ.

Monsieur le curé, Michel Dejouy.

Quel plus beau jour que la Fête du Saint Sacrement pouvions-nous choisir et offrir à treize enfants du catéchisme, pour faire ensemble leur première communion.

Angélique, Bruno, Célia, Clhoé, Estel, Guillaume, Hugo, Laurena, Mathilde, Melina, Océane, Samantha et Timothée, étaient entourés des parents, des membres de leur famille et même de quelques parrains et marraines ainsi que de beaucoup de paroissiens.

Après deux jours d'une retraite dense mais joyeuse et tout de blanc vêtus, les enfants sont venus s'agenouiller devant l'autel, afin de recevoir des mains de notre Curé, le Père Dejouy et pour la toute première fois, la Très Sainte Communion.

Moment très fort d'émotion pour chacun d'eux, pour tous les membres de l'assistance, ainsi que pour les cétéchistes qui les y ont préparés.

Une future vocation?

(Images de la cérémonie dans l'album photos)